(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({ google_ad_client: "pub-1793763997847718", enable_page_level_ads: true }); (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});

Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

La CGT mairie de Tarbes fait part de son indignation

vendredi 15 octobre 2021 par Rédaction

Ce jeudi en fin de matinée, Gilles Haurie représentant du syndicat CGT de la Mairie de Tarbes, a tenu une conférence de presse sur un point qui a choqué la collectivité.

« C’est une conférence de presse particulière, car elle se focalise sur un point qui a marqué la collectivité, le personnel et surtout le personnel des marchés publics », a introduit le représentant de la CGT mairie de Tarbes.

Il s’explique : « Nous réagissons sur des propos tenus par le maire lors de sa conférence de presse de rentrée où il s’est permis de dire : ‘’Je connais le dossier par cœur, je sais ce qu’il m’attend à cause de l’incompétence de certaines personnes. Nous avions un service des marchés publics dont les compétences n’étaient visiblement pas extraordinaires. Dans le cadre del’instruction de certains dossiers il est apparu qu’il manquait des pièces, il y a des entreprises qui ont été choisies et qui auraient due être évincées ! Ça c’est du favoritisme !’’

Aujourd’hui, le maire considère qu’il doit assumer en disant je ne suis responsable de rien. Aujourd’hui, il jette les agents en pâture en considèrant qu’ils sont incompétents et des délinquants potentiels car si ce n’est pas lui, c’est eux. Nous sommes très surpris, ça serait une espèce de contre enquête faite par qui ? Réalisée par qui ? Sauf que l’instruction a dit clairement que les agents de ce service n’ont été inquiétés de rien, rien n’a été retenu contre eux et aucun n’est mis en examen. Nous considérons qu’ils n’ont rien à se reprocher ! Qu’est-ce qui pousse le maire aujourd’hui ? Si ce n’est prendre la fuite et accuser les agents de telle sorte.

Les agents qui étaient en poste le vivent mal, on peut l’imaginer, se faire traiter d’incompétents et de délinquants c’est toujours moyen. Mais ceux qui sont en poste aujourd’hui et qui n’étaient pas là à l’époque le vivent mal aussi.

D’autres services s’attendent aussi aux mêmes sorties du maire au moment du procès, si procès il y a.

Nous ne lui enlevons pas sa légitimité, il a été élu par les tarbais mais ce qu’il a fait est trop grave.

Dans le même temps ça nous interroge par rapport à la justice car c’est aussi une mise en accusation de la justice, c’est-à-dire que si ce n’est pas le maire et que c’est lui qui trinque, en définitive c’est la juge qui s’est trompée et que l’instruction a été menée comme le dit le maire.

Il y a aussi sa déclaration en conseil municipal où il explique que quelqu’un de bien informé avait dit « dans votre dossier il n’y a pas grand-chose mais rassurez-vous ils trouveront ». Tout cela sème un trouble, de la suspicion, des doutes sur tout le monde, c’est très pesant pour le personnel, pour la collectivité et pour les tarbais. Dans cette déclaration, il parle de Francis Chelle qui est un agent de la collectivité et qui est effectivement au syndicat CGT, élu du personnel, il en parle d’une façon particulière. Mais au-delà de ça quand Francis Chelle parle de la demande de partie civile, il le fait en tant que citoyen tarbais. Le maire fait un amalgame entre le citoyen tarbais et la CGT.

C’est l’habitude du maire de nous attaquer frontalement, c’est toujours triste et navrant car la démocratie sociale fait partie du paysage français et aujourd’hui de nous considérer de telle sorte c’est dommageable. Au-delà des personnes c’est aussi le syndicat qu’il attaque et le syndicat CGT dans les périodes les plus dures a fait preuve de courage, d’opiniâtreté, il a aussi laissé son sang pour nos libertés. Nous faisons part de notre indignation, nous ne voulons plus discuter avec le maire ».

Gilles Haurie a rappelé que dans la législation il y a un texte bien précis qui dit qu’un maire est sensé protéger la santé physique et morale des agents.

Et de conclure : «  Quel coût pour la collectivité ? Il y a des frais d’avocat, que le maire dise aux tarbais à combien cela s’élève, pour lui surtout. Tous ces événements ont un impact sur le personnel municipal. Nous attendons le jugement ! Nous voulons la vérité ! Le climat est nauséabond ».

Nicole Lafourcade