Tarbes termine en beauté

Bourg-en-Bresse-Tarbes : 19-21 (MT : 19-11)

Evolution du score : 0-3, 0-6, 0-11, 7-11, 12-11, 19-11 // 19-18, 19-21

6185 spectateurs, beau temps chaud, vent en rafales, pelouse parfaite, arbitrage de Pierre-Olivier Jullien, assisté de Mickaël Durand et de Stéphane Crapoix

Pour Bourg-en-Bresse  : Trois essais Tachat (32ème, 40+9), De Fleurian (37ème), transformations Bérard (32ème, 40+9)
Cartons jaunes : Bloemen (15ème), Jullien (80+3)

Pour Tarbes : Deux essais Ricart (16ème), Berbizier (46ème), une transformation Trotta (46ème), trois pénalités Berbizier (6ème, 52ème), Trotta (8ème)
Cartons jaunes : Alofa (40+2), Massyn (40+5)

Les Compositions d’équipes

Bourg-en-Bresse  : 1 Kapanadze, 2 Dasalmartini, 3 Harmse, 4 Bloemen, 5 Antonescu, 6 Lyons, 8 May, 7 Baradel (Cap.), 9 Graulle, 10 Lacombe, 11 Sanlaville, 12 Mamao, 13 Badet, 14 De Fleurian, 15 Bérard
Remplaçants : 16 Jullien (50ème), 17 Bordenave (50ème), 18 Roth (60ème), 19 Tachat (4ème), 20 Faure (64ème), 21 Perrette (27ème), 22 Jean-Etienne (47ème), 23 De Jager (51ème)

Tarbes  : 1 Palisse, 2 Mondon (Cap.), 3 Tchitchiasvhili, 4 Sajous, 5 Nel, 6 Saint-Guilhem, 8 Massyn, 7 Ricard, 9 Dulucq, 10 Berbizier, 11 Duffau, 12 Alofa, 13 Cantan, 14 Paulet, 15 Trotta
Remplaçants : Erasmus (57ème), Combier (40ème), Duny (52ème), Leshkasheli (52ème), Mansieux (52ème), Coustallat (40ème), Vakacegu (52ème), Millet (62ème)

Enorme exploit des Tarbais qui sont allés s’imposer à Verchère chez l’ex-pensionnaire de Pro D2 qui va disputer les Barrages dans huit jours. Les Tarbais sont venus gâcher la fête bressanne autour du dixième anniversaire du titre de Fédérale 1 et de l’arrivée du nouveau Président. Il est vrai que la sortie sur civière de May, touché dès la deuxième minute, a dû secouer ses coéquipiers. Une victoire qui est indiscutable au vu de la domination tarbaise en mêlée et du nombre d’occasions.

Tarbes prenait le match à son compte d’entrée et prenait rapidement le score par Berbizier sur pénalité 3-0 (6ème). Trotta récidivait des 55 mètres 6-0 (8ème) et Ricart en force enfonçait le clou 0-11 (16ème). Etouffés, par la pression tarbaise, les Bressans, pénalisés à sept reprises, étaient privés de ballons, avec une touche bigourdane performante et une mêlée ultra dominante. Bourg récupérait sa première pénalité sur un contest près de sa ligne alors qu’un second essai tarbais se profilait (28ème). Les Bressans se ressaisissaient et mettaient les Tarbais à la faute, remettant du coup la main sur le ballon. La défense tarbaise allait céder, après plusieurs temps de jeu, sur un essai de Tachat, qui prenait à revers la défense tarbaise autour d’un ruck 7-11 (32ème). Libérés, les Bressans envoyaient du jeu et De Fleurian, servi au pied par Bérard, marquait un second essai 12-11 (37ème). Pendant les arrêts de jeu, les Tarbais subissaient les assauts bressans sur leur ligne. Alofa (40+2) et Massyn (40+5) écopaient d’un carton jaune et Tarbes, réduit à treize, finissait par céder sur la quatrième mêlée à cinq mètres 19-11 (40+9).

Un mal et un bien pour les Bigourdans qui, s’ils avaient encaissé un troisième essai dans ces arrêts de jeu interminables, avaient pu récupérer dès le début de la seconde mi-temps Alofa et Massyn. Berbizier, au bout de plusieurs enchaînements et renversements de jeu, s’infiltrait dans la défense et filait entre les poteaux 19-18 (46ème). L’ouvreur était touché sur l’action mais il pouvait reprendre le jeu après la transformation de Trotta. Dès lors, malgré les efforts des Bressans autour d’un Mamao intenable, les Bigourdans n’allaient plus rien lâcher en défense. Au contraire, Berbizier, des 22 mètres en biais, donnait l’avantage au Stado-TPR 19-21 (52ème). Après plusieurs pénaltouches infructueuses, après l’heure de jeu, l’ouvreur ratait la cible des 40 m de face (76ème). Le forcing de Bourg pour l’emporter se heurtait à une immense solidarité défensive d’une équipe tarbaise qui avait retrouvé ses valeurs, égarées lors de ses dernières sorties. La mêlée tarbaise, énorme en fin de rencontre, est pour beaucoup dans cette victoire au fort goût de revanche.

Jean-Jacques Lasserre