Claude Miqueu : "Je regrette le non-respect du principe du désistement républicain entre formations de gauche

Fidèle à une pratique et à des valeurs depuis mon premier engagement, je n’oublie pas notre complicité amicale depuis de longues années avec Daniel Frossard. Elle n’est pas remise en cause aujourd’hui. Mais dans une approche strictement politique, je n’oublie pas la loyauté d’Yvan Souptès en 1979 venu dès le dimanche soir du premier tour des cantonales, m’apporter son soutien pour le second tour, malgré le faible nombre de voix qui nous séparaient. Je n’oublie pas non plus la démarche de Jean Portejoie au nom du PCF en 1988, m’apportant son soutien aux second tour des législatives, dans un contexte sensible. Il s’agissait dans ces deux cas d’appliquer le principe du désistement républicain entre formations de gauche. J’ai entendu les arguments de Daniel sur l’absence de risque d’une élection d’un candidat de droite et pourtant je regrette et désapprouve sa décision de se maintenir. D’autres échéances demain
exigeront le rassemblement de toutes les forces de gauche, dans un pays en crise profonde qui attend des réponses concrètes aux détresses que nous connaissions avant cette campagne et dont nous avons mesuré la gravité ces dernières semaines. Ce rassemblement il faut le préparer aujourd’hui, comme il faudra retrouver demain l’unité de la majorité départementale.