Une table ronde sur l’avenir de Meilleur Contact 65

Les délégués du personnel de Meilleur Contact 65, le Centre d’appels de Saint-Laurent-de-Neste, participent mardi à une table ronde consacrée à l’avenir des salariés du site, à l’initiative de la sénatrice Josette Durrieu. Les délégués ont aussi rencontré vendredi soir Carole Delga, la présidente de la Région.

Les élus locaux se mobilisent en faveur des salariés du Centre d’appels « Meilleur Contact 65 », dont l’entreprise, située à Saint-Laurent-de-Neste, doit fermer ses portes le 30 septembre 2016. Ce mardi matin, une table ronde, initiée par la sénatrice Josette Durrieu, va réunir le président des Hautes-Pyrénées, Michel Pélieu, et la conseillère régionale Pascale Péraldi, aux côtés du sous-préfet de Bagnères-de-Bigorre, Gilbert Manciet, de l’administratrice judiciaire de « Meilleur Contact 65 », Aurélia Perdereau, et de deux déléguées du personnel, Sophie Cassé et Emilie Fourtine. Vendredi soir, les salariés du Centre d’appels ont aussi rencontré Carole Delga, la présidente de la Région. « Elle est très attentive à notre situation. Elle a promis d’intervenir en cas de nécessité, notamment pour faciliter les relations avec le Pôle emploi et pour contribuer à la mise en place des formations », confie Sandrine Berges, l’une des déléguées du personnel de « Meilleur Contact 65 ».

Le Centre d’appels nestien compte encore 57 salariés, car une personne a quitté l’entreprise au cours de l’été 2016. Le 7 septembre, le tribunal de commerce de Paris a prolongé d’un mois la phase d’observation de l’entreprise, qui doit néanmoins terminer son activité le 30 septembre, à la fin du contrat avec le dernier client du Centre d’appels. Les salariés vont recevoir ce mardi leur lettre de licenciement, assortie d’une proposition de Contrat de Sécurisation Professionnelle. Les élus du personnel recevront la même lettre le 22 septembre. La Direccte a validé le Plan de Sauvegarde de l’Emploi présenté par l’entreprise. Les salariés ont finalement reçu le 25 août, avec plusieurs semaines de retard, leurs congés payés de juillet et août. Après un été marqué par de nombreux débrayages et par l’angoisse des fins de mois difficiles, ils vont devoir relever le défi de la reconversion professionnelle. Fin mai 2016, les Hautes-Pyrénées comptaient 20 801 demandeurs d’emploi …

Jean-François Courtille