L’exil en débat mardi soir au Parvis, après la projection de « Nous trois ou rien » de Kheiron

Dans le cadre de la Semaine de Solidarité Internationale, une soirée ciné-débat aura lieu mardi à 20h au Parvis, à Ibos. Au programme : la projection de « Nous trois ou rien », de Kheiron, qui évoque l’exil en France d’un opposant iranien aux régimes du Shah, puis de la république islamique.

Le troisième rendez-vous proposé par la Semaine de Solidarité Internationale au public des Hautes-Pyrénées démarre ce mardi 29 novembre 2016 à 20h, avec un « ciné-débat » autour du très beau film de Kheiron, « Nous trois ou rien ». Il raconte l’histoire d’une famille iranienne exilée pour fuir la persécution du régime des Mollahs. Cette première soirée sera animée par l’historien José Cubéro, avec le témoignage d’une Française d’origine iranienne, d’une Française d’origine camerounaise, et d’un pasteur d’origine centrafricaine. La deuxième soirée sur le même thème aura lieu à Bagnères-de-Bigorre le mercredi 30 novembre à 21h. Enfin, la dernière soirée du cycle se déroulera à Argelès-Gazost le vendredi 2 décembre à 20h30. Elle sera animée par la journaliste Nathalie Barbeau, en présence de responsables de la Cimade et du Réseau Education Sans Frontières.

La Semaine de Solidarité Internationale est organisée cette année pour la 12^ème fois dans notre département par un collectif regroupant 14 associations. « Nous avons quatre bonnes raisons de sensibiliser le public des Hautes-Pyrénées à ce qui se passe dans d’autres pays du monde », expliquent Jean-François Perrut et Rose-Marie Cacareigt, deux des membres du collectif. « La faim dans le monde, qui touche 900 millions d’êtres humains. Les nombreuses guerres sur tous les continents. Les mouvements de population et d’émigration, qui concernent désormais l’Europe sur une grande échelle, même s’ils sont plus importants en Afrique et au Moyen-Orient. Et enfin, le changement climatique, avec ses conséquences déjà visibles sur les pays situés au niveau de la mer, comme le Bangladesh ou les Maldives ». Le collectif « Semaine de la Solidarité Internationale » souhaite sensibiliser la population aux enjeux de la coopération et inciter les personnes à agir par elles-mêmes. Il veut aussi éveiller la conscience citoyenne des jeunes.

Jean-François Courtille