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Sénatoriales : Bernard Verdier (PRG) se présente en candidat libre
Bernard Verdier, conseiller départemental PRG, ne l’a pas caché : il a bien été sollicité par La République En Marche pour se présenter sous leur étiquette aux sénatoriales. Mais pour des raisons diverses, il n’a pas franchi le rubicon, préférant rester l’homme libre, l’humaniste, n’oubliant pas que c’est Hubert Peyou, conseiller général du canton d’Ossun et ancien président du conseil général, qui lui a mis le pied à l’étrier, d’où le choix de l’aéroport pour tenir sa conférence de presse en compagnie de sa suppléante Christine Maurice, adjointe au maire d’Argelès-Gazost, chargée du tourisme. D’autant que la zone aéroportuaire constitue le point d’ancrage du développement économique du département. Ce qui l’amène à penser qu’il vaut mieux se tourner et travailler avec le pôle aéronautique toulousain.
Dans sa campagne, il entend défendre les communes, notamment les petites, qui sont le « creuset de la démocratie et qui construisent la vie des territoires ». Et de dénoncer l’intercommunalité telle qu’elle a été imposée et qui est selon lui un échec de société. Il ne veut pas que les métropoles aient la mainmise sur le rural. « Les grandes métropoles sont une catastrophe sur le plan humain ». Elles sont coûteuses en termes d’infrastructures. « Il y a un déséquilibre au niveau de la DGF par habitant, elle est de 62 euros dans le rural et de 126 euros dans l’urbain ». Pour lui, ce serait une erreur de supprimer les départements. Elu sénateur, il s’opposerait énergiquement à la disparition des départements où il y a un vrai projet de qualité de vie.
Autre cheval de bataille de Bernard Verdier : l’agriculture. « Aujourd’hui, les agriculteurs ne vivent plus de leur travail ». Il est un ardent défenseur des circuits courts. Devant la presse, il a beaucoup parlé de son expérience (maire d’Ariès-Espenan puis de Castelnau-Magnoac), et des fonctions qu’il exerce au niveau national, notamment au commissariat au plan.
Le pôle universitaire, la French Tech « il ne faut pas que ce soit du vent, dit-il » ont été évoqués.
Avant de céder la parole à sa suppléante, Bernard Verdier a terminé en disant son attachement à Lourdes dont il faut tirer un meilleur parti : « Lourdes doit regagner des parts de marché. Tout le département est impacté par Lourdes ». Ce qui implique pour lui la défense du réseau ferroviaire.
Pour sa suppléante Christine Maurice, une spécialiste du tourisme, « Bernard Verdier est un homme d’ouverture. Il sera le facilitateur et le coordonnateur des collectivités territoriales dont on a besoin ».
G.M.
Rédaction
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