Des poursuites injustifiées.

Gilles Haurie, secrétaire du syndicat CGT de la Mairie de Trabes, Francis Chelles et Didier Vergé du syndicat CGT des Finances se sont exprimés suite au délibéré concernant Myriam Mendez, José Navarro, et Christophe Léguevaques au sujet du procès en diffamation intenté par le Maire de Tarbes Gérard Trémège. 

« Si le maire de Tarbes est condamné pour les faits qui lui sont reprochés on pourra dire à juste titre que la ville a été impactée, et à partir du moment où il y a des dommages il faut réparation. Tarbes intègre était une action collective et c’était le seul moyen à l’époque de se porter partie civile. Ça permettait à des citoyens, à des politiques, à des associations, des organisations syndicales de se porter partie civile. Ce n’était pas de l’acharnement, ni pour être revanchard, mais seulement permettre à la ville de se constituer partie civile pour obtenir réparation », rappelle Gilles Haurie.

Didier Verges enchaîne : « Le maire de Tarbes personnalise le débat car il rappelle l’expression de José Navarro ‘’Rendez l’Argent’’. Il faut savoir qu’à travers ce jugement la bonne foi de l’ensemble des accusés a été reconnue. Ce sont des poursuites injustifiées et c’est dans ce cadre là que nous CGT finances nous avons initié une motion de soutien et à amener une mobilisation pour soutenir José Navarro injustement attaqué en qualité de militant CGT ».

Francis Chelles : « Il remet le couvert, ça me choque quand il dit : ‘’il reste des délits de favoritisme et d’ingérence’’, le tribunal appréciera le moment venu. Je suis maire et j’accepterai les conséquences de certaines carences qui ont pu exister dans les procédures d’action des marchés publics’’.

Je vais redire, en tant que secrétaire de la formation spécialisée de la mairie de Tarbes, qu’au service des marchés publics, personne n’a été mis en examen, personne n’a été inquiétépar la justice. Ces propos il faut qu’ils cessent.

Nous, à titre syndical nous allons demander des comptes.

Tout ce cirque, ça a un coût pour tout le monde. Nous voulons savoir combien coûte cette affaire. C est trop facile de montrer du doigt les uns et les autres. Nous allons écrire et demander les documents ».

Pour conclure, Gilles Haurie souligne que le maire est arrivé à ses fins, aujourd’hui sur ce procès ville de Tarbes il n’y a pas de partie civile, et d’attaquer en justice José Navarro, Myriam Mendès et Christophe Léguevaque était une procédure bâillon pour que cela n’aille pas au bout et c’est regrettable.

Nicole Lafourcade