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Rugby : le billet d’humeur de Jean-Jacques Lasserre
Le cas des Féminines à Tarbes
Loin de nous l’idée de prendre partie entre des joueuses qui désirent jouer au plus haut niveau sans en avoir les moyens, ni financiers, ni sportifs et une Association de Rugby Masculin qui n’a pas les moyens financiers de s’offrir une équipe féminine. Mais il nous semble nécessaire de poser le débat et de mettre les cartes sur la table. Selon les chiffres divulgués dans la presse, la Section Féminine coûterait plus de 100 000 € et ce, sur un budget global de 600 000 €, pour l’ensemble des équipes (Ecole de Rugby, Cadets A et B, Crabos, Espoirs et Centre de Formation).
A 100 000 € près pour monter et avoir une équipe compétitive
Or ces 100 000 €, représentent le Fonds Propre obligatoire si l’équipe première veut retrouver la Pro D2, en plus du Budget minimum de 1,6 M€ et de 16 joueurs sous contrats à temps plein, au minimum. De plus, pour remonter en Pro D2 le Stado-TPR, par manque de moyens financiers, a choisi de s’appuyer sur le Centre de Formation et l’équipe Espoirs. Or cela a un coût de faire venir des joueurs issus de clubs du Top 14 ou de Pro D2, qui sont capables de jouer en Equipe 1. Où même de garder des joueurs issus de la Formation Tarbaise. Que serait devenu l’équipe de Fédérale 1, sans les Espoirs ? De plus, sur les vingt joueurs pros, le quart est directement issu du Centre de Formation (Duny, Armary, Bonnecarrère, Dumestre, Rubio).
Des Espoirs indispensables
Frisch (Stade Français), Paulet, Berbizier (retour de l’USAP), Abat, Lhusero, Camy (Pau), Ramon (Retour de l’USAP) et Capberbet, ont été alignés régulièrement. Les Ferré, Arbaud (Pau), Asserquet (Pau), Lamothe, Parrou, Barrieu et Bude, ont fait partie du Groupe… Soit quinze Espoirs qui ont permis à Tarbes de terminer 3ème et d’atteindre les Quarts de finale en Du Manoir. Contre Nantes, sept Espoirs sur vingt-trois joueurs, soit un tiers de l’équipe étaient issus du Centre de Formation !
Pourquoi pas un club département Féminin ?
L’avenir du Rugby en Bigorre passe-t-il par les Filles ou les Garçons ? Sans une équipe bigourdane en Pro D2, tous les clubs du Département vont finir par péricliter et par mourir. La Bigorre deviendra, à court terme, un désert rugbystique comme l’Ariège.
La solution, ne serait-elle pas celle du Basket où les Filles, à un moment donné, ont pris leur indépendance pour créer une entité 100% Féminine. A l’heure où le rugby bigourdan masculin est incapable, pour des raisons historiques ou d’égos, de se rassembler, pourquoi ne pas tenter de créer un grand club autonome de Rugby Féminin. Celui-ci rassemblerait les meilleures joueuses des clubs féminins de Tarbes, Lourdes, Bagnères, Lannemezan, Castelnau-Magnoac, Maubourguet-Vic. A commencer par une Union Tarbes-Lourdes, avec pour marraine la Maire de Lourdes. De plus, il existe suffisamment de chefs d’entreprises féminins pour abonder un budget de l’ordre de 100 à 150 000 € pour débuter.
Jean-Jacques Lasserre
Rédaction
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