TPR 25 Oyonnax 25 : Le TPR méritait mieux

dimanche 9 septembre 2012 par Rédaction

Tarbes-Oyonnax : 25-25 (13-16).

Evolution du score : 7-0, 7-7, 10-7, 10-10, 13-10, 13-13, 13-16 / 16-16, 16-19, 19-19, 19-22, 22-22, 22-25, 25-25

3800 spectateurs

• Pour Tarbes : 1 essai de Terblanche (4ème), 1 transformation, 3 pénalités de Fortassin (25ème, 32ème, 49ème) et 3 pénalités de Terblanche (63ème, 70ème, 75ème) 1 carton jaune : Domolaïlaï ( 72ème)

• Pour Oyonnax : 1 essai de Danos (29ème), 1 transformation et 6 pénalités de Audy (28ème, 36ème, 38ème, 59ème, 65ème, 73ème)

Les Tarbais ont concédé le match nul contre le co-leader, vainqueur à La Rochelle 12-22 et contre Albi 40-6. Un partage des points qui ne satisfait pas les Bigourdans qui ont dominé en conquête , notamment en touche, et qui ont fait l’essentiel du jeu même réduits à 14 durant les 9 dernières minutes. De plus les Tarbais, qui ont dominé dans la possession et dans l’occupation, n’ont pas été aidés par l’arbitrage de monsieur Pomarède qui a « oublié » quelques hors-jeu, notamment sur le drop de Fortassin échoué sur le poteau en fin de match. Si le carton jaune sur Domolaïlaï n’est pas totalement injustifié, M. Pomarède a oublié de sortir les cartons à l’encontre des visiteurs à plusieurs reprises. Notamment sur un placage dangereux sur Thuries qui a dû sortir du terrain, qui survenait après un placage à retardement sur Lilo, et sur deux fautes d’anti-jeu grossières sur des rucks gagnants dans les 22m adverses. A noter qu’il a fallu, à deux reprises, l’intervention des arbitres de touche pour que M. Pomarède sanctionne les Oyonnaxiens. On peut s’étonner aussi que chaque incursion des visiteurs soit confortée par des pénalités alors que les multiples temps de jeu tarbais dans les 22 m adverses ont été peu récompensés. Enfin pour montrer qu’Oyonnax, malgré ses déclarations, s’en tire plutôt bien, ce sont les 12 points laissés au pied par Fortassin dans des positions confortables pour un buteur de son calibre. Alors qu’Audy, en face, ne laissait que 3 points en route. De plus l’essai tarbais est superbe dans sa réalisation alors que celui de l’USO est dû à une conjonction de roublardise, sur un coup-franc rapidement joué à la main, et de chance sur un petit coup de pied à suivre.

Jean-Jacques Lasserre