Les femmes et leur santé

Dans le cadre de la journée des droits des femmes, de nombreuses animations étaient organisées sur la ville de Tarbes. A la maison des associations du quartier de Laubadère, un atelier sur la ménopause était animé par Pierre Mesthé, médecin généraliste depuis 45 ans sur le quartier Nord.

Avant d’échanger avec les femmes présentes, Pierre Mesthé, au nom de la CPTS Tarbes Adour dont il est coprésident, a remercié le maire de Tarbes de lui avoir permis d’intervenir lors de cette journée du 8 mars.</p

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Pierre Mesthé tenait à ce thème de la ménopause car c’est une étape physiologique naturelle dans la vie des femmes, elle correspond à l’arrêt du fonctionnement des ovaires vers l’âge de 50 ans. La ménopause est mal traitée et sous estimée dans la vie quotidienne des femmes.

En matinée, c’est le docteur Micheline Goua de Baix, directrice du planning familial, qui a animé un atelier sur les règles et la précarité menstruelle. Ont assisté à cet atelier une vingtaine de femmes.

Un autre atelier se déroulera au point parent de Laubadère le 5 avril de 9h30 à 11h30.

Le docteur Goua de Baix explique que depuis plusieurs mois une collaboration avec les sages femmes a été établie : « On se rend compte qu’il y a de moins en moins de gynécologue et les sages-femmes ont des rôles importants par rapport à la santé des femmes, elles peuvent faire des frottis, prescrire des contraceptifs, faire le suivi après l’accouchement, elles sont également dans une position d’écoute. Dans le département, il y a une quarantaine de sages-femmes dont un homme ».

Pour le docteur Goua de Baix avec les sages femmes, on touche l’ensemble des territoires. Les hautes-vallées pyrénéennes sont considérées comme des déserts médicaux et pour tout ce qui concerne l’accès à la contraception, la prévention, les sages-femmes sont importantes.

Durant l’après midi, le camion télémédecine était sur la place devant la maison des associations pour permettre aux femmes de se faire faire des frottis.

Le camion télémédecine se déplace à raison de trois jours par semaine dans les lieux et des communes afin que les femmes puissent faire des mammographies, des frottis, des dépistages de cancer du sein, de l’utérus, du colon et sur ces trois journées, une est dédiée au bilan de santé.

Nicole Lafourcade