Selma, l’épopée de Martin Luther King, au CAC de Séméac vendredi, avec le Ciné des CE et des COS
La lutte du pasteur Martin Luther King pour les droits civiques des Noirs, dans les Etats-Unis des années 1950 et 1960 : tel est le propos du film « Selma », projeté vendredi 10 février à 20h30 au Centre Albert Camus de Séméac. Une soirée proposée par l’équipe du « Ciné des CE et des COS des collectivités territoriales », au prix unique de 2 euros. Le professeur d’histoire José Cubéro animera le débat avec le public après la séance de cinéma.
« Nous avons choisi de présenter ‘Selma’, le film d’Ana Duvernay, qui évoque la lutte des Noirs aux Etats-Unis pour obtenir le droit de vote. Selma est le lieu où s’est déroulée une marche de protestation, en 1965, notamment à l’initiative de Martin Luther King ». Annie Baylac, Chantal Menaud et Robert Tamburello, de l’équipe du « Ciné des CE et des COS des collectivités territoriales », invitent le public bigourdan à un voyage sur les traces du célèbre pasteur américain. Un choix symbolique, quelques semaines après la prise de pouvoir du président Donald Trump aux Etats-Unis. Le film « Selma », qui a été nominé à trois reprises aux Oscars, sera projeté pour le prix d’entrée de 2 euros au Centre Albert Camus de Séméac, vendredi 10 février à 20h30. Un débat suivra la séance de cinéma, animé par José Cubéro, professeur d’histoire à l’Université du Temps Libre de Tarbes.
« La première loi condamnant la ségrégation dans les établissements scolaires aux Etats-Unis date de 1954 », raconte José Cubéro. « Mais elle ne concernait que la ville de Little Rock, en Arkansas. L’étudiant noir concerné par cette loi a dû se rendre à l’université entouré d’un cordon de policiers, pour assurer sa protection ! Puis, en 1955, Rosa Parks a refusé de laisser sa place à un blanc dans un bus de Montgomery, dans l’Alabama. Cet acte de résistance a été le signal de la révolte civique des Noirs américains ». José Cubéro évoque aussi les sittings de protestation organisés à Birmingham, en Alabama. « La police les a réprimés avec une violence extrême. Le chef de la police était un membre du Ku Klux Klan ». Martin Luther King prononce ensuite, l’été 1963, son célèbre discours, « I have a dream », à l’issue d’une manifestation qui réunit plus de 250 000 personnes. « Il prônait une résistance non-violente, un peu à la manière de Gandhi. Mais il se demandait toujours s’il avait raison d’exposer les personnes sans défenses à une répression violente », souligne José Cubéro. Le pasteur Luther King s’est à nouveau posé la question lors de la marche de Selma, en 1965. Un événement majeur qui a conduit le président des Etats-Unis de l’époque, Lyndon Johnson, à accorder enfin le droit de vote aux Noirs. Cette longue lutte pour la dignité et le respect des droits civiques a placé sur orbite d’autres grandes figures au sein de la population afro-américaine : Malcolm X, le boxeur Mohamed Ali, Angela Davis, et plus tard, Barack Obama. « Selma » est l’occasion de redécouvrir cette histoire, par le prisme du septième art.
Rédaction
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