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TPR : bilan de la phase aller
Un bilan sportif correct faussé par les sanctions
Afin de ne pas fausser la performance sportive des joueurs, nous avons fait le choix de faire le bilan des résultats obtenus sur le terrain durant cette Phase Aller marquée par les sanctions de la DNACG. Comptablement, en tenant compte des 15 points de retraits, le TPR est bon dernier avec 17 points et relégable d’office quel que soit son classement final.* Au plan sportif, les Tarbais avec 7 victoires et 4 bonus, sont dans les clous des saisons précédentes. Sans les 15 points de pénalité, le TPR compterait 32 points et occuperait la huitième place à 5 points de la cinquième place qualificative ! Les Tarbais compteraient 1 point de plus que la saison dernière et 2 points de moins qu’il y a deux saisons. Avec 7 victoires les Tarbais font aussi bien que l’an passé et mieux qu’il y a deux ans (6 victoires, 1 nul). Avec trois défaites à Trélut (Carcassonne, Bourgoin-Jallieu, Albi) les Tarbais comptent deux défaites de plus que ces deux dernières saisons. Avec deux victoires en déplacement (Dax et Narbonne) les Tarbais font mieux que l’an passé (1 victoire) et qu’il y a deux ans (1 nul). Au niveau des bonus, les Bigourdans avec 4 bonus font mieux que l’an dernier (3 bonus) mais nettement moins bien qu’il y a deux (8 bonus dont 4 offensifs).
*Avant les décisions de la FFR et des autres recours
Un recrutement performant
En deux saisons le pack tarbais a été chamboulé avec les pertes de Garcia, Muzzio, Pointud, Coetzer, Sirbe, Bernard, Chkaidze, Fono, il y a deux ans et de Domolaïlaï, Bézian, Haddon, Basauri, Toureau, l’an dernier. En tout un pack complet à renouveler dans toutes ses lignes ! Les recrues 2014, Schuster, Costa-Repetto, Timani, Veyret et Stroé, se sont imposées. Seuls Antonescu, pourtant international roumain, et Koberidze, n’arrivent pas pour diverses raisons à s’imposer. Les nouveaux Giudicelli, Negrotto, Boukerou, Lockley, Garrault se sont rapidement intégrés et sont devenus des valeurs sûres, voire indispensables comme Lockley et Garrault. Le jeune Tuimalo, malgré de belles promesses, n’a pas encore réussi à s’imposer. Frédéric Garcia, en moins de deux saisons, a réussi à reconstruire un pack redoutable et redouté, dont la puissance est reconnue par tous les techniciens de la Pro D2. Les lignes arrières ont été, elles aussi, profondément remaniées. Aux départs de Iribaren et de Delaï en 2014 se sont rajoutés ceux de Moeke, de Siale, de Thuries et de Chevtchenko à l’inter-saison. Tranier et Poet, arrivés comme joker médicaux en cours de saison dernière, sont devenus des titulaires indiscutables, tout comme Vergallo arrivé l’an passé. Les autres recrues de 2014, se sont plus ou moins imposées comme Poitrenaud, Lamotte, Demai-Hamecher, Queheille ou Cocagi, qui a su saisir sa chance lors des deux derniers matchs. Cette année, Smit, malgré des blessures récurrentes, s’est imposé à l’arrière. Roussarie est une doublure de luxe et Vinusa, malgré son statut de titulaire, n’a pas inscrit le moindre essai en quinze journées.
Tarbes décimé par les blessures
Au cours de cette Phase Aller, le TPR, n’a pas été épargné par les blessures. Mirtskhualava, un des meilleurs piliers droit de la Pro D2, n’a pratiquement pas joué. Koberidze collectionne les blessures depuis son arrivée. Casals a été gravement blessé en début de saison. Timani, Boukerou, Grobler et Veyret ont souvent été indisponibles. Manu et Timani ont manqué la fin des matchs Aller. Derrière Vergallo, Smit, Poitrenaud, Rubio, Lamotte, Cabanne, ont connu divers pépins physiques, Veau et Laharrague, blessés, ont manqué le début de saison. Ce qui explique peut-être un début de saison raté avec les couacs à domicile contre Carcassonne et Bourgoin-Jallieu. Les Tarbais inconstants ont alterné le bon et le moins bon jusqu’au funeste 24 novembre avec les 15 points de pénalité et la rétrogradation automatique en fin de saison. Le TPR avec 17 points est passé de la dixième place à la dernière place avec 2 points.
Révoltés par l’injustice
Les Tarbais, révoltés par cette injustice, ont répliqué en s’imposant à Narbonne (19-22) laissant échapper le bonus offensif une poignée de secondes avant la sirène. La semaine suivante contre Albi, ils étaient crucifiés par un essai en toute fin de match sur un contre assassin 12-16. La transformation du bord de touche privait Tarbes de l’emporter sur une pénalité et l’obligeait à tenter en vain la pénaltouche de la gagne. Sans cette transformation le TPR aurait pu l’emporter sur le fil, 15-14. Après la malchance les Tarbais ont subi un véritable hold-up arbitral à Mont-de-Marsan 21-19. Loin de sombrer après ces deux coups du sort, les joueurs remettaient le bleu de chauffe pour arrêter Biarritz (22-13) qui restait sur quatre victoires consécutives. La malchance repointait le bout de son nez à Colomiers (19-16) avec trois échecs, contre deux à Skréla, qui ont coûté au minimum le match nul. Lors de la dernière journée, Bayonne est tombé sous la révolte tarbaise. Le TPR a inscrit en six rencontres autant de points qu’en neuf journées.
Calendrier de la Phase Retour
La Phase Retour débute ce vendredi à Perpignan (22/01) avec au programme la réception de Narbonne (29/01) et le déplacement à Béziers (5/02).
Après une mini-trêve le TPR se déplacera deux fois de suite à Albi (26/02) et à Biarritz (4/03) et recevra Mont-de-Marsan (19/02) et Aurillac (11/03)
Deuxième trêve avant d’attaquer un troisième bloc de cinq matchs. Le TPR se rendra à Carcassonne (25/03), puis recevra en suivant Colomiers (1/04) et Lyon (8/04) avant d’aller à Bayonne (15/04) et d’accueillir Montauban (22/04)
Dernière trêve avant le dernier bloc de trois rencontres contre des adversaires directs pour le maintien. Tarbes ira à Aix (6/05), recevra Dax (13/05) puis terminera à Bourgoin-Jallieu (20/05).
Chiffres clés
Victoires et nuls à l’extérieur :
Lyon : 6 victoires
Albi : 4 victoires
Béziers : 3 victoires, 1 nul
Bayonne, : 2 victoires, 1 nul
Aurillac, Perpignan, Tarbes : 2 victoires
Colomiers : 1 victoire, 1 nul
Montauban, Bourgoin-Jallieu, Biarritz, Carcassonne, Dax : 1 victoire
Mont-de-Marsan, Narbonne, Aix : 0
Lyon avec six victoires bat le record précédent détenu par Pau et lui-même qui était de 5 victoires.
Défaites et nuls à domicile :
Lyon, Aurillac, Bayonne : 0 défaite
Béziers, Narbonne, Mont-de-Marsan : 1 défaite
Perpignan, Colomiers : 1 défaite, 1 nul
Montauban, Bourgoin-Jallieu : 2 défaites
Albi : 2 défaites, 1 nul
Biarritz, Carcassonne, Aix, Tarbes : 3 défaites
Dax : 4 défaites
Trois équipes invaincues comme en lors de la saison 2012-2013 (Oyonnax, Pau, Albi)
Bonus offensifs :
Lyon : 6 BO
Béziers, Bayonne, Aurillac : 3 BO
Mont-de-Marsan, Biarritz : 2 BO
Albi, Perpignan, Colomiers, Narbonne, Bourgoin-Jallieu : 1 BO
Montauban, Carcassonne, Dax, Aix, Tarbes : O BO
Avec 6 bonus offensifs le LOU égalise son record et celui d’Oyonnax. L’an passé Pau n’avait réussi que 4 bonus offensifs.
Bonus défensifs :
Narbonne, Bourgoin-Jallieu : 5 BD
Perpignan, Tarbes : 4 BD
Bayonne, Aurillac, Montauban, Mont-de-Marsan, Carcassonne, Dax : 3 BD
Lyon, Albi, Biarritz, Aix : 2 BD
Béziers, Colomiers : 1 BD
Attaque
1 Lyon : 504 points
2 Béziers : 417 points
3 Aurillac : 390 points
4 Bayonne : 380 points
5 Perpignan : 327 points
6 Biarritz : 315 points
7 Narbonne : 309 points
8 Dax : 294 points
9 Montauban : 288 points
10 Mont-de-Marsan : 286 points
11 Colomiers : 284 points
12 Albi : 281 points
13 Tarbes : 274 points
14 Bourgoin-Jallieu : 270 points
15 Aix : 268 points
16 Carcassonne : 257 points
Défense
Lyon : 247 points
2 Albi : 274 points
3 Biarritz : 285 points
4 Béziers : 303 points
5 Bourgoin-Jallieu : 309 points
6 Tarbes : 311 points
7 Perpignan : 314 points
8 Bayonne, Aurillac : 317 points
10 Narbonne : 322 points
11 Mont-de-Marsan : 323 points
12 Colomiers, Montauban : 339 points
14 Dax : 367 points
15 Carcassonne : 378 points
16 Aix : 399 points
Classement fin matchs Aller
1 Lyon : 60 points (13 victoires, 8 bonus)
2 Béziers : 46 points (10 victoires, 1 nul, 4 bonus
3 Bayonne : 44 points (9 victoires, 1 nul, 6 bonus)
4 Aurillac : 42 points (9 victoires, 6 bonus)
5 Albi : 37 points (8 victoires, 3 bonus)
6 Perpignan : 35 points (7 victoires, 1 nul, 5 bonus)
7 Colomiers : 34 points (7 victoires, 2 nuls, 2 bonus)
8 Montauban : 31 points (7 victoires, 3 bonus)
9 Narbonne : 30 points (6 victoires, 6 bonus)
10 Bourgoin-Jallieu : (6 victoires, 6 bonus)
11 Mont-de-Marsan : 29 points (6 victoires, 5 bonus)
12 Biarritz : 28 points (6 victoires, 4 bonus)
13 Carcassonne : 27 points (6 victoires, 3 bonus)
14 Dax : 23 points (5 victoires, 3 bonus)
15 Aix : 22 points (5 victoires, 2 bonus)
16 Tarbes : 17 points (7 victoires, 4 bonus)
Classement et historique
Le Champion d’Automne, à l’exception de 2005 et de 2011, est toujours monté. Lyon avec 60 points, à 1 point du record d’Oyonnax et de Montauban, est pratiquement en Top 14. D’autant que son second pointe à 14 longueurs... L’an passé Pau, plus petit Champion d’Automne depuis 11 ans, avec 49 points n’avait que 6 points d’avance. Il y a deux ans, Lyon 56 points, (12 victoires, 3 défaites) avait sept points d’avance sur Pau et Agen. Oyonnax détient le record, avec 61 points (13 victoires, 1 défaite et 1 nul) et 15 points d’avance sur le second. Il faut remonter à 2006 et à l’épopée de Montauban, 60 points et 15 points d’avance, pour retrouver pareil écart. Mais les Montalbanais avaient perdu 2 matchs. En 2007, Auch 59 points, avait fait mieux au niveau de la domination, avec 14 victoires pour 1 seule défaite. En 2008 Toulon, 57 points, avait 7 points d’écart. En 2010 Agen, 57 points, comptait 10 points d’avance. En 2009, le Racing 49 points, mais un match en retard gagné par la suite (54 points), avait 5 points de marge. En 2005, Toulon 2ème avec 54 points, qui était à 2 points de Montauban, lors de la 15ème journée, avait finalement terminé 1er. En 2011, Albi 53 points, avait 4 points d’avance sur Lyon qui a finalement terminé en tête. En 2012, Grenoble 52 points, avait 6 points d’avance. A noter qu’à l’exception de 2005 et de 2011, toutes les équipes Championnes d’Automne sont montées directement en Top 14.
Historique des montées
La aussi, les statistiques sont nettes, toutes les équipes classées dans les cinq premières à l’issue de la Phase Aller sont montées, à l’exception de 2010 et de l’an passé où Agen 34 points (7 victoires, 6 bonus) est monté alors qu’il était 9ème à 5 points du Top 5. C’est Biarritz second avec 43 points qui avait finalement terminé 7ème. Perpignan (41 points), Albi (40 points) et Mont-de-Marsan (39 points) ont disputé les demi-finales. Il y a deux ans, derrière Lyon (56 points), Pau et Agen (49 points), La Rochelle (46 points) et Narbonne (39 points) étaient demi-finalistes. Il y a trois ans, derrière Oyonnax (61 points), La Rochelle (46 points), Aurillac (45 points), Pau (44 points) et Brive (42 points), étaient demi-finalistes. A l’exception de 2010, (où La Rochelle 6ème avec 37 points était à 4 points de la cinquième place), toutes les équipes qui sont montées étaient classées dans les cinq premiers à l’issue des matchs Aller. D’autres équipes ont réussies à se glisser dans les cinq premiers après une belle remontée comme Pau 11ème, avec 31 points, à 10 points de la cinquième place en 2010, et qui avait finalement terminé second !!! Mais ces équipes n’ont pas réussi à s’imposer dans les phases finales.
Historique des descentes
L’an dernier Bourgoin-Jallieu (15ème avec 21 points dont 5 points de pénalité) et Narbonne (16ème avec 21 points) s’étaient sauvés. Bourgoin avait terminé 13 ème avec 52 points et Narbonne 14ème avec 50 points. Massy (16ème avec 26 points) et Dax (14ème avec 22 points) à la fin des matchs Aller ont été relégués. Dax (15ème avec 47 points) a été finalement repêché et Massy a terminé 16ème avec 41 points. Une double exception, car à part Carcassonne, il y a deux ans, (15ème avec 21 points à égalité avec Bourg-en-Bresse), Béziers en 2012-2013 (15ème avec 17 points et 3 points de retard sur le 14ème), Dax en 2010-2012 (15ème avec 21 points et 5 points de retard), Tarbes en 2007-2008 (15ème avec 17 points et 2 points de retard) et Mont-de-Marsan en 2005-2006 (15ème avec 24 points et 1 point de retard), toutes les autres équipes, classées 15èmes et 16èmes après la phase Aller, ont terminé aux deux dernières places. Mais plusieurs avant-derniers, à l’exemple de Béziers en 2011-2012, ont été sauvés par la relégation financière de clubs mieux classés.
Records de points des montées directes et des maintiens
A titre d’exemple, si le record de points de la montée directe est à l’actif de de Lyon en 2015 et de Montauban en 2006, avec 117 points, le record du maintien est détenu par Narbonne 14ème avec 59 points en 2012. Le « meilleur » relégué est Colomiers (55 points en 2011) et le « plus mauvais » est Périgueux (15 points en 2005).
Les autres montées directes se sont décidées à 111 points (Oyonnax 2013), 110 points (Auch 2007), à 107 points (Toulon 2005 et Racing 2009), à 106 points (Toulon 2008), à 105 points (Grenoble 2012, Agen 2010 ) et à 101 points (Lyon 2011). L’an dernier, Pau est monté avec 94 points.
Les autres maintiens se sont jouées à 55 points (Grenoble 2007 et Dax 2011, à égalité avec Colomiers qui a été rétrogradé), à 53 points (Aix 2006), à 50 points (Carcassonne 2014), à 49 points (Dax 2013), à 48 points (Aix 2005), à 47 points (Colomiers 2009), à 45 points (Tarbes 2008 et Colomiers 2010)...
Jean-Jacques Lasserre
Rédaction
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