Sénatoriales : Maryse Carrère, sénatrice PRG sortante, candidate pour un second mandat

Entourée de son équipe de campagne, Maryse Carrère, sénatrice sortante, a tenu ce lundi matin une conférence de presse, à 6 jours du scrutin du 24 septembre, jour de l’élection sénatoriale. À ses côtés, on notait Michel Pélieu, président du conseil départemental, et aussi son ancien suppléant, Pierre Abadie, maire adjoint de Castelnau Magnoac, vice-président de la Communauté de Communes du Pays de Trie et du Magnoac, aujourd’hui son .suppléant. Et aussi Pascale Peraldi, conseillère régionale, Noël Pereira président de la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves. 

Commencée le 15 juin, cette campagne se termine donc après avoir visité la quasi-totalité des communes du département (Il en reste une vingtaine sur 469). 

Michel Pélieu a rappelé qu’il était sûr d’avoir fait le bon choix il y a 6 ans. “Elle l’a démontré en assurant cette fonction avec efficacité. Elle a été maire, ce qui compte également dans un mandat comme celui-là, restant conseillère départementale, faisant cet échange entre le département et Paris. Aujourd’hui elle remplit toutes les conditions pour être encore plus efficace sur le deuxième mandat que sur le premier, même si celui-ci a été rempli excellemment. Je voudrais saluer à ses côtés son nouveau remplaçant qui connaît parfaitement la ruralité. Je ne doute pas de leur succès à tous les deux.”

Pierre Abadie  : “Je suis maire adjoint de Castelnau-Magnoac depuis 2020, après un premier mandat de conseiller municipal depuis 2014. Depuis 2020, je suis également vice-président de la Communauté de Communes Pays de Trie et du Magnoac, en charge des politiques liées Enfance/Jeunesse. C’est un beau challenge de s’engager dans un territoire rural comme le nôtre pour mener une politique en faveur de la jeunesse. Je suis agriculteur sur la commune de Castelnau-Magnoac depuis 2008 sur une exploitation d’une quarantaine d’hectares avec les problématiques liées au métier d’agriculteur que l’on connaît aujourd’hui. J’ai aussi un complément d’activité en tant qu’enseignant au lycée agricole parce que l’exploitation est sous-dimensionnée pour en vivre décemment.Quand Maryse m’a proposé de l’accompagner dans cette élection, pour moi ça a été comme le prolongement d’une action territoriale locale. Maryse tenait à avoir un équilibre territorial sur sa candidature. Elle voulait un suppléant du nord du département, un argument auquel j’ai été sensible. Le fait que de pouvoir mettre en avant les difficultés du métier d’agriculteur, c’était pour moi quelque chose d’important parce que l’agriculture dans le département des Hautes-Pyrénées c’est quelque chose qui polarise beaucoup, que ce soit en emplois directs ou indirects. J’ai vu cela comme une opportunité. Ce qui m’a encore le plus séduit c’est la manière dont Maryse a fait de la politique durant le premier mandat, cette méthode qu’elle s’est très bien appliquée, cette capacité à fédérer autour d’elle, à porter les projets quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent pour peu qu’ils aient un intérêt pour le territoire.Je reste persuadé qu’aujourd’hui on est dans un moment charnière de ce que va être notre territoire, de ce que va être la ruralité demain. Il y a aussi un engagement républicain qui doit être important”

Maryse Carrère a débuté son intervention en rappelant que son suppléant n’était pas là pour faire de la figuration.Avant de dérouler son programme, la sénatrice sortante a évoqué le rapport d’information du Sénat sur le mal-être des maires donc elle a été co-auteur avec une collègue. Un rapport qui fait ressortir une crise de vocation chez les maires. Elle a siégé durant le mandat au sein du groupe RDSE où existe la liberté de vote. Elle a passé en revue les différents thèmes évoqués durant la campagne Avec l’organisation territoriale, l’intercommunalité, dénonçant la technostructure parisienne. Elle s’est fait l’écho des réussites locales et s’est dite notamment préoccupée par les problèmes de santé, un enjeu majeur, avec notamment la difficulté de trouver des médecins. L’agriculture, l’irrigation, l’économie du département, l’école, la politique de la ville, les services publics, la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette), créée par la loi Climat et Résilience de 2021 qu’elle n’a d’ailleurs pas votée. Voir notre vidéo ci-dessus.