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Cognac : La réaction du Président Lacombe
Très occupé, le Président Lacombe que nous avons tenté de joindre à plusieurs reprises nous a appelé jeudi soir. Il nous a confirmé la mise à pied de Fabrice Landreau et nous a affirmé qu’aucune décision de licenciement n’avait été prise à ce jour. Le club examine plusieurs candidatures, dont celle de Yannick Vignette l’ex-entraîneur du TPR. Pour l’instant les joueurs sont en autogestion sous la conduite de Jone Daunivucu et des anciens Billou et Praud, pour préparer le prochain déplacement à Rennes.
On a été contraint et forcé
Christophe Lacombe confirme que c’est à l’issue du match perdu contre Cognac que tout s’est décidé. « On a réuni les joueurs dans le vestiaire pour savoir ce qui n’allait pas. Ce sont les joueurs qui nous ont dit : On ne veut plus travailler avec Fabrice Landreau. Je leur ai dit oui mais s’il y a une majorité, sinon ça ne me va pas. » Le Président Lacombe a demandé aux joueurs de se réunir le lendemain, le lundi matin, pour voter afin d’avoir l’avis de tous et pas seulement celui de quelques leaders. « L’immense majorité, 80% des joueurs, ne le voulait plus. » Le Président précise : « Ce pas techniquement, parce que c’est un très bon entraîneur. Après, il y avait un problème relationnel et de perception entre eux. Il y avait un projet de jeu que les joueurs ne se sont pas accaparés. Soi-disant que c’était trop compliqué pour eux. Mais après des prétextes on en trouve si on veut… » Un choix que Christophe Lacombe semble regretter humainement. « On a été contraint et forcé de le faire. Personnellement, c’est une chose que je n’ai jamais fait. Ça fait vingt-quatre ans que je suis Président et ce n’est pas du tout dans mon ADN de renvoyer un entraîneur. » D’autant que les deux hommes s’apprécient et se connaissent bien. « En plus Fabrice, c’est un ami et ça a été très dur. C’est un échec qui n’est pas que sur les épaules de Fabrice, c’est un échec qui est partagé et largement par moi aussi. »
Les joueurs ne s’étaient jamais exprimés sur un malaise
Une décision prise sous la pression qui n’arrange pas le club. « J’ai été contraint, avec un couteau sous la gorge, de certains. Pour l’instant, on n’a pas de remplaçant et ça va être difficile de remplacer Fabrice qui faisait beaucoup de travail. Maintenant, on va voir ce que les joueurs ont dans la tête. On va, au moins pour le match qui arrive, les laisser en autogestion avec quelques cadres et Daunivucu qui s’en occupe toujours, pour voir un peu ce qu’ils ont dans l’estomac. » Christophe Lacombe, en vingt-quatre ans de Présidence, en a vécu des crises, mais celle-ci, il ne l’avait pas vu venir, lui non plus, malgré le cumul des défaites. « Non, parce qu’on n’avait joué que des « Gros » et qu’on savait que ça allait être compliqué. On perd que de trois points contre Valence-Romans et si on passe la transformation de l’essai à la 82ème, on gagne contre Bourg-en-Bresse. Non, moi je n’ai rien vu venir. Pourtant on a des Groupes de paroles avec les joueurs et ce n’était pas ressorti. Les joueurs ne s’étaient pas exprimés sur le malaise qu’il y avait. C’est dans le vestiaire, après Cognac, que les langues se sont déliées. On sentait qu’il y avait quelque chose mais pas à ce point là. » Pour l’heure Fabrice Landreau est toujours au club. « De toute façon Fabrice est directeur technique du club et il est toujours salarié du club même s’il ne s’occupe plus des seniors. On va le rencontrer dans les jours qui viennent pour voir, avec lui, ce qu’on va faire. »
Propos recueillis par Jean-Jacques Lasserre
Rédaction
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