Quartier Mouysset : pas assez de places de parking.

La deuxième réunion de quartier s’est déroulée à Mouysset mardi soir en présence de nombreux élus autour de Gérard Trémège, des représentants de la police municipale et nationale ainsi que du directeur de l’OPH Jean Pierre Lafont-Cassiat.

En premier lieu, le maire a présenté le plan de l’éclairage public et les zones d’extinction de 23h à 5 h du matin soulignant que c’est une nécessité absolue et que sur ces 52% de points identifiés c’est une économie de 255 000€.

Michel Para a ensuite présenté les travaux effectués : l’enrobé des rues, l’aménagement de la place au Bois, l’école Jean Macé, la rénovation de l’église Sainte Thérèse.

Il a été aussi présenté tout ce qui est mis en place concernant la propreté dans la ville, les dépôts sauvages, la vitesse excessive, le stationnement abusif, le bruit et le tapage.

Gérard Trémège s’est adressé au directeur de l’OPH : « Les travaux de rénovation de la cité Mouysset sont remarquables. Bravo pour cette rénovation qui change complètement l’image du quartier  », les travaux ont été applaudis par la salle.

Très vite, le problème de stationnement et des voitures ventouses a été abordé. Le directeur de la police municipale explique qu’il y a une procédure en cours pour une douzaine de voitures mais que c’est long car c’est sur le domaine privé.

Le directeur de l’OPH rebondit : « Nous enlevons pas mal de véhicules ventouses, il y a des délais à respecter et une procédure à suivre ».

Un habitant explique que par manque de places nous sommes obligés de nous garer sur les trottoirs, et qu’il n’y a pas que des véhicules ventouses, il y a un manque de places de stationnements et les gens d’ailleurs qui viennent se garer ici. « J’ai pris deux contraventions en deux mois, ma sœur également  ».

Le commandant Pouchan de la police nationale répond que les rues sont étroites dans le quartier et qu’en se garant sur les trottoirs on gène les véhicules de secours si besoin est ! Et que l’on n’a toujours le choix de se garer bien sûr pas forcément devant chez soi.

Le directeur de l’OPH : «  Je savais que les applaudissements n’allaient pas durer  », souligne t-il avec le sourire et rappelle que cette résidence a été construite dans les années 60 avec une place de stationnement par logement, aujourd’hui il y a trop de véhicules et pas assez de places, et qu’il n’a pas de solution.

Une dame demande à ce que le gardien passe voir les personnes âgées qui vivent dans la cité qui sont pour la plupart seules.

Une autre demande si les caméras fonctionnent car il y a très souvent des bagarres et aucune suite. Le directeur de l’OPH répond qu’elles fonctionnent oui mais que ce n’est qu’un système d’enregistrement d’images, il n’y a personne derrière l’écran. Et quelles ne peuvent être visionnées que sur réquisition du parquet. Le représentant de la police indique que s’il n’y a pas de plainte, personne ne peut avoir accès aux images. « Il faut être réactif, s’il se passe quelque chose composer le 17 afin que nous puissions intervenir ».

Pour terminer, une utilisatrice de bus demande une fréquence de passage mieux adaptée. Gérard Trémège lui demande de faire un courrier pour voir avec la société Kéolis la possibilité d’un aménagement de passage et annonce que ‘’l’application zen bus sur les smartphones pour les navettes, il est envisagé de la mettre en place pour les bus.

Les habitants n’étaient pas nombreux mais la réunion s’est avérée dynamique.

Nicole Lafourcade