(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({ google_ad_client: "pub-1793763997847718", enable_page_level_ads: true }); (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});

Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Visite à Tarbes de la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, Isabelle Lonvis-Rome

vendredi 2 juin 2023 par Rédaction

Ce vendredi, Isabelle Lonvis-Rome, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances était dans le département dans le cadre de la politique menée par le gouvernement pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

 

Dans un premier temps, elle s’est rendue à la préfecture pour faire le bilan des actions et dispositifs territoriaux mis en place pour la prise en charge des victimes de violences intrafamiliales.

 

La visite s’est poursuivie à l’association de boxe anglaise ‘’Poing d’1 pacte 65 ‘’qui accompagne, par la pratique sportive, les femmes victimes de violences dans leur reconstruction.

 

Elle s’est ensuite déplacée dans les locaux de l’entreprise « Ecowgaz » pour échanger avec des cheffes d’entreprises sur l’entreprenariat féminin et éco-responsable. Pour terminer au Tiers-lieu à Ibos ou elle a présenté le Plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2023-2027 aux associations, élus et services de l’État.


A la préfecture, après le mot d’accueil du préfet Jean Salomon, Isabelle Costes, déléguée départementale a présenté les avancées locales :

« La création d’un poste d’intervenant social en commissariat et gendarmerie, le renforcement de l’accueil de jour et de lieu d’accueil, d’écoute et d’orientation des victimes, le renforcement du repérage des victimes et leur prise en charge par les acteurs de la santé , le renforcement des places d’hébergement dédiées soit 30 places dédiées et 5 places généralistes, la mise en place d’une plateforme de mise à l’abri et en sécurité des victimes gérée par le SIAO ».

Le docteur Jocelyne Michard, secrétaire de l’ordre des médecins a précisé  : « Nous avons le devoir de signaler à la justice des traces de violences avec mise en danger immédiate. Ce qui permet une intervention rapide pour les victimes qui ne peuvent pas aller porter plainte.  »

Bérangère Prud’homme, procureure de la République, a enchainé sur le volet judiciaire : « une prise en charge judiciaire facilitée et mieux coordonnée avec une chargée de mission, facilitation des échanges à travers le COPI, la mise en place d’ une consultation médico-judiciaire permettant l’examen des victimes dans les locaux de France Victimes 65. En 2023, 41 téléphones graves dangers ont été attribués ainsi que 5 bracelets anti rapprochement ». 

Isabelle Lonvis-Rome devait rappeler : « Les violences intrafamiliales représentent 30 % des affaires traitées. Ce ne sont plus des affaires privées, ça nous regarde. Nous allons renforcer la présence des associations spécialisées dans les maisons France service, instaurer des dispositifs pour aller vers les victimes, l’ordonnance de protection immédiate, une aide universelle d’urgence. Nous voulons une protection intégrale des victimes avec obligation de les prévenir quand l’auteur sort de prison. Il faut arrêter de dire qu’un conjoint violent peut être un bon père car c’est une famille globale qui est sous l’emprise d’un conjoint violent. Ce sont des victimes détruites psychologiquement, ce qui nous oblige à un repérage plus approfondi. Il y a également des conséquences dévastatrices pour les enfants aujourd’hui reconnus comme des victimes. Nous devons travailler sur cette violence, et ne pas laisser les condamnés à de longues peines sans injonction de soins. Il faut comprendre d’où vient cette violence et la traiter pour éviter qu’ils ne repassent à l’acte.  »

 En 2022, les forces de l’ordre ont enregistré 478 faits de violences conjugales soit plus 28,84% qu’en 2021, dont 425 commis sur des femmes contre 331 en 2021.

190 victimes de violences conjugales ont été reçues par l’intervenant social en commissariat et gendarmerie dont 184 femmes et 6 hommes, une hausse de 26,3% par rapport à 2021.

953 victimes de violences conjugales ont été reçues par les associations spécialisées dans l’accueil et l’accompagnement des victimes : France victimes65 et le CIDff65, une hausse de 9% par rapport à 2021 :836 femmes plus 11,3%, 49 hommes plus 2% et 67 enfants.

112 orientations ont été réalisées en 2022 sur le département par France victimes65, 5 stages/ groupes de paroles de 5 séances de 2 heures pour un total de 103 auteurs de violences conjugales.

Depuis 2006, 14 personnes victimes sont décédées soit 10 femmes, 2 enfants et 2 hommes.

Nicole Lafourcade