Polyclinique de l’Ormeau : communiqué de la direction

La Polyclinique de l’Ormeau connaît une grève à l’initiative de la CGT qui a pour effet de pénaliser l’accès aux soins aux tarbaises et tarbais.

Devant la multitude des propos, parfois mensongers, parfois mal informés, la direction souhaite apporter les précisions suivantes :

1. Sur la prise en charge des patients
La polyclinique affiche à ce jour un taux de gréviste quotidien de 45%.

Afin de garantir la sécurité des patients qui nous ont fait confiance, et sous le contrôle de l’Agence régionale de santé, notre organisme de tutelle, nous avons regroupé nos activités sur le site de la clinique Ormeau centre. Les professionnels présents, non-grévistes et réquisitionnés, garantissent des prises en charge de qualité et une sécurité des soins conformes à nos obligations.

Des propos violents ébranlent la réputation de l’ensemble des acteurs œuvrant au sein de la polyclinique. Pour cela, nous tenions à renouveler toute notre confiance à l’ensemble des praticiens et des professionnels de l’établissement qui chaque jour, garantissent aux patients des Hautes-Pyrénées et ses alentours, une qualité de prise en charge sans faille.

2. Sur le mouvement et la négociation

Le mouvement de grève a été décrété tandis que les négociations salariales venaient juste de débuter. A aucun moment, contrairement à ce qui a pu être dit, la direction n’a rompu les négociations. Les représentants de la direction ont, depuis le début, tous les pouvoirs nécessaires à l’animation de négociations justes et loyales. En revanche, la direction ne peut accéder à la demande d’une augmentation des salaires de 25%, comme le demande le syndicat, demande à laquelle s’ajoute l’obtention d’une prime de 1600 euros nets. Il en va sur ces points de la pérennité de l’établissement.

Nous souhaitons aujourd’hui que chacun revienne à la raison pour proposer des solutions viables. Nous veillerons, à la suite de ce mouvement aujourd’hui dévastateur, à regagner un climat apaisé où chacun respecte les positions de l’autre, gréviste ou non gréviste, pour continuer à offrir en toute sécurité aux patients les soins de qualité qu’ils attendent.