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Le PRG des Hautes-Pyrénées se range uni derrière Emmanuel Macron.
Si au premier tour de la Présidentielle, le Parti Radical de Gauche des Hautes-Pyrénées était partagé entre le soutien à Benoît Hamon et plus largement, semble-t-il, à Emmanuel Macron, aujourd’hui aucune hésitation : « Nous sommes tous derrière Emmanuel Macron pour lui permettre de l’emporter de façon conséquente », a déclaré, hier, lors d’un point-presse Jeanine Dubié, présidente de la fédération départementale du PRG, et députée sortante. Rejointe peu après par Claude Gaits, son prédécesseur qui situe au moins comme les sondages actuels le prédisent une barre de 60% pour que ce succès soit selon lui écrasant. Les Radicaux de gauche expliquent leur position non pas parce qu’il faut battre seulement Marine Le Pen mais bien parce qu’ils se retrouvent dans le programme d’Emmanuel Macron, notamment sur les retraites, sur la démarche progressiste et humaniste. Le PRG dit OUI aux réformes mais entend être attentif à la défense de la ruralité. L’enjeu du numérique est également pris en compte car « les métiers de demain vont changer ».
Pour Claude Gaits, les scores de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon témoignent de la détresse de certaines populations. Il estime que la majorité présidentielle débouchera ensuite sur une majorité gouvernementale où le PRG entend y prendre part. Et il évoque le 3e tour avec les élections législatives. « Tous les radicaux de gauche sont mobilisés et arc-boutés sur la campagne de Jeanine Dubié qui a accompli un gros travail parlementaire salué par un classement qui la place au 18e rang des députés sur 508. Sa présence sur le terrain est unanimement reconnue ».
Chantal Robin-Rodrigo a rappelé qu’en 2002 les radicaux avaient voté Chirac face à Jean-Marie Le Pen. Elle ne voit pas aujourd’hui le même sursaut républicain. « Le Front national est à combattre de toutes nos forces ».
Pascale Péraldi a dit sa confiance et son admiration pour Jeanine Dubié tandis que Noël Pereira mettait l’accent sur le renouvellement des hommes et des femmes au PRG, parti de la tolérance et du pragmatisme. Il a rappelé que François Fortassin avait été un des premiers à avoir soutenu Emmanuel Macron, rejoint aussitôt par Michel Pélieu. Il soulignait le bien-vivre ensemble qui caractérise la famille radicale. Pour lui Emmanuel Macron est le seul à avoir la capacité de rassembler le pays.
Rédaction
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