Présentation du FAR (Fonds d’aménagement rural) pour le canton de Bordères-sur-l’Echez

C’est à la mairie de Bordères-sur-Echez que s’est déroulée, jeudi matin, la réunion relative au Fonds d’Aménagement Rural (FAR) pour le canton en présence des maires ou des représentants des communes concernées.

Jean Buron, maire de Bazet et conseiller départemental pour le canton de Bordères, a demandé qu’il soit observé une minute de silence à la mémoire de Christian Paul, maire de la commune et ami de tous, disparu l’été dernier.

Il a rappelé ensuite que le FAR était réservé aux communes de moins de 2 000 habitants. Pour le canton, l’enveloppe est de 98 000€, quatre communes ont sollicité cette aide pour un montant de 57 700€ :

-Bazet : aménagement de la voirie : 16 000€.

-Bours : réfection de la voirie communale : 3 700€.

-Chis : travaux de busage d’un fossé et création d’un trottoir : 18 000€.

-Oursbelille : aménagement de logement dans le presbytère, des abords de la mairie et du bureau de poste : 20 000€.

Reste à répartir la somme de 40 300€ aux communes qui solliciteront l’aide du FAR, a indiqué l’élu.

Michel Pélieu, président du conseil départemental a souligné : « Quand on rentre dans cette mairie, on ne peut qu’avoir une pensée pour Christian et les bons moments passés avec lui. Cette réunion du FAR, ici à Bordères, a une dimension différente que celles que l’on peut connaître. 7 communes, comparé à d’autres où on en compte plus de 50 ».

Le FAR est une politique d’aide aux communes que l’on maintiendra malgré le contexte économique », a précisé le président. Il a ensuite fait un exposé sur les actions et le travail du conseil départemental malgré le contexte économique à la baisse. Et d’insister sur le fait que le conseil départemental faisait le maximum. Il a également abordé le déploiement de la fibre pour tous sur le territoire d’ici 2023.

Les maires ont ensuite pris la parole :

-le maire d’Oursbelille déplore l’état des routes départementales de sa commune précisant qu’elles étaient en piteux état. Il a fait remarquer que sans les aides, les travaux ne pourraient pas être faits et de rajouter : « Il va être de plus en plus difficile de gérer les communes et on va vers une souffrance générale. »

Pour Marc Garrocq, maire de Bours, si les aides n’existaient pas pour effectuer les travaux les communes seraient bien ennuyées.

 C’est un repas amical qui a clôturé cette réunion.

Nicole Lafourcade