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CFA : Justice pour les salariés licenciés !
Les résultats de l’audit réalisé sur le CFA de Tarbes par la région Midi Pyrénées viennent de tomber.
Et que montrent-t-ils ?
D’abord, que le centre d’apprentissage souffre effectivement d’un déficit structurel, comme c’est le cas dans l’ensemble des CFA de Midi Pyrénées.
Ensuite, que la solution choisie par l’équipe dirigeante reste arbitraire. Le Président Malvy souligne lui-même que « le redressement aurait s’accompagner de d’autres mesures, telles que la réduction des charges de sous-traitance, la conduite d’actions pour augmenter le nombre d’apprentis et obtenir des ressources supplémentaires… »
Messieurs Pugès et Gayri ont préféré amputer la masse salariale avec un plan social, qui leur a en plus permis de mettre hors d’état de nuire, quelques « troublions » qui remettaient en cause leurs pratiques. Pourtant, à les entendre c’était la seule issue viable, et ceux qui la contestaient, élus ou militants de gauche ne pouvaient qu’agir au nom d’un dogmatisme forcené ou par considération électoraliste.
Les arroseurs arrosés. L’audit a au moins le mérite de remettre comme on dit, les pendules à l’heure. Les licenciements prononcés au CFA de Tarbes sont un remède pire que le mal. Non seulement ils ne vont pas suffire à redresser le déséquilibre financier, mais en plus les postes supprimés vont s’avérer ceux qui permettaient au centre de générer de nouveaux fonds.
S’il est donc des personnes qui ont fait preuve d’étroitesse et privilégié dans cette affaire, autre chose que l’intérêt du CFA et des jeunes apprentis, il ne faut pas les chercher du côté des personnels, mais de la direction. Retour à l’employeur !
Assurer la pérennité du centre ? C’est la question aujourd’hui posée et elle passe par une gestion transparente et démocratique du CFA, tenant compte des différents partenaires, respectueuse et soucieuse des personnels. Elle passe également par un contrôle plus exigeant et assidu des collectivités quant à l’argent qu’elle consacre à l’apprentissage.
De plus, la légitimité du plan social reste à démontrer. On peut banaliser l’actuelle situation sociale du CFA Tarbes ! La mobilisation doit se poursuivre. Justice pour les salariés licenciés !
Lettre de Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées (.pdf)