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Une conférence sur le thème de l’eau vendredi soir à la Bourse du Travail de Tarbes
« L’eau, bien commun vital, est-elle mieux protégée ou au contraire, menacée par les nouvelles lois GEMAPI et NOTRe ? Comment est utilisé l’argent des usagers par les organismes de gestion de l’eau ? Comment les citoyens peuvent-ils exercer un contrôle ? ». Ces différentes questions seront abordées lors d’une conférence-débat organisée par l’association ATTAC 65, vendredi 2 décembre à 20h30, à la Bourse du Travail de Tarbes. Invité : Marc Laimé, journaliste et sociologue, consultant spécialisé dans les politiques de l’eau.
Sensibiliser les citoyens aux problèmes posés par des lois récentes comme la loi NOTRe ou la loi GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Protection Inondations) : tel est l’objectif de la conférence-débat organisée ce vendredi soir par l’association ATTAC 65. Le journaliste et sociologue Marc Laimé viendra apporter son éclairage sur ces questions qui touchent à la politique de l’eau dans notre pays. Un enjeu vital pour l’avenir de nos territoires et pour la vie quotidienne de leurs habitants. « Jusqu’ici, la protection des inondations relevait de la responsabilité de l’Etat. Demain, elle incombera aux nouvelles Communautés de Communes », soulignent Sylvie Ferrer, Michel Sanciaud et Bernard Valéro, responsables d’ATTAC dans les Hautes-Pyrénées. « La loi NOTRe risque d’occasionner des pertes de régies pour les petites communes, absorbées au sein des intercommunalités. La loi GEMAPI rendra possible la mise en place d’une redevance supplémentaire, qui pourra atteindre au maximum 40 euros par personne pour les foyers habitant dans les zones inondables ». Un montant qui sera fixé à partir de 2018 par le président de chaque Communauté de Communes, selon ATTAC 65. « Cette taxe apparaîtra plus tard sur les avis de taxes d’habitation ».
Autre problème soulevé par l’association : l’usage de l’argent public généré par la redevance de l’eau. « Cette année, 220 millions d’euros ont été perçus par l’Etat via les six agences de l’eau, et on ignore l’usage exact qui en a été fait. Cet argent a sans doute été reversé dans le pot commun du budget de l’Etat. Dans les Hautes-Pyrénées, par exemple, quand on paie la redevance de l’eau, on finance en partie les retenues d’eau pour l’aspersion du maïs », révèlent les responsables d’ATTAC 65. L’association préconise une « gestion démocratique de l’eau et de l’argent public qui lui est dédié ». Un combat mené depuis 1999 dans les Hautes-Pyrénées par les militants d’ATTAC, pas découragés devant les obstacles auxquels ils sont confrontés. « Nous sommes le grain de sable citoyen dans cette machine de la gestion de l’eau qui se caractérise aujourd’hui par une grande opacité ».
Jean-François Courtille
Pour en savoir plus : www.attac.org – attac65@gmail.com
Rédaction
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