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Le pôle restauration de l’Arsenal

lundi 21 mars 2011 par Rédaction

Nous aurons plutôt tendance à dire « le restaurant d’entreprises de l’Arsenal » mais en fait, il s’agit bien d’un véritable pôle de restauration de la ville de Tarbes qui comprend de nombreux services concernant les salariés des entreprises ayant passé une convention, des salons privés pour des réunions, les associations qui intégreront très prochainement la maison des associations, les repas livrées aux personnes âgées, les écoles, etc…. Il s’agit donc bien d’un restaurant mais aussi de la cuisine centrale qui a été transférée dans des locaux mieux aménagés.

Physiquement, c’est à la fois l’ancien restaurant d’entreprise de GIAT mais également les bâtiments 210 et 240 avec une jonction entre les deux pour une superficie totale de 2 500 m2. Pas moins de 26 salariés dont 12 sur le restaurant d’entreprises pour la fabrication de 2600 à 2700 repas par jour soit environ 600 000 par an.

La cuisine centrale

Elle a été transférée et poursuit ses activités dans de meilleures conditions. Elle fournit les repas pour les cantines scolaires de Tarbes, les crèches, les repas à domicile du CCAS et des associations telles que l’ADMR et Pyrène et les ALSH.
Les menus servis aux enfants sont respectueux de la législation et sont équilibrés tant sur la qualité que la quantité en étant suivi par une diététicienne.

Le restaurant d’entreprises

Comme pour la cuisine centrale, qui est bien évidemment commune, les repas sont étudiés par une diététicienne. Ce sont 180 à 200 repas

qui, actuellement, sont servis chaque jour. L’équilibre devrait être atteint aux environs de 300 repas avec une capacité d’accueil de 400. Une évolution est donc possible dans les prochains mois notamment avec l’arrivée d’associations. Parmi les entreprises signataires d’une convention nous y trouvons Nexter munitions, Vamdrilling, Alsyom (ex-Sagem), la mairie de Tarbes, le Grand Tarbes, des entreprises de travaux publics, la SNCF, etc… Gérard Trémège, maire de Tarbes, fait remarquer que les personnels de la ville de l’agglomération « ne se bousculent pas au restaurant ». Pourtant, les tarifs sont attractifs avec des formules à 7 Euros composés d’une entrée, un plat et un dessert qui revient au salarié, selon la participation de son entreprise, à moins de 5 euros.

Nous avons testé…

Le meilleur moyen d’apprécier est de tester le service. C’est ce que la presse a pu faire lundi midi. Comme tous salariés, nous avons pris un plateau repas. Résultat très positif. Qualité du repas à la hauteur de tous selfs de l’agglomération tarbaise avec un choix assez surprenant. Une salle agréable et insonorisée, des tables conviviales. Tout pour plaire !

Un investissement conséquent pour la ville

Des travaux importants ont été réalisés. Alors que beaucoup prédisait la fermeture de ce restaurant lors de l’acquisition par la ville. C’est le contraire qui se produisit dès 2007 et jusqu’à ce que nous avons pu voir ce lundi.
Il a fallu désamianter les bâtiments, aménager les branchements de gaz et électricité, transférer les installations d’un bâtiment à l’autre en fonction des travaux, assurer une isolation thermique des toitures, doublage des murs, etc… soit un total de 1 868 163 euros Hors Taxe. Des aides ont été obtenues de la part de l’Etat (FNADT) pour 367 154 euros et du Conseil général au titre du FEU pour 508 254 euros.

Et le bio….

Parler du bio est un mot à la mode qui n’a plus une grande signification lorsque les produits viennent de l’étranger. Au pôle restauration, on préfère parler de produits de qualité, de circuits courts, produits régionaux, etc… A cet effet, la ville est en relation avec la Chambre d’Agriculture qui prépare l’organisation des filières courtes avec les produits locaux de qualité, y compris du bio, afin de faire face aux quantités nécessaires et répondre aux appels d’offre. La réorganisation des abattoirs devrait permettre une telle évolution.

Nous pouvons constater une réelle volonté d’offrir une prestation de qualité aux salariés des entreprises tarbaises et des organismes bénéficiant des services de la cuisine centrale des plus jeunes aux plus âgés.

Louis Dollo