Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

SANTE EN MIDI-PYRENEES . Martin Malvy : « la santé est un droit fondamental, pas un privilège »

mercredi 5 octobre 2011 par Rédaction

Communiqué

Aujourd’hui se tenait à l’Hôtel de Région Midi-Pyrénées le 1er débat public en France consacré à la préparation d’un schéma régional de santé. Plus de 700 personnes ont assisté à cette journée d’échanges sur l’offre de soins et la désertification médicale en Midi-Pyrénées.

En ouverture de ce débat, Martin Malvy a notamment déclaré : « garantir l’égal accès de la population à la santé, sans distinction d’âge ou de ressources, quel que soit le lieu de résidence est un enjeu majeur pour les années à venir. La santé est un droit fondamental, pas un privilège. C’est un service public. Chaque citoyen doit pouvoir recevoir des soins de qualité. Mais cette évidence est loin d’être acquise. Les publics les plus fragiles renoncent aux soins, les retraités, les chômeurs, les actifs à faibles revenus. Selon le dernier baromètre santé d’Europ assistance, 29% des français interrogés ont renoncé à des soins au cours de l’année écoulée ; ce taux est l’un des plus élevés d’Europe !

Et 35% des étudiants de Midi-Pyrénées renoncent à des soins, dont 25% pour des raisons financières, et 18% des étudiants n’ont pas de complémentaire santé ».

« Face à cette situation - et bien que la santé relève de l’Etat - nous développons des actions de solidarités territoriales pour l’égalité d’accès de tous à la santé, y compris sur les territoires les plus reculés, a ajouté le président de Région. Les 20 maisons de santé pluridisciplinaires dont la Région soutient la création dans des zones rurales et déficitaires y contribuent notamment, tout comme les aides à l’installation de jeunes médecins en zones déficitaires et le développement des formations sanitaires et sociales ».