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Haras de Tarbes : Un « Eté au Far-west » chaque mercredi et dimanche

mercredi 30 juin 2021 par Rédaction

Le Feuilleton de l’Eté au Haras

« L’Eté au Far-West » est un spectacle gratuit qui présente différents Arts Equestres sous la forme d’une série de huit épisodes, « diffusés » deux fois par semaine le mercredi et le dimanche, durant les mois de juillet et d’août. Un spectacle créé, mis en scène et interprété par Anouk Sirvent qui est actuellement en résidence au Haras de Tarbes. Un retour aux sources en quelque sorte puisqu’elle s’est perfectionnée auprès de Benjamin Aillaud lorsqu’il était en résidence à Tarbes. Anouk Sirvent s’est formée à la voltige équestre avec Mathieu Bianchi et en dressage et haute école avec Magali Crinon, qui sont deux références dans leurs domaines. C’est une habituée d’Equestria où elle a participé à de nombreux spectacles et animations en journée et aux fameuses « Nuits des Créations » où elle a fait sa première apparition en 2014. La cavalière a participé, avec « L’Equestrian Art University » de Benjamin Aillaud, aux tournées en Espagne, en Amérique du Nord et à Abu Dhabi de « Cavalia ». Anouk Sirvent a aussi participé aux spectacles « Tagad’Art » et « Alarida. » A 27 ans, c’est une cavalière accomplie qui a reçu carte blanche du Maire Gérard Trémège et du Directeur de l’OT Michel Garnier, pour animer tout l’Eté au Haras. Déjà, l’an passé, Anouk Sirvent en pleine sortie de la première crise du Covid avait assuré l’animation estivale au Haras.

Une cavalière accomplie et complice avec ses chevaux

Anouk Sirvent a découvert l’univers du cheval presque au berceau lorsque sa mère l’emmenait, dès l’âge d’un an, au centre d’équitation de l’Arbizon à Arcizac-Adour. A trois ans, elle montait à poney et à cinq ans, elle participait à son premier « spectacle » de voltige aux Ecuries de l’Arbizon, sous la houlette d’isabelle Labaune. « Ça m’a donné le goût de faire des spectacles avec les chevaux » avoue Anouk. « On voit beaucoup de compétitions, de courses hippiques, mais le spectacle, on le voit moins souvent. C’est la partie que je préfère parce qu’on peut aborder beaucoup de disciplines, très différentes et, à la fois, très complémentaires. » La confiance entre un cheval et son cavalier est primordiale et pratiquer différentes disciplines avec sa monture renforce la complicité. « La confiance que je vais avoir avec mon cheval en voltige cosaque, qui est une discipline acrobatique, c’est un lien différent, que le lien qu’on va avoir à pied dans le cheval en liberté. Mais c’est un lien qu’on va retrouver dans la vie de tous les jours. La relation avec son cheval est saine parce que si on n’a pas de travail en liberté, on n’a pas un cheval qui est réceptif avec vous. Le travail à pied est un travail cérébral qui demande beaucoup de réflexion et ça va aider le cheval à nous faire confiance quand on va voltiger, quand on va lâcher ses rênes pour partir au galop. » Fakir le magnifique étalon noir d’Anouk, âgé de 12 ans, sait tout faire, de la liberté, de la poste hongroise, de la voltige, du dressage, des pas de deux. Son compagnon Oscar, âgé de 6 ans, est un vrai miraculé. Sauvé des abattoirs par Anouk il va, deux ans après, participer au spectacle dans le rôle du cheval d’indien. « C’est un amour, c’est un cheval qui est très, très sensible, très gentil et au même titre que Fakir il est polyvalent et il va travailler en liberté, en poste hongroise, en voltige. » Un vrai tour de force pour un cheval semi sauvage, destiné à la boucherie, qui vivait librement en montagne mais qui avait reçu des coups de bâtons. Il a fallu de longs mois pour qu’il refasse confiance à un être humain « car un cheval n’oublie jamais » confie Anouk qui, à force de patience et d’attention, a su créer une vraie relation de confiance. Et Oscar, deux ans après, est devenu un cheval qui sait tout faire et qui ne craint plus l’homme, si on en croit ses recherches de caresses durant l’interview. Fakir, qui est avec Anouk depuis dix ans, a participé à toutes les tournées.

Une histoire différente à chaque épisode

L’an passé Anouk Sirvent, en pleine sortie de la première crise du Covid, avait assuré l’animation estivale au Haras avec seulement une trois semaines de préparation avec des chevaux qui avaient passé le confinement dans des pâtures, sans aucune contrainte de travail. « On sortait de trois mois de confinement au pré, avec des chevaux bien gras, bien en forme, mais ils ont bien assuré lors des spectacles. » Cette année, Anouk avait eu le temps de concocter une animation originale sous la forme d’un scénario de feuilleton avec un fil conducteur au long de huit épisodes différents « diffusés » le mercredi et le dimanche à 15h00 en juillet à en août. Anouk prépare ce spectacle « Un Eté au Far-West » depuis le mois de mars malgré les incertitudes sur l’ouverture au public liées à la crise sanitaire. « Cette année, on a pris les devants pour anticiper et se préparer au mieux. On a pris le temps de tout écrire, car c’est vraiment une histoire différente à chaque épisode. Il a fallu aussi dresser les chevaux pour le spectacle. » Qui dit feuilleton, dit personnages récurrents à chaque épisode et Océane Helbecque, Marie-Hélène Mengelle et Maléa Landi, font partie du casting avec Anouk Sirvent.

Océane, Marie-Hélène et Maléa, les complices d’Anouk

Océane Helbecque, passionnée des chevaux, est passée par le lycée de Mirande pour suivre des études dans la Filière du Cheval. Diplômée de Gestion d’Entreprises hippiques elle s’est inscrite à l’Ecole des Arts du Cirque pour compléter sa palette et devenir artiste équestre. « C’est quelqu’un avec qui on partage la même éthique, la même approche des chevaux, la même équitation, je dirai », avoue Anouk Sirvent.

Marie-Hélène Mengelle, est bien connue des habitués d’Equestria, puisqu’elle assure depuis plusieurs années les animations avec des démonstrations de monte en Amazone. C’est une cavalière accomplie qui pratique l’équitation depuis l’âge de sept ans et qui possède des chevaux et des ânes. « C’est une grande habituée des Haras et c’est une grande passionnée qui aime partager sa passion et qui a toujours le sourire », révèle Anouk Sirvent.

Maléa Landi, a été la coqueluche d’Equestria, par ses prestations pleines d’humour, de tendresse et de complicité avec son âne Pepper. « Elle fait des numéros de liberté et c’est très surprenant, parce qu’on a souvent des préjugés vis-à-vis des ânes mais ils sont cinq fois plus intelligents que les chevaux. C’est une jeune fille qui vient de Lembeye qui ne sera disponible que les dimanches parce qu’elle travaille pendant tout l’Eté », confie Anouk.

Un spectacle pour les enfants et les adultes

Parmi les personnages du feuilleton, on retrouvera le cow-boy Billy et l’Amérindienne Sacariz qui vivront, à chaque épisode, une nouvelle aventure. Une voix off résumera l’épisode précédent et commentera les scènes en cours qui seront sans paroles mais accompagnées de musique. Contrairement aux autres spectacles, où on ne présente qu’un numéro, il a fallu écrire huit histoires pour mettre en scène les diverses disciplines équestres présentées. Anouk Sirvent et Océane ont écrit la mise en scène, choisi la musique et les costumes. « C’est un travail qui prend beaucoup de temps. On s’occupe des chevaux la journée et le soir, à la maison, on prend un cahier et on note nos petites idées. On pense à ce qu’aimeraient voir les petits et les grands. Qu’est ce qui fait rigoler les petits ? Qu’est ce qui émeut les grands ? Après on prend un thème et l’histoire se crée  », confie Anouk Sirvent.

Jean-Jacques Lasserre