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Communiqué de la Coordination rurale de Midi-Pyrénées
mardi 24 avril 2012
par
auto;text-align:center;line-height:normal;mso-outline-level:2'><span
style='font-size:18.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:#7F7F7F;mso-themecolor:text1;mso-themetint:128;
mso-fareast-language:FR'>Le miroir aux alouettes de l’aide à l’engraissement
text-align:justify;line-height:normal'>
font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-language:FR'>
Alors que les formulaires de demande d’aide à l’engraissement de jeunes bovins
parviennent en ce moment aux éleveurs, la CR tient à faire savoir que cette
aide ne constitue en réalité qu’un moyen détourné d’offrir 8 millions d’euros à
une filière, sans que cela ne permette aux producteurs de viande bovine de
vivre de leur activité.
text-align:justify;line-height:normal;mso-outline-level:3'><span
style='font-size:13.5pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Inciter les éleveurs à toujours plus
produire pour déstabiliser le marché.
line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Pour
bénéficier de cette aide, il est nécessaire de produire au moins 50 jeunes
bovins mâles ou femelles. Ce seuil arbitraire exclut du dispositif de nombreux
éleveurs de bovins viande spécialisés, comme par exemple certains
naisseurs-engraisseurs. Ainsi, les éleveurs sont incités à s’endetter toujours
plus, pour produire toujours plus, sans pour autant améliorer la rentabilité de
leur exploitation. Ce modèle productiviste contribuera à déstabiliser le marché
en organisant la surproduction.
Pour la CR, ce n’est pas le nombre de jeunes bovins (JB) produits qui définit
la spécialisation ; en effet, beaucoup d’éleveurs produisent moins de 50 JB
mais sont producteurs de viande exclusivement. C’est à ces éleveurs
spécialisés, quel que soit le nombre de JB, que devraient revenir ces aides, en
attendant de pouvoir effectivement vivre des prix de vente.
text-align:justify;line-height:normal;mso-outline-level:3'><span
style='font-size:13.5pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Une enveloppe trop faible pour
garantir le revenu des éleveurs.
text-align:justify;line-height:normal'>
font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-language:FR'>L’objectif de cette aide n’est certainement pas
destiné à développer l’engraissement, car si c’est le cas, le compte n’y est
pas, comme l’avait déjà indiqué la CR au ministre dans un courrier du 22
février 2012 (<a
href="http://info.coordinationrurale.fr/t/65791/3303/4127410/194728/2802"
target="_blank"> mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>voir le
courrier ici mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>). Le
montant de l’enveloppe allouée à cette production est bien trop faible pour
espérer dynamiser ce secteur.
text-align:justify;line-height:normal;mso-outline-level:3'><span
style='font-size:13.5pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Une aide à la filière plutôt qu’aux
éleveurs.
text-align:justify;line-height:normal'>
font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-language:FR'>Comme l’a demandé la FNSEA, cette aide est hélas
soumise à la contractualisation de la production. Ainsi, pour bénéficier de quelques
euros, les éleveurs devront s’enchaîner à un abatteur ou à une coopérative. Les
modalités de l’aide avantagent outrageusement les OPC (Organisation de
Producteurs Commerciale) vis à vis des négociants et des OPNC (Organisation de
Producteurs Non Commerciale) qui ne pourront pas proposer de contrat. Hormis
des engagements éleveurs-abatteurs, seules les adhésions aux coopératives
contractualisant avec un abatteur pourront servir de justificatifs aux
éleveurs. Une fois les éleveurs engagés dans ces démarches, qu’est ce qui
empêchera les OPC de récupérer par les prix le montant de cette aide, comme
cela à déjà été le cas par le passé avec d’autres aides ?
Alors que l’exportation a permis une augmentation des cours depuis 2011, cette
aide ne concernant que les JB abattus en France, bloquera une partie de la
production et réduira d’autant nos capacités à exporter, affaiblissant ainsi ce
contre-poids face aux grands groupes d’abattage.
style='font-size:18.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:#7F7F7F;mso-themecolor:text1;mso-themetint:128;
mso-fareast-language:FR'>Le miroir aux alouettes de l’aide à l’engraissement
mso-fareast-language:FR'>
Alors que les formulaires de demande d’aide à l’engraissement de jeunes bovins
parviennent en ce moment aux éleveurs, la CR tient à faire savoir que cette
aide ne constitue en réalité qu’un moyen détourné d’offrir 8 millions d’euros à
une filière, sans que cela ne permette aux producteurs de viande bovine de
vivre de leur activité.
style='font-size:13.5pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Inciter les éleveurs à toujours plus
produire pour déstabiliser le marché.
bénéficier de cette aide, il est nécessaire de produire au moins 50 jeunes
bovins mâles ou femelles. Ce seuil arbitraire exclut du dispositif de nombreux
éleveurs de bovins viande spécialisés, comme par exemple certains
naisseurs-engraisseurs. Ainsi, les éleveurs sont incités à s’endetter toujours
plus, pour produire toujours plus, sans pour autant améliorer la rentabilité de
leur exploitation. Ce modèle productiviste contribuera à déstabiliser le marché
en organisant la surproduction.
Pour la CR, ce n’est pas le nombre de jeunes bovins (JB) produits qui définit
la spécialisation ; en effet, beaucoup d’éleveurs produisent moins de 50 JB
mais sont producteurs de viande exclusivement. C’est à ces éleveurs
spécialisés, quel que soit le nombre de JB, que devraient revenir ces aides, en
attendant de pouvoir effectivement vivre des prix de vente.
style='font-size:13.5pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Une enveloppe trop faible pour
garantir le revenu des éleveurs.
mso-fareast-language:FR'>L’objectif de cette aide n’est certainement pas
destiné à développer l’engraissement, car si c’est le cas, le compte n’y est
pas, comme l’avait déjà indiqué la CR au ministre dans un courrier du 22
février 2012 (<a
href="http://info.coordinationrurale.fr/t/65791/3303/4127410/194728/2802"
target="_blank"> mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>voir le
courrier ici mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>). Le
montant de l’enveloppe allouée à cette production est bien trop faible pour
espérer dynamiser ce secteur.
style='font-size:13.5pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Une aide à la filière plutôt qu’aux
éleveurs.
mso-fareast-language:FR'>Comme l’a demandé la FNSEA, cette aide est hélas
soumise à la contractualisation de la production. Ainsi, pour bénéficier de quelques
euros, les éleveurs devront s’enchaîner à un abatteur ou à une coopérative. Les
modalités de l’aide avantagent outrageusement les OPC (Organisation de
Producteurs Commerciale) vis à vis des négociants et des OPNC (Organisation de
Producteurs Non Commerciale) qui ne pourront pas proposer de contrat. Hormis
des engagements éleveurs-abatteurs, seules les adhésions aux coopératives
contractualisant avec un abatteur pourront servir de justificatifs aux
éleveurs. Une fois les éleveurs engagés dans ces démarches, qu’est ce qui
empêchera les OPC de récupérer par les prix le montant de cette aide, comme
cela à déjà été le cas par le passé avec d’autres aides ?
Alors que l’exportation a permis une augmentation des cours depuis 2011, cette
aide ne concernant que les JB abattus en France, bloquera une partie de la
production et réduira d’autant nos capacités à exporter, affaiblissant ainsi ce
contre-poids face aux grands groupes d’abattage.
Rédaction
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