Cantonales : « Ce n’est pas une élection politique, il ne s’agit pas de voter pour le Président de la République mais pour ceux qui vont gérer le département ! » a déclaré Gérard Trémège

Une dernière réunion publique de soutien aux trois candidats UMP aux cantonales sur Tarbes 1, 2 et 5 a eu lieu hier soir dans la salle des fêtes de la mairie de Tarbes. C’est devant une salle comble de sympathisants et militants que Gilles Craspay, Andrée Doubrère et David Larrazabal ont tenu leurs derniers propos de campagne.

Avant de leur donner la parole, Gérard Trémège a rendu d’abord hommage aux deux jeunes candidats UMP, Myriam Mendès et Fréderic Cieutat, « pour qui ces élections ont été le baptême du feu et qui ont mené une campagne digne et courageuse », avant de remercier vivement « tous ceux qui pendant des mois ont accompagné les candidats dans leur campagne. »

Puis il a salué « la campagne exemplaire menée par les trois candidats : les résultats sont là. Il est clair que les Tarbais ont conscience du travail accompli par l’équipe municipale. Mais le problème est l’abstention : nous avons perdu quelque 1500 voix sur les trois cantons entre 2004 et 2011… il faut que nous les retrouvions dimanche prochain et nous pensons que le travail que nous avons effectué cette semaine auprès de ceux qui ont oublié de voter sera payant ! »

Et d’insister : « Ce n’est pas une élection politique, il ne s’agit pas de voter pour le Président de la r République mais pour ceux qui vont gérer le département ! » Après avoir lu leurs tracts et mis en avant le « vide sidéral des bilans et projets des candidats sortants », Gérard Trémège en a appelé ensuite à la cohérence : « Les électeurs ne sont pas idiots : d’un côté à Bordères le socialiste Daniel Frossard ne veut pas se désister pour le communiste Jean Buron et à Tarbes les élus municipaux appellent d’une même voix à battre les élus de droite, comme si ça ne les gênait pas ce qui se passe à Bordères ! Si les électeurs communistes en ont une paire (sic !) ils ne voteront dimanche ni pour Palmade, ni pour Dubarry, ils resteront chez eux ou iront à la pêche ; c’est çà l’honnêteté politique ! »

Et de conclure : « Une élection est une aventure humaine extraordinaire et nous vivons en ce moment avec la glorieuse incertitude des résultats : cette angoisse, j’espère qu’elle va se transformer en allégresse et que le grand chelem sera pour nous dimanche soir ! »

Gilles Craspay, en tête au 1er tour devant Jean Pierre Dubarry sur Tarbes 1, s’est ensuite exprimé le premier : « C’est une élection locale, l’élu va représenter la ville au département car le suivi des affaires de Tarbes doit aussi se faire au Conseil général. La plus importante des compétences du Conseil général est le domaine social et a en son sein la prise en charge du problème du 3ème âge : on demandera qu’il soit pris à bras le corps par le Conseil général… l La clé c’est vous qui l’avez, il faut une mobilisation massive des abstentionnistes pour gagner tous les trois ! »

Puis David Larrazabal a ensuite confié que certains avaient pensé qu’il ne passerait pas le 1er tour avec une adversaire comme Chantal Robin Rodrigo… : Je suis bien là et je compte gagner contre le « coucou arlésien » (NDLR : Chantal Robin Rodrigo), ce nuisible qu’on ne voit dans le canton qu’une fois tous les six ans… Elle se dit même étonnée de la transformation du canton …elle a pu faire ce qu’elle a voulu sur le canton pendant treize ans et elle n’a rien fait, si ce n’est gêner pendant six ans avec ses partenaires la rénovation de Brauhauban ou s’opposer à la réalisation de l’épicerie sociale par la mairie. Enfin, elle vient d’appeler à voter pour le communiste Jean Buron alors qu’elle a signé les accords PS/PRG : on peut en tirer des leçons, elle qui nous attaque sur nos appartenances politiques ! »

Quant à André Doubrère, elle est revenue sur les chiffres des votants obtenus par son adversaire Jean-Claude Palmade : « Sur 2220 votants, il n’a eu que 800 voix ! Ce n’est pas beaucoup pour un conseiller général qui sévit sur le canton 5 depuis 13 ans ! Et quand on lui demande de présenter un bilan, il ne sait que donner le catalogue de ses projets ! Les gens que nous avons rencontrés chez eux nous ont parlé logement, emploi, dépendance, santé, environnement... : ils nous identifient bien comme élus de terrain et nous avons même rencontré des socialistes qui nous ont dit voter pour nous aux élections municipales ! »

Après avoir rappelé les actions menées en tant qu’adjointe aux affaires sociales telles que crèches ou épicerie sociale, entre autres, Andrée Doubrère a souhaité mettre en avant le sujet de l’hôpital : « Je pense qu’il faut laisser l’hôpital à Tarbes et le rapprocher des cliniques pour travailler ensemble, tout en conservant des pôles d’urgence et de proximité à Lourdes, Lannemezan… » Et de conclure : « C’est un dernier appel au secours que je vous lance pour nous trois, mes amis : venez voter et faites voter dimanche ! »

Josiane Perez