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Tarbes-Aubenas, dimanche à 15 h à Trélut

vendredi 27 octobre 2017 par Rédaction

Tout sauf une formalité

Ceux qui considèrent la venue d’Aubenas comme une formalité pourraient déchanter, car un match de rugby se joue avant tout sur les valeurs et les Ardéchois n’en manquent pas. Leur récente défaite sur leur pelouse contre Albi va décupler ces valeurs. Car Aubenas, a campé pendant le premier quart d’heure, dans les 22 m d’Albi sans trouver de failles et s’est fait cueillir par un essai en contre de 80 m ! Un peu comme contre Tarbes, Albi a inscrit son second essai avec un écran non sanctionné au départ de l’action. Les Tarnais ont passé l’essentiel du match à défendre sous l’oeil d’un arbitrage jugé ’’dépassé’’ en fin de rencontre. Les Albenassiens sont dans l’état d’esprit des Limougeauds, humiliés huit jours plus tôt par Chambéry, et qui ont failli surprendre Romans le week-end dernier.

Se souvenir de la saison dernière

Ceux qui s’attendent à une facile victoire bonifiée contre une équipe à la dérive pourraient en être de leurs frais, si les Tarbais prennent ce match à la légère. Par contre, s’ils y mettent tout les ingrédients nécessaires et l’envie en prime, les Bigourdans ne devraient pas être loin du compte. Ceux qui se souviennent de la victoire bonifiée de la saison dernière, se rappelleront que ce fût dans la douleur au bout des arrêts de jeu. A la 77ème minute les Tarbais ne menaient que 13-3 et restaient sous la menace. Ils marquèrent, en supériorité numérique, deux essais coup sur coup en toute fin de match. Ne pas oublier non plus, que le TPR a pris un 26-3 au match retour avant de s’incliner 26-24 ! Nul doute que les Ardéchois y puiseront l’espoir de profiter d’un relâchement de leurs adversaires pour réaliser un coup en Bigorre.

Défense en dentelle contre attaque en berne

La défense ardéchoise, surtout à l’extérieur, est une vraie passoire avec treize essais encaissés et trois bonus offensif concédés. De quoi conforter les tenants d’une victoire bigourdane bonifiée à Trélut si le Stado joue à son meilleur niveau. Ce serait toutefois oublier que l’un des problèmes des Bigourdans, c’est de mettre au fond les occasions qu’ils se procurent. Les Tarbais n’ont marqué que trois essais (Strasbourg, Limoges, Bourg-en-Bresse) en cinq rencontres..., alors qu’Aubenas en a marqué huit dont quatre à l’extérieur ! Heureusement, la défense bigourdane est plutôt solide avec sept essais encaissés, dont trois à Limoges. A l’issue de cette sixième journée Aubenas occupe la dixième place avec 8 points (2 victoires, 0 bonus) à 1 point devant le dernier Strasbourg mais à 6 points seulement de la cinquième place qualificative. Une victoire relancerait donc complètement les Ardéchois au classement même si leurs résultats à l’extérieur, ne plaident pas en leur faveur. Rouen 37-10 (4 essais à 1), Chambéry 26-7 (4 essais à 1), Bourg-en-Bresse 41-18 (5 essais à 2) ont pris un bonus offensif. Aubenas s’est imposé à domicile contre Limoges 22-19 (1 essai à 3) et contre Strasbourg 25-23 (3 essais à 2) et a perdu contre Albi 9-20 (0 essai à 2).

Aubenas joue la carte jeune

Le staff a changé avec l’arrivée de Frédéric Cocqu (Chambéry, Sélectionneur Belgique) pour les lignes arrières, qui travaillera avec Alexandre Audebert sous l’égide du manager Marc Raynaud. Un staff qui a souhaité jouer la carte de la jeunesse. Après une belle fin de saison, avec des succès à Auch, puis Tarbes et Nevers à domicile, Aubenas repart en pleine confiance fort d’un recrutement basé sur l’avenir. Bouet (Langon, ex-Espoirs UBB), Brechenmacher (Nevers), Cotet (Espoir USO), Dunlop (Nantes), Fresneda (Valence d’Agen), Grigolo (Espoirs Carcassonne), Mestre (Espoirs Grenoble), Stragiotti (Massy, ex-Espoirs Béziers), Renou (Espoirs Colomiers), Alarcon (Rodez), Phalip (Espoirs Béziers), Vaz (Espoirs Clermont), Mawalu (St Médard en Jalles), Naioko (Grasse, ex-Aix). Tous des joueurs de moins de 25 ans à l’exception de Naioko et Alarcon (26 ans).

L’entraîneur Conrad Stoltz et seize joueurs, (Nadiabolo, Vasuinubu, Naïkatuni, Bester, Rolland, Calas, Rick, Maso, Alvarez, Suarez, Saussaut, Gheza, Dorey, Goulard, Tourreau, Basile) sont partis.

Première ligne

Pascal Cotet : 23 ans, 1,84 m, 125 kg

Guillaume Guareze : 30 ans, 1,79 m, 101 kg

Vincent Giacoletto : 32 ans, 1,76 m,, 105 kg

Eduard Bezuidenhout : 23 ans, 1,80 m, 114 kg (Afrique du Sud)

Gaëtan Cochet : 22 ans, 1,83 m, 112 kg

Luigi Stragiotti : 25 ans, 1,80 m, 130 kg

Jean-Charles Fidinde : 25 ans, 1,81 m, 97 kg

Baptiste Phalip : 22 ans, 1,83 m, 106 kg

Deuxième ligne

François Mejean : 32 ans, 1,98 m, 105 kg

Mariano Taverna : 35 ans, 1,95 m, 119 kg (Argentine)

Hugo Alarcon : 27 ans, 1,97 m, 120 kg

Vincent Bouet : 22 ans, 2,05 m, 118 kg

Rémy Molenat : 22 ans, 1,97 m, 133 kg

Troisième ligne

Thibault De Freitas : 25 ans, 1,88 m, 108 kg

Vincent Guetat : 21 ans, 1,88 m, 100 kg

Louis Fourie : 26 ans, 1,96 m, 112 kg (Afrique du Sud)

Théo Minodier : 23 ans, 1,90 m, 108 kg

Bastien Marut : 29 ans, 1,89 m, 112 kg

Demi-de-mêlée

Tom Cocqu : 21 ans, 1,74 m, 79 kg (Belgique)

Nicolas Helmer : 26 ans, 1,70 m, 70 kg

Ouverture

Wesley Dunlop : 30 ans, 1,84 m, 90 kg (Afrique du Sud)

Claude Brechenmacher : 22 ans, 1,77 m, 82 kg

Alexis Renou : 22 ans, 1,82 m, 97 kg

Trois-quarts

Bastien Atamna-Monnet : 30 ans, 1,82 m, 88 kg

Fabrice Tao : 32 ans, 1,80 m, 87 kg

Rémy Verot : 28 ans, 1,85 m, 92 kg

Mosese Mawalu : 24 ans, 1,79 m, 93 kg (Fidji)

Evi Naioko ; 26 ans, 1,85 m, 100 kg (Fidji)

Cheikhou Danfakha : 22 ans, 1,84 m, 92 kg

Frank Fresneda : 23 ans, 1,88m, 92 kg

Arrière

Cyril Andreu : 28 ans, 1,80 m, 90 kg

Axel Grigolo : 22 ans, 1,84 m, 84 kg

Jean-Jacques Lasserre