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Les employés de l’entreprise Tujague reçus par les sénatrices
Accompagnés des représentants de la CGT, les employés de l’entreprise Tujague de Vic-en-Bigorre ont été reçus par les sénatrices Maryse Carrère et Viviane Artigalas.
A l’issue de cette rencontre, Gilles Haurie représentant de la CGT a déclaré : « Nous avons fait un rappel aux sénatrices de l’historique de cette entreprise à partir des années 2000, de l’achat du terrain de 25 000 m2 pour 1€ symbolique. Déjà là, il y avait une aide substantielle de la collectivité pour permettre à cette entreprise de pouvoir fonctionner et prospérer. Pour rappel, cette entreprise rencontre des difficultés économiques et se rapproche en 2012 de la communauté des communes. Elles décident d’un commun accord que sous forme de crédit bail la communauté de communes rembourse les emprunts du bâtiment, sauf que l’entreprise n’à versé aucun loyer depuis, sauf par épisode électoraux le patron rétribuait un peu à la collectivité. Toujours est-il qu’à ce jour la dette envers la collectivité s’élève à 1 million 400 000 euros. »
Les employés ont également fait part de leurs conditions de travail déplorables, lourdes de sens et de difficultés surtout pour les personnels féminins.
Gilles Haurie indique : « Il avait été dissimulé qu’il y avait une seconde entreprise qui se cachait dans ce bâtiment ‘’Placage Adour’’ qui était à l’époque gérée par M. Tujague, sa sœur étant gérante de l’entreprise Tujague.
Aujourd’hui, nous sommes face à une entreprise en liquidation judiciaire et la fin de l’entreprise Tujague va annoncer bientôt la fin de l’entreprise ‘’Placage Adour’’ avec les 6 employés, car 80% de son activité venait de l’entreprise Tujague.
Nous disons aux pouvoirs publics de se dépêcher à retrouver un repreneur tant que cette entreprise est en vie. Il faut bien sûr que l’entreprise Tujague reparte avec quelqu’un d’autre.
Une table ronde va être organisée pour essayer de trouver une solution. Il y a de gros savoirs faire et de grosses compétences. Dans le cas où il n’y aurait pas de repreneur il faut impérativement qu’il y ait des reclassements de qualité pour les salariés et un plan social digne car il n’est pas possible avec 37 ans de boîte de partir avec 14 000 euros. »
Relire notre article du jeudi 30 mai pour mieux comprendre la situation.
Nicole Lafourcade
Rédaction
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