Réaction d’Antoine Nunes

Le président du TPR réagit aux accusations de Pascal Lescloupé

Antoine Nunes, le Président du TPR, qui jusqu’ici s’était tenu éloigné des médias, a réagi à l’interview de Pascal Lescloupé, l’ex-dirigeant, accusé d’avoir produits les faux contrats qui ont mené à la rétrogradation administrative du Club. Alors que le TPR vient de passer devant le CNOSF, (qui n’a pas encore rendu son verdict) et à quelques heures d’un match capital, le Groupe Dépêche, un partenaire historique, fait paraître de graves accusations à l’encontre des dirigeants tarbais. Dans l’interview Pascal Lescloupé : « affirme que la direction — il cite Antoine Nunès, Jean-Pierre Davant et Jean-Michel Barrère — était au courant de la pratique. Autrement dit, « la mariée a été un peu maquillée » pour qu’elle soit présentable devant le gendarme financier DNACG. « Ce qui se passe à Tarbes, c’est l’histoire d’un club de rugby où l’on balance des partenaires (fictifs) en début de saison et après, il faut aller trouver l’argent durant l’année. Si l’argent rentre, on ne dit rien, c’est la règle… »

Rien que de l’esbroufe

Antoine Nunes d’entrée maintient ses accusations à l’encontre de Pascal Lescloupé : ’’Je réitère mes propos M. Lescloupé est un escroc. Nous, nous avons toujours dit depuis le début la vérité. M. Lescloupé est le roi de l’esbroufe, tantôt ex du GIGN, tantôt pilote de course. Il est toujours dans le mensonge et maintenant, ça va ! Pendant deux ans, il nous a raconté que des salades. Maintenant, il brandit des menaces et s’il veut porter plainte, je l’invite à le faire. Des menaces comme celles là, me font rire.’’ Antoine Nunes ne veut plus polémiquer et se refuse même à porter plainte pour diffamation. ’’C’est un mythomane, un mégalomane et j’ai autre chose à faire qu’à aller porter plainte contre un homme qui nous ment depuis deux ans. Par contre quand on sera sorti du pénal j’ai déjà annoncé que je me porterai partie civile. C’est pour cela qu’il profère des menaces. Mais quelles menaces, quels écrits ? S’il parle des échanges avec Frédéric Boitier pendant deux ans, alors quel est le problème ? Ce que je trouve intéressant dans cet article, c’est qu’il reconnaît et confirme que les contrats de cette année étaient faux. Jusqu’à présent, il le niait et il a fallu qu’on assigne les entreprises pour qu’on s’aperçoive que les contrats étaient faux. Il nous avait dit que les contrats de Général Electric étaient vrais mais qu’il ne savait pas qui les avait signé. Il se fout de nous depuis le départ. Qu’il nous dise avec qui il les a signés ! Quand entendu par la justice, il devra bien dire la vérité.’’ Après avoir vigoureusement démenti que lui, Jean-Pierre Davant et Jean-Michel Barrère étaient au courant et avaient couvert ses agissements, Antoine Nunes pense que ce qui inquiète Pascal Lescloupé, c’est sa famille. ’’Il est en train de ramer parce que ça doit être dur pour son pauvre père, qui est un honnête homme, d’entendre dire ça de son fils, il y a quinze jours lors de l’Assemblée Générale. Mais c’est la vérité !’’

Pascal Lescloupé invité à s’expliquer devant les partenaires et les actionnaires

Pour faire éclater cette vérité Antoine Nunes lance une proposition : ’’Je ne voulais plus en entendre parler et j’avais coupé les ponts avec lui depuis le 8 octobre, le jour de ses aveux mais je suis prêt à le recevoir à Trélut. S’il veut, on organise une réunion sous le chapiteau et il vient avec toutes ses soi-disant preuves, j’invite même M. Boitier, le Directeur Commercial, avec qui il était en relation pendant ces deux ans. Je serai moi aussi sur le podium avec Jean-Pierre Davant et on verra bien qui dit la vérité, devant l’ensemble de nos partenaires et de nos actionnaires ! Je le redis, Pascal Lescloupé nous a menti depuis le début. Il a fait de faux contrats de bout en bout, il a fait de fausses déclarations, il a fait de fausses garanties bancaires, le reste ce n’est que de l’esbroufe.’’

Jean-Jacques Lasserre