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Retour sur Tarbes-Valence Romans
Sortie triplement ratée
Il n’y a pas que les joueurs qui ont raté leur sortie, les supporteurs aussi, qui ont vite déserté le stade, alors que les joueurs sont longuement restés devant des tribunes vides. Il y a aussi le club, qui n’a pas rendu, sur le terrain, l’hommage que Thomas Lhusero méritait amplement. Un hommage réservé, malheureusement, qu’aux seuls partenaires, sous le chapiteau lors de la classique réception d’après-match.
Les Tarbais pas récompensés
Après avoir visionné le match sur « Rugby Zone », les Tarbais auraient pu faire vraiment mieux avec un peu plus de réalisme. On pense notamment à cette pénaltouche en fin de première mi-temps, où Massyn et Duny, sont retournés sur la ligne. A ces deux mêlées à cinq mètres terminées par une pénalité contre Tarbes, alors que le pilier droit Fincham venait de recevoir un avertissement. Un gros temps fort qui n’a pas été concrétisé au score malgré deux pénalités bien placées. Les Tarbais, même en première période, ont produit du jeu, notamment sur deux longues séquences de 1’30’’ (22ème) et une autre de 2’30’’ (36ème). Dans le même temps, Tarbes a encaissé trois essais, en trois mouvements de jeu, sur des erreurs grossières de défense pour un sévère 6-24 à la mi-temps. C’est d’autant plus regrettable que la défense tarbaise s’est montrée, dans l’ensemble, plutôt efficace. De plus, le scénario du match n’a pas été favorable avec six pénalités dans les six premières minutes, qui ont pesé très lourd, avec un 0-10, dès la septième minute. Même si ces décisions de M. Carrillo, ont été conspuées par les supporters, elles étaient toutes justifiées.
Une seconde mi-temps exclusivement tarbaise
La seconde période a été presque exclusivement tarbaise. La « Gueulante » de Romain Terrain, à la mi-temps, a boosté ses joueurs et l’entrée de Lhusero (45ème), a emmené un supplément de grinta et d’énergie. Malheureusement, l’essai de Brayer, sur un dégagement contré, a annihilé les chances de l’emporter 6-31 (44ème). Malheureusement, comme en première mi-temps (13ème), les Tarbais n’ont pas su prendre en défaut une équipe drômoise en infériorité numérique pendant vingt cinq autres minutes (52ème, 66ème, 75ème) en seconde période. Seul Trotta (58ème), sur une chistera d’Alofa, a pu tromper une défense drômoise agressive et bien en place. Auparavant, un premier essai, avait été refusé à Massyn (54ème), qui avait aplati sur la ligne. Un essai qui aurait été accordé, s’il y avait eu un arbitrage vidéo, comme le prouve notre photo. Cela n’aurait peut-être pas pesé sur le résultat final mais Valence-Romans ne serait pas reparti avec le bonus offensif et la défaite aurait été moins lourde à porter. D’autant que Tarbes, en seconde période, a envoyé beaucoup de jeu, enchainant de longues séquences de plus d’une minute (44ème, 49ème, 51ème, 63ème), sans parvenir à concrétiser, ces temps forts au score.
Le bal des occasions perdues
Au rayon des occasions perdues, ces deux pénaltouches à cinq mètres consécutives (48ème, 49ème). Cette pénalité à cinq mètres, jouée à la main (50ème) et un carton jaune à Dyer pour fautes répétées (52ème). Et surtout, cet essai parfaitement valable (cf. photo), refusé à Massyn (54ème) mais avec pénalité à suivre. Tarbes choisissait la mêlée et se faisait pénaliser. Autres occasions perdues, ces deux ballons grattés au sol par Valence-Romans (67ème, 72ème), dans ses vingt-deux mètres. Plus ce ballon perdu à dix mètres de la ligne (75ème). C’est trop, beaucoup trop, d’occasions manquées, qui laissent une impression de gâchis et qui ne reflètent pas la physionomie du match. D’autant que M. Carrillo, a refusé un second essai à Massyn, coupable d’avoir fait un roulé-boulé avant d’aplatir (80ème). M. Carrillo a été conspué à la fin du match par les supporters tarbais, qui ont oublié qu’il avait distribué quatre cartons, dont un Rouge, à Valence-Romans, contre un à Tarbes. De plus, l’arbitre a nettement plus pénalisé les Drômois que les Bigourdans, surtout en seconde mi-temps, avec une pluie de pénalités consécutives, qui ont débouché sur le carton jaune de Dyer (53ème).
Jean-Jacques Lasserre