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ALAIN JARDEL : Pour moi, c’est un cadeau !

vendredi 26 mars 2010 par Rédaction

Il y a 25 ans, Alain Jardel qui entraînait le mythique BAC Mirande, avait songé venir à Tarbes qui faisait ses débuts au plus haut niveau. "L’idée était de transporter le niveau de jeu et l’expérience de Mirande à Tarbes." La chose n’avait pas pu se faire à l’époque et l’entraîneur gersois avait pris les rênes de l’équipe de France et Mirande a dû être dissous par manque de moyens financiers. Après 23 ans passés à la Fédération, Alain Jardel retrouve l’opportunité de diriger à nouveau une équipe de club. "Dans les années 90, j’ai été sollicité pour entraîner l’équipe de France mais je ne voulais pas laisser tomber mon bébé Mirande, car à l’époque ce n’était pas possible d’entraîner en club et en équipe nationale." Depuis quelques années, c’est chose faite puisque Pierre Vincent, l’entraîneur de Bourges, dirige l’équipe de France.

Avant toute chose Alain Jardel, qui a assisté au match contre Basket Landes, a tenu à rendre hommage à François Gomez. "A mon avis, le match a été gagné par le coaching. Il a remis des joueuses à l’endroit, qui jouaient complètement à l’envers, trop vite et qui ne jouaient pas suffisamment à l’intérieur et pour moi, c’est François qui gagne ce match." D’autant que les deux hommes se connaissent depuis de nombreuses années. "C’est un ami, un collègue, on a travaillé ensemble il y a une dizaine d’années chez les équipes de jeunes et j’ai tenu à l’appeler moi-même pour éviter tout malentendu."

 Depuis Mirande, vous n’avez pas entraîné une équipe de club, est-ce-que ça vous a manqué ?

"Au cours des 2 années qui ont suivi ma prise de fonction avec l’équipe nationale, ça m’a manqué mais au bout de 2 ans, je suis entré complètement dans la fonction. Ce sont effectivement deux métiers tout à fait différents, qui peuvent être complémentaires, qui ne sont pas du tout opposés, même si les intérêts, quelquefois, des uns sont différents des autres. Pour répondre à votre question, ça ne me manquait pas vraiment d’entraîner un club. Je finis cet Eté, avec l’équipe des 20 ans et moins, par le Championnat d’Europe et je ne m’étais guère projeté au delà de cette date. Je voudrais vous dire que je ne suis demandeur de rien dans cette affaire. Je n’ai pas savonné la planche de l’entraîneur en place..."

 Comment ça s’est fait ?

"Il y a moins d’un mois. Lorsqu’on m’a posé la question, franchement, j’ai été interloqué. Mais pour moi, c’est un véritable cadeau posé devant ma porte et je me suis posé la question de savoir si j’allais ou pas le prendre. C’était un vrai dilemme. La première question que j’ai posée, c’est quid de François Gomez ? On m’a répondu : La question est réglée, nous ne renouvelons pas son contrat. Je n’ai pas cherché à savoir pourquoi. J’ai demandé s’ils ne faisaient pas une erreur de casting et si ça ne risquait pas de fragiliser la fin de la saison. Ils m’ont assuré qu’ils me voulaient prioritairement et qu’ils s’y prenaient suffisamment tôt pour pouvoir me convaincre. J’ai pris conseil auprès de ma femme et de mes enfants et j’ai trouvé un appui absolu de la part de mes proches. J’ai averti mes amis de ma garde rapprochée, Claude Bergeot, Jacky Commeres, Yves Baratet et compagnie..., tous ont été d’un enthousiasme extraordinaire. Tous m’ont dit que c’était un truc formidable que j’allais faire et ça me motive d’autant plus..."

 Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

"Je suis très, très, heureux de la proposition d’entraîner le TGB la saison prochaine et je souhaite que l’équipe 2009-2010 mette la barre extrêmement haut et soit Championne de France pour la première fois. Ce sera un vrai challenge pour moi à relever l’an prochain. C’est sûr qu’aujourd’hui, il y a de l’agitation en coulisses concernant la composition de l’équipe de l’année prochaine. Il y a des clubs, et c’est normal, qui ne se gênent pas pour entrer en contact avec des joueuses qui sont extrêmement convoitées et qu’ont veut garder."

 Vous qui avez monté un club de A à Z qui est devenu triple champion de France, vous devez venir à Tarbes avec un projet ?

"Bien sûr, je viens avec un projet et je l’expliquerai lorsque le temps sera venu. Mais ce n’est pas un projet personnel, c’est un projet pour le basket féminin. Je ne viens pas à Tarbes pour faire de la démonstration, pour dire sortez-vous de là, vous allez voir ce que vous allez voir. Je viens avec mes idées, avec mes méthodes, ça c’est sûr, mais pour avoir des résultats. Quand mon ami Pierre Vincent est arrivé à Bourges, il est arrivé avec ses méthodes et on a vu le résultat. Quand Laurent Buffard est arrivé à Valenciennes, il a apporté ses méthodes et il est à Nantes avec ses méthodes. On va faire des choses un peu différentes en terme de travail, en terme d’occupation de l’espace du club..."

 Notamment dans la Formation ?

"C’est un de mes objectifs récurrents et pour la première fois je suis content de l’entendre de la part de mes voisins bigourdans car, il y a plusieurs années, on était complètement aux antipodes. Un des aspects qui m’a interpellé, c’est d’entendre Michel Uriarte me dire qu’il voudrait des Espoirs. C’est un discours qui m’a plu. Quand un Président me dit ça, c’est intéressant, j’ai prêté une oreille extrêmement attentive. Mais le chemin est très, très long, car les dés sont pipés à tous points de vue en terme de Formation en France. Maintenant, il y a une refonte des systèmes pyramidaux des compétitions et en particulier des Espoirs. Mais en basket féminin, on est en France d’une pauvreté absolue."

Jean-Jacques Lasserre