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Demi-finale : Objectif Pro D2 - Tarbes-Bourg-en-Bresse, rappel des matchs de poule

jeudi 3 mai 2018 par Rédaction

Difficile victoire tarbaise au match Aller

Les Tarbais avaient eu du mal à s’imposer 16-11 à Trélut contre une équipe bressane décomplexée par sa victoire à Albi 32-35. Bourg-en-Bresse avait multipliait les temps de jeu mais s’était heurté à une grosse défense qui avait défendu férocement sa ligne pendant plusieurs minutes à chaque fin de mi-temps. Un match que les Bressans auraient dû remporter, sans deux essais refusés pour en-avant et s’ils avaient tenté les pénalités, au lieu de prendre des pénaltouches improductives. Les Tarbais, de leurs côtés, avaient manqué deux pénalités et deux drops et avaient été frappés par une gastro-entérite qui avait touché plusieurs joueurs et entraîné le forfait, en fin de matinée, de Vergallo et de Basile.

Des regrets et des convictions après le match retour

Le match retour à Bourg-en-Bresse, perdu 16-9, avait laissé beaucoup de regrets au staff tarbais qui regrettait que l’essai de la victoire Bressane ait été entaché d’une ’’grossière’’ faute d’arbitrage sur une obstruction qui avait ouvert la porte au puissant Navickas. « C’est sûr que s’il y avait eu un arbitrage vidéo, l’essai n’aurait pas été accordé et le défenseur aurait pris un carton jaune pour acte d’anti-jeu, » analysait Yannick Vignette qui ajoutait : « Il ne faut pas non plus se réfugier derrière ça. On a manqué de précision dans nos temps forts et dans des moments importants du match. » Des Tarbais trop pénalisés. Avec quatorze fautes et deux cartons, c’est compliqué de gagner un match malgré 60 % de possession de balles. « Deux cartons un peu bêtes et ridicules » rageait Nicolas Escouteloup. Une domination qui n’avait pas été récompensée par un manque de maîtrise et de précision sur les temps forts. Depuis, les Tarbais ont fait des progrès dans ce domaine. Ce qui est positif aussi, c’est que les Tarbais, à quatorze en début de match, puis à treize à la fin, (carton de Percival et blessure d’Havea) n’avaient pas cédé le moindre point. Alors que les Bressans visaient les cinq points d’une victoire bonifiée pour diminuer l’écart avec Aix, qui avait fait un voyage à 0 point la veille à Chambéry. La grande force de cette équipe bressane, c’est sa conquête et un jeu rapide qui avaient été assez bien contrecarrés par le Stado qui avait appuyé devant. Derrière, les trois-quarts bigourdans avaient ouvert quelques brèches sans pouvoir les exploiter faute de précision. Un match qui avait été très rude dans l’engagement et qui avait laissé des traces dans les organismes bigourdans. « On a plusieurs joueurs qui ont été touchés mais je dirai que c’est le prix d’un match à l’extérieur où on était dans le coup », analysait Yannick Vignette. Un doux euphémisme suite à des blessures aux côtes qui s’apparentaient à du jeu déloyal, dans les rucks et sur les ballons portés. Pourtant, la discipline, est l’un des points forts des Bressans qui n’ont pris aucun carton lors des deux matchs, alors que les Tarbais en prenaient trois (un + deux) et ont joué en infériorité numérique pendant une demi-heure. Bourg-en-Bresse a pris dix-sept cartons en vingt matchs et en joué sept rencontres sans en prendre, dont les deux contre Tarbes.

Sans Manso-Moyano, ni Esteves mais avec Koberidze et Latisnères-Palacin

Pour cette demi-finale aller le Stado sera toujours privé de Manso-Moyano et d’Esteves qui ne sont pas encore complètement rétablis. Loncan et Lapassouse, qui ont assuré jusqu’ici un bon intérim, sont devenus des valeurs sûres, même si l’Argentin était une garantie en mêlée et apportait sa puissance dans le jeu. Esteves, sur ses dernières sorties, était devenu un élément imprévisible capable de créer le danger à n’importe quel point du terrain. Son remplacement est plus problématique, car aucun autre joueur du groupe, hormis Pees, n’apporte une telle puissance à l’aile. Bouhedjeur et Paulet, les autres ailiers, n’ont pas le même impact physique et mobilisent moins d’adversaires. Mettre Pees à l’aile obligerait à sortir Domec du centre pour le repositionner à l’arrière. Domec, dans un autre genre par ses crochets et sa vitesse, est aussi capable, comme le l’ailier portugais, de porter le danger partout. Si Domec quitte le centre, pour l’arrière ou pour l’aile, Bréthous referait la paire au centre avec Vinusa. Au centre, les solutions ne manquent pas avec le retour de blessure de Latisnères-Palacin.

Un groupe de 25 joueurs

Le staff qui a reconduit le groupe des 23 de Rouen, dispose de 25 joueurs avec également le retour de blessure de Koberidze. Un groupe déterminé, concentré sur l’objectif de remontée en Pro D2, fixé par le Président Nunes qui a recruté Yannick Vignette pour l’atteindre. Un groupe qui, depuis s’est resserré quantitativement, qui a perdu ses vieux guerriers Dadunasvhili, Domolaïlaï et qui a intégré les jeunes Lapassouse, Serra et Piveteau, qui ont su saisir leur chance suite à des blessures. D’autres, comme Gal sont devenu des membres à part entière du groupe.

Le groupe pour Bourg-en-Bresse : Kazalakashvili, Lapassouse, Loncan, Basile, Serra, Koberidze, Duny, Taulava, Lacroix, Percival, Bonnecarrère, Havéa, Armary, Gal, Bernad, Vergallo, Bats, Claverie, Vinusa, Domec, Bréthous, Bouhedjeur, Paulet, Rubio, Pees, Latinères-Palacin