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Toujours face au mur, les salariés de “Tarbes Industry” exigent des garanties pour assurer un avenir à l’entreprise
Pour rappel : Les salariés de Tarbes Industry ont alerté la ministre des Armées le 28 mai dernier sur leur situation et celle de leur entreprise. L’ancien site Vallourec-Altifort de Tarbes a été racheté le 10 janvier dernier par Franck Supplisson pour le prix de 1000 € à la barre du tribunal de commerce de Paris contre l’avis du procureur de la République qui avait souligné l’absence de garanties apportées par le repreneur de l’entreprise. Les représentants des salariés avaient également fait état lors de l’audience de leurs réserves au regard de l’absence d’implication financière de Monsieur Supplisson et de projet industriel. En dépit des marchés attribués par le groupe Nexter sur deux ans, ces inquiétudes perdurent, l’entreprise ayant été dans l’obligation de recourir à un prêt garanti par l’Etat pour assumer ses charges courantes et notamment salariales. Autant d’éléments qui, faute d’assise financière suffisante, font peser une incertitude totale quant à l’avenir de l’entreprise et qui ont provoqué le départ de 4 salariés portant les effectifs à 24 dont seulement 12 travailleurs d’atelier.
Les salariés sont également confrontés à la volonté du chef d’entreprise de ne pas respecter les termes des conditions de la reprise du personnel actées par le tribunal de commerce. Pour les salariés il est impossible d’accepter l’attitude actuelle de leur employeur qui ne donne pas de perspective d’avenir et entretient sciemment un climat de défiance à l’égard des représentants du personnel.
Après l’annulation d’une première rencontre qui devait avoir lieu la semaine dernière, ce lundi 15 juin à 14h30 en préfecture étaient reçus les représentants du personnel et le représentant de l’UD CGT 65 pour une audio conférence avec le délégué interministériel aux restructurations d’entreprises (M. Marc Glita).
« Nous attendons des pouvoirs publics, qui sont déjà intervenus pour soutenir le plan de reprise de Franck Supplisson, qu’ils nous apportent des réponses et des garanties quant à notre avenir et celui de nos familles ».
A l’issue de la réunion en préfecture, Benjamin Duez, délégué syndical CGT de l’entreprise entouré de personnels et de José Navarro, de l’UD CGT 65 ont indiqué que les réponses étaient très floues, que Franck Supplisson jouait beaucoup sur le Covid en ce qui concerne les partenariats qu’il devait faire pour la diversification et qui sont en échec.
« Le préfet s’est engagé à organiser une table ronde avec notre dirigeant, les personnes de la DGA pour réinstaurer un dialogue social, ce qui n’existe plus aujourd’hui. On s’attendait à mieux, nous sommes toujours face au mur et le savoir faire est en train de disparaître », souligne Benjamin Duez.
José Navarro indique que 6 mois après la reprise de l’entreprise, le projet de financement n’est toujours pas connu et que l’Etat avait le droit de demander un certain nombre de garanties à ce monsieur. « Nous allons relancer, nous voulons des réponses et de la perspective ».
Nicole Lafourcade
Rédaction
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