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Equestria 2019 : Retour sur la première de « La Nuit des Créations »

jeudi 25 juillet 2019 par Rédaction

Les réactions d’après spectacle

Michel Garnier : C’est une belle édition

« C’est une belle édition, de nouveau. Nous avons choisi les meilleurs artistes du moment et Benjamin Aillaud a fait un travail extraordinaire pour mettre tout ça en scène. On sent qu’il y a du partage entre des hommes, des femmes, des chevaux et le public. C’est le but de « La Nuit des Créations », de transmettre de l’émotion et il y en avait ce soir. Nous sommes, bien évidemment, très heureux parce que je crois que le public a apprécié plus de deux heures de spectacle, avec les danseurs-acrobates guinéens qui ont mis de l’ambiance. Ils font eux aussi partie de « La Nuit des Créations » qui, depuis quelques années, c’est un petit peu ouvert au monde du cirque et des arts de la rue avec, bien évidemment l’art équestre qui domine le spectacle. Ce qui est tout fait normal puisque c’est « La Nuit des Créations » dans le cadre d’Equestria. »

Calixte de Nigremont : Tout a changé et rien n’a changé

Le maître de cérémonie le plus stylé et le plus décalé de France a fait un retour remarqué et apprécié à Equestria qu’il avait quitté en 2011. « A la fois, tout a changé et rien n’a changé. La dernière fois que je suis venu à « La Nuit des Créations », nous étions dehors, avec tous les risques que ça peut comporter. C’est-à-dire, les annulations en chaîne, à cause des orages qui s’accumulent, les coups de vents… Mais à côté de ça, un ciel étoilé, une température délicieuse et des artistes qui jouent dans un cadre particulier. Là, je reviens et du point de vue technique, on est à l’abri, on ne risque plus d’être rincé par une averse au dernier moment. Mais en revanche, ce qui ne change pas, c’est que le public est le même, avec la même chaleur, le même accueil, tellement délicieux. Et puis cette « Nuit des Créations » qui tient toutes ses promesses, avec des artistes, venus d’un peu partout dans le monde, qui viennent donner le meilleur d’eux-mêmes sur cette piste. Et ça, c’est toujours un bonheur à présenter. » Caliste De Nigremont, est un personnage que s’arrachent de nombreux festivals et il est bien placé pour juger l’importance et de l’originalité d’Equestria. « Ce festival a de particulier, qu’il mélange les chevaux et d’autres disciplines, puisqu’il y a des gens qui font de la musique, des gens qui font du cirque, des gens qui viennent de l’autre bout de la planète, puisqu’il y a des Guinéens et qui se rencontrent avec gens qui font des chevaux. Le monde équestre est un monde assez particulier, qui n’est pas toujours très disponible pour d’autres disciplines et c’est toujours chouette de pouvoir marier, dans le même spectacle, des disciplines qui sont tellement contraires, qu’elles ont peine à se rencontrer sur une piste. Et quand ça peut se produire et que ça se produit aussi bien que là, c’est un vrai bonheur. »

Benjamin Aillaud : De la relation, de l’énergie, de la gaité, de la générosité 

Benjamin Aillaud, qui a dirigé le spectacle depuis les cintres, est visiblement épuisé par la chaleur et la pression de cette première de « La Nuit des Créations. » Un spectacle où les artistes se sont une nouvelle fois donnés à fond et ont joué le jeu de l’improvisation et du partage. « De la relation, de l’énergie, de la gaité, de la générosité » relève le metteur en scène qui a déjà analysé les points à revoir pour que le spectacle soit vraiment parfait, bien huilé et rythmé. « Les artistes ont été tellement généreux que c’était un chouia un peu long. Ils avaient tellement envie de bien faire que tout le monde a bien pris ses aises et du coup, on dure un peu dans le temps. Mais j’ai adoré ça, j’ai adoré ça... » Et toujours comme d’habitude, une musique sublime qui donne une tonalité particulière à « La Nuit des Créations ». « Oui il y a plein de choses… Il y a un répertoire large, il y a du chant, il y a de la musique live, il y a du classique, il y a du contemporain, il y a de la percussion… Il y a plein de choses pour rafraîchir tout le monde et faire plaisir à tout le monde. »

Nuno Aillaud : Ça ne m’a paru durer que cinq minutes

Du haut de ses onze ans, le fils de Benjamin s’est éclaté au milieu de ses chevaux en liberté au point d’oublier les signes de sa mère qui lui demandait d’écourter le plaisir. « Oui, c’est ça le problème. En fait, je n’avais pas de montre et ça ne m’a paru durer que cinq minutes. » Pour une première sur les « terres » de son père, dans un spectacle produit par son père, au milieu des meilleurs artistes équestres du moment, Nuno s’est éclaté avec ses huit chevaux et le public. « En fait, ça allait parce que j’avais déjà fait « Tagada ». Juste avant d’entrer, j’étais un peu stressé mais après ça allait. » Ses chevaux, qui ont entre huit et neuf ans, sont à peine un peu moins âgés que lui mais il fait remarquer qu’il faut multiplier par trois l’âge des chevaux par rapport à l’homme. Une première où il a vraiment pris du plaisir et le public avec. « Oui, je suis vraiment content. » 

Damien Escribe : On gère des accidents

Damien Escribe, avec ses cheveux roux et sa carrure de rugbyman, était difficile à reconnaître sous le turban et la tenue traditionnelle du chef de la Fantasia des Cavaliers Berbères et le cavalier, entièrement recouvert de noir, des « Chevaux de lumière » équipés de leds. Deux spectacles qui avaient déjà marqué la « Nuit des Créations. » Pour sa troisième apparition à Equestria, Damien Escribe travaille à visage découvert mais il se glisse dans la peau d’un cavalier un peu gauche et égoïste, qui n’hésite pas à faire tomber volontairement son partenaire lors d’une voltige pour rester seul en piste. Un numéro comique et spectaculaire qu’il a imaginé et conçu pour Equestria. « On est voltigeurs et on a crée un numéro spécialement pour le festival. Ils nous ont laissé vraiment carte blanche dans la création et on a monté un numéro de cascades burlesques, avec de la voltige dedans. On l’a présenté là et ça n’a jamais été fait ailleurs. On a essayé d’innover là-dessus et de partir sur un nouveau créneau et visiblement ça marche (rires…). Un numéro spectaculaire, hilarant, plein de gags à la « Charlot » où Tatiana Romanoff et ses complices, Cédric Vallas, et Benjamin Benventi méritent tous un oscar de comédie. « Tatiana c’est une très grande voltigeuse qui a plus de capacités encore que ce qu’elle a montré. Là, c’était un registre différent. On n’est plus dans la prouesse et la grande technique d’un voltigeur. On était dans un registre où il fallait plus jouer sur la comédie que de passer sur de la prouesse et Tatiana l’a très bien géré. » Un numéro où les chutes en plein galop sont de véritables cascades, tant elles paraissent naturelles. Mais tout est maîtrisé, même les plus spectaculaires. « On gère des accidents » avoue Damien Escribe « tous les problèmes que vous avez vus sont des choses qui sont déjà arrivées dans divers spectacles de compagnies différentes. Ce sont des accidents qui sont déjà tous arrivés et je les ai accumulés pour ce spectacle. En étant aussi cascadeurs pour le cinéma, on a réussi à les adapter en totale sécurité. »

Sylvie Willms : C’est une atmosphère très chaleureuse

Sylvie Willms, avec ses 14 chevaux, a présenté trois numéros de travail en liberté, avec des Frisons, des pur-sang arabes et un poney welsh. L’artiste belge fait son grand retour à Equestria huit ans après et les choses ont bien changé. « Oui, c’était en plein air et j’avais déjà beaucoup aimé à l’époque. Maintenant le fait de pouvoir jouer à l’intérieur, c’est un plus. » Sylvie Mills présentent ses chevaux dans l’Europe entière et aux Etats-Unis mais Equestria a une saveur particulière. « C’est une atmosphère très chaleureuse, c’est très familial et on s’y sent vraiment très bien. » 

Propos recueillis par J-J Lasserre