Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

L’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires appelle à manifester le 1er mai à Tarbes et à Bagnères pour le progrès social et contre l’extrême-droite

samedi 29 avril 2017 par Rédaction

Les syndicats CGT, FSU et Solidaires des Hautes-Pyrénées organisent lundi 1er mai deux manifestations : à Tarbes, devant la Bourse du Travail, à 10h30 et à Bagnères-de-Bigorre, devant l’arbre de la liberté, à 11h. Objectifs : défendre le progrès social, la démocratie, la paix, la liberté, et lutter contre l’extrême-droite. Ce défilé ne sera pas unitaire, aucun mot d’ordre commun n’ayant été trouvé avec les autres syndicats, comme Force Ouvrière et la CFDT. En revanche, le Collectif 65 pour les Droits des Femmes appelle aussi à rejoindre la manifestation du 1er mai à 10h30, à Tarbes, pour combattre l’extrême-droite.

La manifestation bigourdane du 1er mai aura une tonalité particulière cette année : l’ombre des élections présidentielles plane au-dessus de ce rendez-vous traditionnel du calendrier social. François Dousseau et Manuel Espejo, secrétaires de l’UD CGT et de l’UL CGT de Tarbes ; Christophe Blanchard, secrétaire du syndicat Solidaires 65 ; et Claude Martin, l’un des responsables de la FSU des Hautes-Pyrénées, ont précisé, lors d’une conférence de presse, les objectifs de ce 1er mai 2017 hors normes. « C’est une journée de lutte pour les droits des salariés et pour la paix », expliquent les responsables syndicaux. « Mais nous serons à six jours du deuxième tour des élections présidentielles. Or, nous avons toujours combattu l’extrême-droite ». François Dousseau et Manuel Espejo rappellent à ce propos que des militants de leur syndicat, la CGT, avaient déjà combattu le fascisme pendant la guerre d’Espagne, en s’engageant au sein des Brigades internationales. Puis, beaucoup de ces syndiqués ont participé à la résistance contre l’occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Les membres de l’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires soulignent que, selon eux, « l’extrême-droite en France s’est nourrie des politiques menées depuis plusieurs années, qui aggravent les inégalités et détruisent les droits des travailleurs ». Ils évoquent « le programme du Conseil National de la Résistance, qui a concilié la lutte contre le fascisme et la mise en œuvre d’une politique de progrès social pour tous ». Par conséquent, les quatre leaders de la CGT, de FSU et de Solidaires dans les Hautes-Pyrénées appellent les salariés, les agents du service public, les travailleurs précaires et les demandeurs d’emploi à « ne pas apporter une seule voix à l’extrême-droite lors des prochaines élections ». Pour autant, les responsables syndicaux dénoncent « les lois Macron et El Khomri, qui ont profondément fragilisé le monde du travail ». Ils souhaitent que ces manifestations du 1er mai 2017 combinent « la lutte contre l’extrême-droite, contre l’austérité économique et le partage de la misère. Mais aussi le combat en faveur de la liberté, de la démocratie, de la paix et de la conquête des nouveaux droits sociaux, indispensables pour les travailleurs et les privés d’emploi ». Ce 1er mai dans les Hautes-Pyrénées ne sera pas unitaire, comme souvent au cours de ces dernières années. Les réunions de concertation de la CGT, de FSU et de Solidaires avec les autres syndicats, notamment Force Ouvrière et la CFDT, n’ont pas permis d’aboutir à un mode d’ordre commun. En revanche, dans un communiqué de presse daté du 26 avril 2017, le Collectif 65 pour les Droits des Femmes « appelle à s’opposer, combattre et résister à l’extrême-droite. Et à le montrer massivement dans la rue, dans le cortège du 1er mai à Tarbes, départ 10h30 à la Bourse du Travail, et dans les luttes à venir ».  Le CDDF 65 conclut ainsi : « quel que soit le résultat du second tour, nous continuerons à nous mobiliser, pour défendre et conquérir de nouveaux droits ».

 

Jean-François Courtille