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Grève chez Qualiduck à Maubourguet
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Les salariés de Qualiduck, une société spécialisée dans la découpe de canards, ont déclenché un mouvement de grève jeudi pour demander de meilleures conditions de rémunération à leur directeur. Ils réclament aussi l’organisation d’élections de délégués du personnel.
Paiement ou compensation des heures supplémentaires. Augmentation des salaires. Installation d’une pointeuse. Respect du nombre d’employés par poste de travail. Et organisation d’élections de délégués du personnel. Telles sont les demandes qui ont poussé 11 des 23 salariés de la société Qualiduck à déclencher une grève reconductible, jeudi à Maubourguet, avec le soutien de la CGT. Cette société, dont le siège est situé à Aureilhan, est spécialisée dans la découpe de canards sur chaîne de travail. L’activité se déroule à Maubourguet, Qualiduck étant un prestataire d’Euralis, qui n’est pas concerné directement par le mouvement de grève.
« Nos heures supplémentaires ne sont ni payées, ni récupérées », explique Ludovic, l’un des salariés en grève. « Nous demandons qu’elles soient rémunérées ou qu’elles soient compensées par des récupérations. Par ailleurs, nous réclamons une augmentation de salaire pour mettre au même niveau tous les employés de la société, qui exercent la même activité mais n’ont pas la même paie. Nous demandons aussi l’installation d’une pointeuse, pour éviter toute contestation concernant les heures effectuées ». Les grévistes souhaitent une rotation toutes les heures sur les postes de travail, et le respect du nombre d’employés par poste, trois au total. Enfin, ils réclament l’organisation d’élections de délégués du personnel, prévues par le code du travail pour les entreprises de plus de 11 salariés. « Notre patron nous a reçus, pour nous demander de reprendre le travail, et nous informer qu’il ne souhaite pas organiser de négociation avant le mois de janvier 2017 », précise Ludovic. « Nous avons décidé de poursuivre notre mouvement de grève jusqu’à la conclusion d’un accord écrit avec le directeur ».
Jean-François Courtille
Rédaction
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