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Le projet expérimental du groupe Veolia inquiète France Insoumise 65
France Insoumise 65 s’inquiète sur le projet expérimental d’irrigation que met en place le groupe Véolia pour les terres agricoles avec les eaux usées issues du traitement en station d’épuration.
Michel Sanciaud, était entouré de militants de France Insoumise 65, pour aborder ce sujet.
France Insoumise 65 souhaite apporter le maximum d’informations et de connaissances aux populations de façon à ce qu’elles puissent s’y intéresser, comprendre et réagir en fonction de ce que ce projet peut générer au niveau de l’environnement et des dangers pour l’homme.
« Il est important que la population soit informée de ce qui va se faire », insiste Michel Sanciaud. La société Veolia tente un procédé qui consiste à utiliser les eaux résiduelles sortantes des stations d’épuration pour irriguer les cultures.
Véolia a également obtenu que le département des Hautes-Pyrénées soit un département pilote et département d’essai pendant une période de 4 ans pour cette expérimentation. C’est aussi la station d’épuration située à Aureilhan que gère Véolia qui a été retenue pour cette expérience. L’eau de cette station servirait donc à irriguer les cultures, en l’occurrence le maïs. Deux agriculteurs ont accepté d’être des cobayes et vont donc irriguer leurs cultures avec cette eau, a annoncé le représentant de France Insoumise.
« Véolia a des pertes conséquentes dans son activité de distributeur d’eau potable et tente par des solutions nouvelles de reconquérir des parts de marchés et donc de retrouver des bénéfices, en gros une rentabilité financière », a lancé Michel Sanciaud qui s’est posé en critiqueur du groupe Véolia.
Le procédé utilisé pose pour nous des questions, sachant que les mêmes expériences ont été menées ailleurs comme dans le Sud Est où des vignes ont été irriguées par ce système et que cela a été catastrophique. Des tests avaient été également faits avec des fonds de cuve dans les champs et cela c’était traduit par une pollution des terres. Que l’eau des stations est pleine de choses comme de l’antibiotique et autres produits toxiques. Ce qui nous interpelle c’est la santé publique, se désole Christian Agius.
« A-t-on le droit de faire n’importe quoi ? Non ! Nous ne sommes pas contre mais nous demandons que des contrôles soit faits régulièrement. On ne doit pas faire de l’argent sur le compte de la santé publique », a conclu Michel Sanciaud
Nicole Lafourcade
Rédaction
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