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Gérard Trémège, maire de Tarbes, analyse les résultats sur la ville
« Je ne tire aucune conclusion pour la ville. L’élection présidentielle est une élection politique ». Ce n’est donc pas parce que François Hollande arrive en tête que sa légitimité de maire UMP-Radical Socialiste est mise en cause.
Contrairement aux prévisions des instituts de sondage, « les Tarbais sont allés voter à 76,6% contre 82,66 en 2007 ». Il note que la gauche « maintient ses acquis ». En effet Ségolène Royal avait recueilli 7 126 voix en 2007 et François Hollande en a 6 917 cette année. Par contre « la variation est plus significative sur Nicolas Sarkozy qui perd 1000 voix ». Par ailleurs Bayrou en perd 3000, Le Pen en gagne 1200 et Mélenchon en gagne 3200. « C’est une avancée du vote de gauche à Tarbes ». Et Gérard Trémège y voit « un vote de protestation sur Mélenchon et Le Pen ».
Il s’interroge : « Où est passé l’électorat de Bayrou ? ». L’élu béarnais faisait 21% en 2007. Il en est à 9,15 aujourd’hui.
Pour Gérard Trémège, rien n’est perdu pour le second tour même si la ville vote traditionnellement à gauche pour ce type d’élection. Il a bien pour objectif de « faire en sorte de réunir toutes les voix » pour s’approcher de 2007. Il reconnait des erreurs au début du quinquennat et admet que « des points sont perfectibles ». Il souhaite que la campagne se fasse « sans conflit, dans un esprit démocratique, en toute sérénité et sans sectarisme ».
Louis Dollo
Rédaction
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