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Sans une nouvelle gouvernance du dossier « ours brun », la profession agricole maintient le boycott des instances de concertation du Plan Ours (Communiqué)

mardi 13 avril 2021 par Rédaction

Il y a un an déjà, le Président Emmanuel Macron avait pris des engagements auprès de la profession agricole sur l’instauration d’une nouvelle gouvernance décisionnelle du dossier ours brun constituée exclusivement des représentants élus de nos territoires pyrénéens.

Ces engagements peinent à se concrétiser. Pire, les services de l’Etat se sont employés à conforter d’une part le groupe « ours et pastoralisme » pourtant largement décrié par sa composition et l’échec cuisant de sa feuille de route et d’autre part à le dupliquer dans chaque département pyrénéen en y associant des structures et diverses associations qui n’ont ni la compétence, ni la légitimité pour débattre du devenir du pastoralisme.

Au mépris des propositions constructives et engageantes de la profession agricole, articulées autour d’une nouvelle gouvernance, d’une meilleure gestion de la population ursine et d’une plus grande impartialité dans les procédures de constats et d’indemnisations des dégâts (Cf. « Une nouvelle gouvernance pour des Pyrénées en paix »), le Gouvernement s’obstine dans une politique inopérante, coûteuse pour les finances publiques et dramatique pour celles et ceux qui vivent cette impossible cohabitation au quotidien sur les estives. Plus incompréhensible encore, il s’attache à appliquer coûte que coûte la conditionnalité des indemnisations à la mise en place des mesures de protections pourtant reconnues comme inefficaces.

Dans ce contexte délétère, comment envisagez-vous le renouvellement des générations en agriculture dans ces territoires qui en auront pourtant tellement besoin dans les 10 prochaines années ? Quel avenir, quelle visibilité proposez-vous aux jeunes qui seraient désireux de s’installer ?

Comment la profession agricole, avec si peu d’audience depuis 25 ans sur ce dossier, aurait-elle la naïveté de prendre part à ces énièmes instances de concertation stérile, où la rare prolificité se cantonne à la démographie ursine ? Vous l’aurez compris, sans avancées claires sur ses demandes visant l’arrêt du Plan Ours et l’installation d’une nouvelle gouvernance de ce dossier, la profession agricole ne participera ni à la réunion du groupe ours et pastoralisme du 13 avril, ni aux Comités départementaux hormis les commissions traitant exclusivement des constats et indemnisations des dégâts conformément aux missions d’accompagnement et d’appui des chambres d’agricultures et des syndicats auprès de leurs mandants