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Des « Mordus » du Stado à Narbonne

lundi 14 août 2023 par Rédaction

Il faut être un vrai « Mordu » pour se taper plus de huit heures de minibus, pour aller voir le Stado contre Narbonne, après le 38-0 de Soyaux-Angoulême. Ils étaient sept à s’embarquer pour ce périple malgré les embouteillages d’un vendredi classé Rouge par Bison Futé. Parmi eux trois membres du Bureau de l’Association « Des Amis du Stado-TPR », Christian, le Président, Cricri la Vice-présidente et Véro la Secrétaire plus quatre membres, Annie, Roger, Michel et Pascal. Malgré une nouvelle lourde défaite, aucun ne regrettait d’être venu et tous restaient persuadés que leurs favoris feraient une belle saison avec le pack qu’ils avaient et l’arrivée des centres fidjiens.

Cinquante ans de fidélité au Stado

Tous sont des supporters fidèles depuis une cinquantaine d’années et ont assisté au titre de 1973, à l’exception d’Annie l’Angevine et de Pascal le Parisien, qui suivent Tarbes depuis quatre ou cinq ans. Le Président, ancien d’Alsthom et chauffeur de bus à ses heures, a conduit tout le trajet aller-retour. C’est à lui que revient la palme du « Mordu d’Or », car il a été de tous les déplacements de Pro D2, aussi lointains qu’Oyonnax, Aurillac, Lyon, Paris…, de Fédérale 1, de Nafarroa à Saint-Sulpice et de Nationale jusqu’à Nice et Bourgoin en passant par Bourg-en-Bresse.

Cricri et Véro (originaire de Loire-Atlantique), sont « Palmes d’Argent » ex-æquo. Elles aussi font tous les déplacements mais en prime elles sont bénévoles à la Bodega, pour préparer les repas, mettre les couverts, servir et faire la vaisselle pour finir tard dans la nuit. Elles sont aux petits soins avec les joueurs qui le leur rendent bien en venant les embrasser et échanger à la fin des matchs lors des déplacements. Toutes les deux ont découvert le rugby en 1973 en accompagnant leurs fiancés qui sont devenus leurs maris. Cricri confie « La première fois que j’ai vu le Stado, c’est en 1973. J’ai eu un coup de cœur et je n’en suis plus repartie. »

Christian se rappelle « je suis entré à Alsthom en 1973, l’année du titre du Stado. » Ancien joueur de Capvern, il a suivi tout naturellement le Bagnères de la grande époque double finaliste en 1979 et en 1981, avant de découvrir le Stado par hasard avec des copains, anciens coéquipiers capvernois. « C’était un Tarbes-Auch à l’époque où Luneau entraînait. » Depuis, Christian a suivi tous les matchs dans le sillage de Jean-Marc Laran, Président d’Honneur et Président Fondateur et de son successeur Gérard Samaran, fauché par le Covid, avant de prendre la Présidence à son décès.

Les autres Mordus

Roger l’exilé est revenu en Bigorre à sa retraite, il y a cinq ans. Originaire de Loures Barrousse, cet ancien cadre bancaire est lui aussi tombé dans la marmite en 1973. A l’époque Lannemezan avait aussi une belle équipe mais « j’ai préféré Tarbes » avoue t’il avec le sourire. Jeune il a joué au rugby à XIII en Juniors Fédéraux à Sauveterre-de-Comminges.

Marie l’ex-comptable a découvert le rugby récemment, grâce à Roger, mais la greffe a aussitôt pris et elle fait presque tous les déplacements.

Michel, ancien imprimeur, a longtemps joué au rugby à Juillan et à Ossun avant d’entraîner la Réserve et l’équipe ossunoise Championne de France en 2001. A l’âge de 7 ans, il a découvert le Stado qui est devenu son club de cœur au lieu du FCL pourtant plus réputé à l’époque. « En 73, l’année où Tarbes est Champion, j’avais fait tous les déplacements sauf celui de Lyon. » Depuis sa retraite, il suit chaque semaine les entraînements avec un Groupe d’une quinzaine de fidèles supporters.

Pascal, lui n’a jamais joué au rugby mais il s’est attaché au Stado lorsqu’il est venu s’installer en Bigorre à sa retraite de La Poste en 2018. Cependant c’est un amoureux du rugby qui suivait régulièrement Massy, le Racing, le Stade Français et même des plus petits clubs comme Gennevilliers et Boulogne-Billancourt. Lui aussi suit régulièrement les entraînements, lorsqu’il n’est pas en randonnée en montagne.

J-J Lasserre