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Les limites définitives de l’aire d’adhésion du Parc National des Pyrénées sont connues
Suite au processus d’élaboration puis d’adhésion à la Charte de Territoire, le Préfet de massif, Préfet de la Région Midi-Pyrénées, a pris un arrêté le 18 novembre dernier fixant les limites définitives du « périmètre de l’aire d’adhésion du Parc National des Pyrénées ». Il est constitué de 63 communes dont 12 dans les Pyrénées-Atlantiques et 51 dans les Hautes-Pyrénées.
Une voilure réduite dans les Pyrénées-Atlantiques
Sur 32 communes de l’ex-zone périphérique initiale du Parc National, 18 ont voté contre l’adhésion alors que seulement 12 ont voté pour. Parmi ces 12, à peine la moitié est au contact le plus proche de la zone cœur du Parc. Autant dire que, globalement, le Parc National n’attire pas beaucoup les élus et la population béarnaise. Le résultat de cette adhésion reste un échec à la politique du Parc et surtout à ce qu’il représente pour les populations valléennes.
Une adhésion de raison dans les Hautes-Pyrénées
Si 51 communes sur 56 ont adhéré, nous ne devons pas négliger le comportement des 5 autres. Parmi celles-ci, Aragnouet, commune du cœur, qui se trouve bloquée pour toute évolution de son domaine skiable.
Exactement comme Gavarnie qui semble avoir fait une adhésion de raison plus que de conviction. Mais peut-être faut-il voir aussi que dans ces deux communes, l’agriculture de montagne a très fortement régressé. C’est peut-être là, un échec de la part du Parc National qui n’a pas su maintenir et préserver un niveau correct de pastoralisme sédentaire, acteur de l’entretien des paysages et facteur de biodiversité.
Sassis et Vier-Bordes, deux communes singulières au milieu de la vallée des Gaves. L’une, en Pays Toy, l’autre dans le Lavedan au pied du Hautacam arrivée dans cette affaire un peu par hasard en 1967 pour faire l’appoint en communes favorables à la création. Aujourd’hui elle quitte le navire d’un système qui ne lui apporte pas grand-chose en dehors d’obligations diverses.
Argelès et Soulom n’ont pas délibéré et se trouvent donc exclues de l’adhésion. Doit-on voir, à travers ce comportement, un désintérêt à l’égard d’un établissement public dont les apports sont loin d’être évidents ?
Les motifs qui ont poussé certaines communes à adhérer sont parfois étonnants. Mais tout tourne autour de quelques avantages financiers qui, bien souvent, ne sont pas le fait du Parc National et seraient obtenus par ailleurs. Ça va de la réfection du mur du cimetière et celle de la place du village ou tel ou tel chemin de randonnée qu’une fois fait personne n’utilise en dehors de quelques vaches qui sont bien les seules à y trouver un intérêt. Sans parler de quelques élus qui tiennent à conserver un titre.
Tout ceci est bien fragile et ne fait guère avancer le développement des vallées. Devoir signer une convention pour avoir un animal de compagnie quand on habite au cœur du Parc est tout aussi stupide que d’attendre un arrêté pour faire un igloo ou pouvoir exercer une activité de randonnée équestre au motif que le cheval est un animal de transport. Autant d’éléments exaspérants qui ne présente que peu d’attrait et que nous retrouvons d’ailleurs dans les autres Parcs comme les Cévennes, le Mercantour ou la Vanoise.
• Arrêté préfectoral du 18 mars 2013 constatant les adhésions de communes à la Charte du Parc National des Pyrénées http://www.pyrenees-pireneus.com/Parcs-Reserves/France/Parcs-Nationaux/PNP-Parc-National-Pyrenees/Reglementation-Droit/2013-11-18-PNP-Arrete-aire-adhesion.pdf
Louis Dollo
Rédaction
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