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Rugby Fédérale 1 : Le point sur la Poule Nationale

jeudi 28 mai 2020 par Rédaction

Retour sur l’ex Poule Elite

La Poule Elite ou Poule d’Accession, qui regroupait, sur dossier (avec un Cahier de Charges structurel et financier) les relégués de Pro D2 et les clubs les plus ambitieux de Fédérale 1, a été dissoute après deux années d’existence, au motif qu’elle entraînait des dérives financières. Il est vrai que Saint-Nazaire et Auch avaient déposé le bilan, que Limoges, Chambéry, Strasbourg, avaient été relégués financièrement. Mais c’est plus une affaire de dirigeants mégalomanes qui ont dépensé plus qu’ils n’avaient en caisse, en recrutant à tout va, en faisant parfois de la surenchère. Pendant la même période d’autres clubs de Fédérale 1 et de Fédérale 2, comme Rodez, Tulle, Saint-Médard, Epernay, Périgueux, ont été relégués. Nantes, grosse métropole économique, (enfant chéri de la FFR qui lui confie des tests matchs et des demi-finales de Top 14, pour y développer le rugby), vient d’être relégué financièrement en Fédérale 3. Pourtant les Nantais n’ont jamais fait partie de ces fameuses Poules Elites. Pas plus que Lille, autre terre de prédilection des instances fédérales, qui a été relégué avant de déposer le bilan.

Une Poule décriée mais efficace

Pour rappel cette Poule Elite avait été créée pour permettre aux gros clubs de se rencontrer afin de progresser rugbystiquement et surtout d’éviter de tomber en play-offs avant d’atteindre la Finale pour monter en Pro D2. La première année, les deux buts ont été atteints puisque Nevers, qui se cassait le nez depuis des années, a pu monter. Aix, le relégué de Pro D2, a pu remonter aussitôt et les deux clubs ont fait leur trou au niveau en dessus. Même chose l’année suivante où Massy et Bourg-en-Bresse, sont montés et se sont maintenus au détriment d’Albi et de Narbonne, deux fiefs de la Pro D2. Après sa suppression, Rouen et Valence-Romans qui avaient archi dominé leurs Poules classiques de Fédérale 1, ont énormément souffert cette année en Pro D2. Ils auraient probablement été relégués sans le coronavirus qui a poussé la Ligue à geler les descentes et les montées en Top 14 et en Pro D2.

Un retour obligé par les circonstances

La FFR, qui a choisi de bloquer les descentes et de promouvoir les montées au mérite sportif entre les trois étages de Fédérale 1, s’est retrouvé avec ses 48 clubs de Fédérale 1, plus 12 promus de Fédérale 2. Déjà disparate à 48 clubs, entre les clubs pro, semi pro et « amateur », la Fédérale 1 devenait disproportionnée sportivement à 60 clubs. La FFR soit, à être en complet décalage avec la réalité du terrain, ne pouvait que ressortir une Poule réunissant les trois premiers de chaque Poule, pour respecter une éthique sportive. Une initiative destinée aussi à faire passer la pilule aux huit équipes qualifiées en Jean-Prat, qui devaient jouer la montée (1 Albi, 2 Massy, 3 Bourg-en-Bresse, 4 Cognac, 5 Blagnac, 6 Narbonne, 7 Dijon, 8 Dax). En ajoutant les troisièmes (9 Nice, 10 Tarbes, 11 Saint-Jean-de-Luz, 12 Suresnes) la Poule de 12, (dite de Nationale par rapport aux quatre Poules géographiques), était née. Sauf que les Luziens, n’ont pas l’ambition de rejoindre un jour la Pro D2, ni les moyens financiers de jouer dans cette Poule, qui regroupe toutes les grosses écuries et les clubs ambitieux. Du coup Aubenas, N° 13 National, rentrait dans la Poule. Dax, trop attentiste, pourrait avoir perdu sa place au bénéfice de Bourgoin N°17 National, qui possède un gros budget et qui s’est renforcé. Chambéry N°16 National, est aussi candidat avec son stade flambant neuf. Et ce parce que Nantes N°14, est relégué financièrement, et que Mauléon N° 15 n’a ni l’envie, ni les structures, ni le budget pour intégrer cette nouvelle Poule.

En attente du Cahier des Charges et d’un règlement sportif

Si les Poules de Fédérale 1 et 2 sont sorties le 15 mai, celles de Fédérale 1 sont encore sous embargo, car la FFR doit gérer la réticence des 48 autres clubs de Fédérale 1, à la création d’une Poule Nationale. Et ce, au prétexte que la réception des gros clubs est pourvoyeuse de grosses recettes, en oubliant que l’écart physique et budgétaire ne va faire que se creuser entre les gros et les petits. C’est pour cela, que la FFR a entamé une large revue des clubs, en demandant à certains comme à Marcq-en-Baroeul, un promu de Fédérale 1, s’il souhaitait participer à cette Poule Nationale. Une réponse négative qui équivaut à une acceptation d’une Poule Nationale à laquelle les banlieusards lillois pourront être de futurs candidats. Une autre des raisons de ce retard serait financier, car la FFR souhaiterait que la Ligue participe à la mise en place d’une poule passerelle entre la Fédérale 1 et la Pro D2. En cette période de crise, qui nécessite des économies et des baisses de budget, les clubs souhaiteraient des aides pour faire face aux frais de déplacement et d’hébergement engendrés. Enfin, la Fédération se donnerait le temps de construire un cahier des charges pour éviter des dérives et d’édicter un règlement spécifique à cette Poule (nombre de qualifiés, nombre de descentes…). Ensuite la FFR devrait envoyer tous ces éléments aux clubs qui répondent aux critères sportifs afin qu’ils s’engagent officiellement.

Jean-Jacques Lasserre