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Après TPR-Bourgoin

lundi 18 septembre 2023 par Rédaction

La parole aux nouveaux

Dix-sept nouveaux joueurs sont venus renforcer le Stado-TPR à l’intersaison. Il s’agit des piliers Taufa (Grenoble) et Lambert (Espoirs Colomiers), du talonneur Dolier (Espoirs Mont-de-Marsan), des secondes lignes Francis Rolland (Espoirs VRDR) et Baptiste Peytavi (Espoirs USAP), des troisièmes lignes, Jon Abadie (Orthez), Alexis Armary (VRDR), Dorian Bonnin (Aix), Jean Guicherd (Espoirs Bayonne), Felipe Manu (Cognac), des demi-de-mêlée Anthony Méric (Montauban) et Mickaël Thébault (Espoirs VRDR), des trois-quarts Yon Camou (Espoirs Bayonne), Clément Latorre (Espoirs Bourg-en-Bresse), Kalione Nasoko (Druas), Jone Tuva (Cognac) et Savenaca Rawaca (ex-Béziers) en instance d’arrivée. Tous n’ont pas joué en Championnat mais tous, à l’exception des Fidjiens, ont participé aux matchs de préparation. Taufa, Dolier, Rolland, Peytavi, Armary, Bonnin, Méric, Tuva, Latorre et Camou ont participé aux quatre premières journées.

Les réactions des recrues après Bourgoin

Baptiste Peytavi : Je me sens bien à Tarbes

Le jeune seconde ligne catalan de 21 ans, originaire du Vallespir, est international Universitaire. Il compte quatre feuilles de matchs en quatre rencontres dont deux titularisations. Contre Bourgoin, il est rentré en remplacement de Rolland qui s’est plaint des adducteurs à la mi-temps. « Franchement je suis content, j’ai du temps de jeu. Les entraîneurs me font confiance et je me sens bien. »

On a prouvé que Nice c’était un accident

Si sur un terrain Baptiste Peytavi est un battant, il rechigne à se livrer au micro. Il est plus à l’aise quand on parle de rugby. « Contre Nice, on est complètement passé au travers même si on l’avait bien préparé. Cette semaine, on a mis le curseur un peu plus haut. Cette fois on a fait preuve d’un bon état d’esprit et on n’a rien lâché de la 1ère à la 80ème minute. » Et ce face à une grosse équipe de Bourgoin qui était venue pour s’imposer. « C’est comme Nice, c’est très épais. On était passé à côté la semaine dernière et il faut que ça reste un accident. Là, on a prouvé que c’était un accident. »

Yon Camou : Je suis très heureux d’être ici

Le jeune arrière de 21 ans est un peu la surprise et la révélation de ce début de saison avec des prestations exemplaires, tant sous les chandelles, que sur les relances, que par la longueur de son jeu au pied. De quoi mettre la pression sur Berbizier, Pees et Trotta, qui tiennent le poste et de compliquer les choix à venir du staff. Yon Camou, formé à Boucau-Tarnos vient des Espoirs de l’Aviron Bayonnais et il suit des études au STAPS de Tarbes. « J’ai appelé le club pour savoir s’il cherchait des joueurs et ça c’est fait tout seul. » Le jeune arrière est arrivé début août au Stado, bien après le début de la préparation le 3 juillet. Un choix que les deux partis ne regrettent pas puisque suite aux blessures, Yon Camou, remplaçant à Massy a été titularisé à l’arrière contre Nice et Bourgoin.

On savait qu’il fallait performer

Un match déjà couperet qu’il ne fallait surtout pas perdre. « On avait encore le match de Nice dans les têtes. On savait qu’on devait faire un bon match et qu’il fallait performer contre Bourgoin, pour avoir la victoire. On voulait gagner pour bien finir ce Bloc et passer au suivant. » Comme contre Nice, l’arrière a été bombardé de chandelles et de jeu au pied d’occupation où il a fait un sans faute. « Oui, mais c’est le travail d’un arrière. Il faut être appliqué sur les ballons hauts et voilà. J’espère avoir bien réussi même s’il faut que je travaille encore. » Yon Camou ne regrette pas son choix. « Franchement non, mon intégration s’est très bien faite et je suis très heureux d’être ici. »

Dorian Bonnin : J’ai choisi un club qui a des valeurs

Le troisième ligne d’Aix est un des premiers choix tarbais pour étoffer une troisième ligne qui avait perdu Réal, Coustalat, Mansieux et Leshkasheli… Malgré un aspect longiligne, c’est un beau gabarit d’1,90 m et de 109 kg. Formé à Sorgues, passé par Grenoble (2016-2020) et après trois années à Provence-Rugby, Dorian Bonnin est venu se relancer à Tarbes. « J’ai trouvé que Tarbes était un bon club ambitieux pour me relancer après deux saisons compliquées. Il me fallait un club un peu dans mon esprit, qui ait des valeurs. Tarbes est un club qui me convient bien et que j’apprécie beaucoup. » Après des matchs de préparations très compliqués pour l’ensemble du Groupe, Tarbes s’était retrouvé à Massy, avec un bonus défensif et un succès contre Blagnac, qui venait de l’étriller huit jours avant. Puis tout s’est détraqué contre Nice la semaine dernière. « On ne comprend pas. On a cherché à l’expliquer sans trouver vraiment d’explications. Peut-être qu’on a laissé beaucoup de jus dans la préparation et qu’on s’est trop relâché, après cette belle victoire contre Blagnac. Peut-être qu’on était trop en confiance après cette victoire. Maintenant, on a compris qu’il faut y retourner et on a remis ce qu’il fallait contre Bourgoin. » Et ce face à une équipe qui dispose d’un gros budget, d’infrastructures et d’encadrements dignes de la Pro D2, voire du Top 14.

Ils pensaient nous rouler dessus

Même si les Berjalliens ont dû mésestimer une équipe tarbaise décimée derrière et corrigée par Nice, ils avaient envoyé leur meilleure équipe du moment. « On les a bien reçus sur les fondamentaux, le combat, la conquête avec une défense bien en place. Ils ont vite compris que ça allait être compliqué. Ils pensaient que ça allait être le même scénario que contre Nice. Ils pensaient nous rouler dessus et nous prendre sur le combat et tous les duels. On a répondu présent et ils ont vite déjoué. »

On a pris le dessus psychologiquement

Remontés comme des pendules à la mi-temps les Berjalliens ont tenté de profiter du carton jaune de Taufa pour faire céder les Tarbais qui n’ont rien lâché, au contraire de Nice. « Ce qui est bien, c’est qu’on a su gérer nos temps faibles en début de seconde mi-temps. On commençait à faire des fautes un peu faciles, à les remettre nous-mêmes dans le match, alors qu’ils ne proposaient pas grand choses de plus qu’en première. C’est comme ça qu’ils sont revenus. On a su prendre peu de points, neuf je crois sur pénalités. Après, on a bien su gérer la fin du match, sans s’affoler. » Si les Berjalliens ont réussi à réduire le score au pied, ils ont été incapables de franchir la ligne sur plusieurs ballons portés après des pénaltouches à 5 mètres. Au point de se résoudre à prendre au pied les pénalités, ce qui est un aveu d’impuissance qui décuple l’énergie des défenseurs. « Forcément, ça joue beaucoup. Ils comprennent qu’il ne faut plus revenir en pénaltouche. On leur enlève une arme, pour attaquer et marquer des essais. C’est sûr qu’en prendre trois ça coûte moins que sept points. Psychologiquement, on prend le dessus et ça fait du bien. »

Propos recueillis par Jean-Jacques Lasserre.

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