Les commerçants et artisans de la RN 21 s’invitent à l’A.G. de la CCI

Les commerçants et artisans de l’association bigourdane des artisans et commerçants de la RN 21 fortement pénalisés par la fermeture de la bretelle de sortie sur le 2x2 voies, entre l’échangeur du Marquisat et Louey, sont venus exprimer leur désarroi, à l’assemblée générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie qui se tenait en fin d’après-midi à l’hôtel consulaire. Ils ont profité de la présence de Jean-Régis Borius, préfet des Hautes-Pyrénées pour réclamer la réouverture de cet axe vital pour la pérennité de leurs activités. Jean-Régis Borius leur a répondu (écouter l’audio). Il a entrepris des démarches auprès de la ministre Delphine Batho.

La déclaration de Céline Marchand, présidente de L’ABAC (l’association bigourdane des artisans et commerçants)

"Bonjour à tous, je suis Céline MARCHAND, présidente
Nous voici dans une problématique double voire même triple :

– d’ une part, dans un contexte économique déjà suffisamment compliqué et difficile, si l’on nous enlève le flux de clients potentiels passant devant nos commerces, comment allons-nous pouvoir faire face à nos charges, nos obligations de remboursement et continuer à garder les personnes que nous employons actuellement. Nous ne demandons ni ne mendions rien hormis que de pouvoir continuer à travailler en toute quiétude et pérenniser tous les emplois que nous avons créés, environ 500.

– d’autre part, nous nous portons du soutien de la population Juillanaise qui va devoir faire face à une circulation accrue que ce soit dans le vieux village, avec son école et ses installations sportives situées sur la route principale, ainsi que la cité pavillonnaire de MORANE où jouent des enfants sachant également qu’ une maison commence à se fissurer.

– et enfin dernier point, la RN 21 créée en 1824 n’avait été modifiée qu’en 1972 pour s’arrêter à Argelès-Gazost contre Gavarnie précédemment. Elle fait partie intégrante du département et a toujours su absorber le flux croissant de véhicules, pourquoi couper cette artère essentielle et vitale du département ?

Nous pouvons maintenant mesurer l’indifférence de la DREAL, dont le directeur adjoint Mr GRAMMOND était pourtant présent à la réunion de vendredi avec Mr le préfet, à pouvoir intégrer les facteurs humains et sociaux, ainsi que leurs évolutions à des tracés de route effectués sur papier une dizaine d’année auparavant.

Heureusement que nos élus et nos représentants d’Etat départementaux (Mr le Préfet, nos deux députés, nos présidents Conseil général, CCI, chambre des métiers, MM. les maires de Louey, Odos, Juillan) nous soutiennent pleinement, sans eux cette bretelle serait probablement déjà détruite.

Nous sommes dans l’ère d’internet, de l’information, des prouesses technologiques, comment des personnes comme les représentants de la DREAL ou la DIRSO ne peuvent présenter de solutions rapides ? Combien d’années et d’emplois allons-nous perdre en discussion, enquête publique, budgétisation. .etc. Avant de pouvoir retrouver une vie normale.

On nous argumente la dangerosité de cette bretelle (0 accident) simplement pour la déplacer sur des zones d’habitations".

L’URGENCE EST IMMEDIATE

L’ABAC L’ASSOCIATION BIGOURDANE DES ARTISANS ET COMMERCANTS