Une quarantaine de Bigourdans sur les traces du Régiment de Bigorre dans la poche de Royan

72 ans après la libération des ports de la Charente-Maritime par les troupes du Régiment de Bigorre, un voyage a été organisé ce mois d’avril 2017 par l’ANACR 65 et l’Amicale des anciens du Régiment. L’occasion de plusieurs cérémonies du souvenir sur les sites de Saint-Georges de Didonne et de Retaud.

Issus des maquis et des réseaux de résistance, les hommes qui ont constitué le Régiment de Bigorre en 1944 ont participé en 1945 à la libération des ports de l’Atlantique, et notamment à ceux de la Charente-Maritime. Une épopée dont le souvenir est ravivé chaque année par deux associations bigourdanes : l’Amicale des Anciens du Régiment de Bigorre et l’Association Nationale des Anciens Combattants et des Ami(e)s de la Résistance. Une quarantaine de personnes sont parties en car pendant deux jours ce mois d’avril 2017 pour se rendre à Saint-Georges de Didonne et à Retaud. « Nous avons participé aux cérémonies du souvenir sur ces deux sites proches de Royan », confie Daniel Larregola, président de l’ANACR 65.

« A Saint-Georges de Didonne, nous avons déposé une gerbe devant la stèle du souvenir et pris la parole pour rendre hommage à ces valeureux combattants de la liberté. Au cimetière national de Retaud, nous avons aussi apporté des fleurs, et la cérémonie a été présidée par la Préfète de La Rochelle ». Ce voyage avait été organisé pour la première fois par les deux associations en 2016, l’ANACR 65 reprenant ainsi le flambeau de l’Amicale des Anciens du Régiment de Bigorre. « En ces temps troublés, nous devons préserver avec encore plus d’attention la mémoire de la Résistance, du maquis et de la libération de la France », assure Daniel Larregola. L’ANACR 65 et l’Amicale préparent désormais, dans les Hautes-Pyrénées, un autre rendez-vous important, fixé chaque année le 27 mai : la Journée nationale de la Résistance.

Jean-François Courtille

L’ANACR 65 tient une permanence, tous les 3èmes jeudis de chaque mois, dans une salle située au rez-de-chaussée du Musée de la Déportation et de la Résistance à Tarbes.