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Retour sur Tarbes-Massy

mardi 22 février 2022 par Rédaction

Du côté massicois

Satisfaction de la mission accomplie, qui était de signer une quinzième victoire, la huitième en déplacement. Le but était d’envoyer un signal fort à ses adversaires du haut de tableau au début de ce cinquième bloc de quatre matchs. Le but était de prendre quatre points face à une équipe tarbaise respectée malgré des grosses déconvenues à domicile. Car l’objectif affiché est de se qualifier directement pour les demi-finales et de recevoir au match Retour.

François Guionnet : C’était un match très compliqué

Le Président de Massy, l’œil à sa montre pour ne pas manquer le TGV du retour, savourait à sa juste valeur cette huitième victoire à l’extérieur qui creuse l’écart au Classement Britannique avec 16 points d’avance sur le troisième et 15 sur le second. François Guionnet, qui est à la tête du RCME depuis 2014, l’année de la première accession en Pro D2, rappelle que son équipe a connu pareille embellie en 2017, lors de sa montée directe en Pro D2. « On avait déjà fait une belle saison dans la « Poule Elite », puisque la première place était qualificative pour la montée. » Les performances actuelles ne l’étonnent pas. « C’est comme ça, il y a des années où tout se passe bien. Cette année, le Groupe vit bien, on a un bon fond de jeu, on ne s’affole pas. » La preuve contre Tarbes où Massy a su gérer la pression tarbaise sans s’affoler et sans perdre le fil de son match. « Aujourd’hui, c’était un match très compliqué, devant une belle équipe de Tarbes, qui nous a posé beaucoup de problèmes, surtout en première mi-temps. Ensuite, notre banc nous a fait du bien. » Sous le froid, avec un vent qui soufflait en rafales et un ballon glissant, Massy s’est montré très pragmatique. « C’était un match d’hiver et il faut savoir les jouer et surtout, il faut savoir les gagner. Et cette année, ces matchs là, on les gagne, comme à Blagnac. C’est des matchs qu’il faut savoir gagner. Ce n’est pas du rugby flamboyant mais c’est du rugby à quatre points. »

Julien Maréchal : On est satisfait du résultat

L’entraîneur craignait ce match de reprise, plein de pièges. « On est satisfait du résultat. On était venu chercher quatre points et c’est fait. » Massy aurait pu espérer ramener un bonus en fin de rencontre. « Dans les dernières minutes, on aurait pu aller chercher le bonus offensif mais ça se retourne contre nous et on prend un essai en contre. » Julien Maréchal, salue l’opposition d’une équipe tarbaise qui a répondu présent dans le combat. « Ce n’est pas grave, on était venu chercher une victoire et on repart avec une victoire, contre une équipe de Tarbes qui n’a rien lâché et qui s’est battue, comme on s’y attendait. »

Martin Carré : Aller le plus loin possible

Auteur d’un bel essai, qui débloquait la situation, l’arrière retenait avant tout les quatre points de la victoire. « C’était un match compliqué. On était venu ici pour gagner forcément, mais on faisait attention pour ne pas tomber dans leur piège. Ils n’avaient pas envie de perdre chez eux et ils nous ont mis le combat qu’on attendait en première mi-temps. » Le cours du match, avec onze points inscrits en fin et en début de mi-temps, ont redonné confiance. « C’est vrai qu’on a réussi à passer outre et à sortir la tête de l’eau au fur et à mesure du match. Ça fait du bien de prendre quatre points. Cette victoire nous fait engranger de la confiance pour la fin de la saison. » La machine massicoise semble relancée et veut aller au bout avec une troisième montée en Pro D2 en dix ans (2012, 2017). « Le but c’est de gagner chaque match, les uns après les autres, et notre but, c’est d’aller le plus loin possible. »

Benjamin Prier : Celui là, il fallait le gagner

Le demi-de-mêlée, absent lors du dernier match, pour un KO contre Soyaux-Angoulême, était de retour pour ce match qui était ciblé. « Ce n’était pas un match facile, ils ont bien défendu. A la fin, nous on jouait pour le bonus offensif et eux pour le bonus défensif. Ils ont fait une bonne entame et on a subi un peu. Quand on a mis notre jeu en place, avec de longues séquences, c’était plus facile pour nous. » Une mise en train lente due à la pression tarbaise mais aussi à trois semaines sans jouer, hormis une opposition dirigée contre les Espoirs du Stade Français. « C’était un match de reprise difficile à l’extérieur. De plus, il fallait retrouver le rythme après trois semaines d’arrêt et ce n’était pas facile. Mais les quatre points de la victoire font énormément de bien. » Après son coup d’arrêt à Soyaux-Angoulême, Massy, qui voulait envoyer un signal fort à ses poursuivants, avait envoyé son équipe type en Bigorre. « Pour nous, c’était le premier match du Bloc et celui là, il fallait le gagner. Du coup, il n’y avait pas de rotations, on a envoyé tous ceux qui étaient disponibles. » Et de glisser en fin d’interview : « J’espère que Tarbes se maintiendra. »

Du côté tarbais

Sentiment d’impuissance face au leader mais aussi des regrets sur le déroulé du match, avec des temps forts qui n’ont pas pu être concrétisés face à une équipe solide qui a réussi à marquer pratiquement à chaque incursion. Preuve d’une maîtrise et d’une confiance engrangées par une série de treize victoires consécutives. Tout le contraire d’une équipe tarbaise qui n’arrive à se libérer que dans les dernières minutes, lorsque que c’est trop tard ou que tout semble perdu.

Lionel Terré : Une somme de détails fait qu’on ne marque pas

Le Président est très déçu par résultat mais pas par le comportement de ses joueurs, face au leader. « Bravo à Massy, qui joue d’une manière chirurgicale, mais on n’a rien à reprocher, au niveau de l’engagement à nos joueurs. C’est une somme de détails qui fait, qu’aux moments importants, on ne marque pas. La pénalité sur la barre ne nous fait pas de bien et la pièce ne tourne jamais du bon côté. » Après un gros passage à vide, les Tarbais se sont bien repris, même s’ils restent sur deux défaites consécutives. « Ça fait un mois que c’est beaucoup mieux, depuis que Thomas (Lhusero) est revenu, au niveau de l’engagement. Même au niveau du contenu, c’est beaucoup mieux puisqu’on a battu Bourgoin, on a été faire match nul à Dijon. A Valence, on fait encore un bon match puisqu’on marque trois essais. Aujourd’hui, on marque encore à la 80ème, ça prouve que l’état d’esprit est là. » Malgré un quatrième échec à Trélut, le Président reste confiant pour le maintien. « Avec cet état d’esprit là, on peut travailler sur l’avenir. Je suis déçu pour mes joueurs mais pas du contenu », insiste l’ancien demi-de-mêlée.

Albain Méron : On est trop fébrile, on n’arrive pas à scorer

Le troisième ligne, qui faisait son retour de blessure sur le banc, analyse : « On fait une bonne entame. Pendant dix minutes, les Massicois n’y sont pas et nous, on est plutôt bien dedans. » Malheureusement Tarbes, en proie au doute, n’arrive pas à marquer suffisamment durant ses temps forts. « On ressent vraiment de la fébrilité, parce qu’on rentre deux ou trois fois dans les vingt-deux et on n’arrive pas à scorer. Je pense qu’on a tellement peur de scorer, qu’on ne score pas, parce qu’on manque de confiance. Sur ce genre d’actions, en début de saison, on aurait marqué deux fois », estime le troisième ligne. « Du coup, on laisse Massy dans le coup. Il aurait fallu marquer un essai, voire deux. C’est dommage, parce qu’ils n’y sont clairement pas au début mais on n’en profite pas. Après eux, tranquillement, ils repassent devant, ils sécurisent le score et ils gagnent ! C’est dommage, car ils ne font pas un grand match mais ça leur suffit pour gagner. » Pour Albain Méron ce n’est pas un grand Massy qui s’est imposé à Trélut. « Clairement non, quand on voit qu’ils ont mis trente points à Albi et à Valence-Romans. Je ne pense pas qu’ils aient fait leur meilleur match aujourd’hui. Mais ça reste une grosse équipe, avec de gros joueurs, qui joue correctement et qui fait moins d’erreurs que nous. »

Alexandre Combier : Prêt à tout donner pour le club

Le pilier gravement blessé à Cognac, a repris l’entraînement avec contact, et pour lui, tous les feux sont au vert. « Ça fait deux semaines que j’ai bien repris correctement et ça fait plus de quatre semaines que j’ai repris la course, les contacts, les passages au sol, les mêlées, tout s’enchaine correctement. » Il y a trois semaines, il espérait reprendre contre Cognac mais les dernières impressions sont plutôt bonnes et jouer huit jours plus tôt à Nice, contre son ancien club, a servi de motivation supplémentaire. « Carrément, c’était l’objectif que je m’étais fixé de jouer quelques minutes à Nice. Aujourd’hui, il est réalisable, si le coach le décide. Je me sens bien et je suis prêt à tout donner pour le club. » Alexandre Combier, regrette que ses coéquipiers n’aient pas été récompensés à leur juste valeur. « Ça fait chier parce qu’on fait un bon match et qu’on ne récupère même pas un point. C’est bien ce qu’ils ont fait devant, ils ont fait un bon match. C’est dommage, on n’est pas des tueurs. »

Ximun Bessonart : On n’arrive pas à concrétiser

Le pilier gauche est sorti sur une blessure au genou en fin de première mi-temps contre Massy et pourrait manquer les prochains matchs à Nice et contre Cognac. « Je vais passer des examens médicaux mais j’espère que ce n’est vraiment qu’une entorse et que d’ici deux à trois semaines je serai de retour. » Ximun Bessonart regrette lui aussi que les Tarbais n’aient pas su concrétiser leurs temps forts. « C’est dommage, on domine, notamment en début de match, mais on n’arrive pas à concrétiser nos coups dans les zones de marque. Quand on est dans les vingt-deux, on se prend toujours les pieds dans le tapis. Il y a toujours une imprécision. C’est dommage parce que si on été arrivé à scorer chaque fois qu’on rentrait dans leurs vingt-deux mètres, le match n’aurait pas été le même. C’est vraiment dommage, mais c’est un scénario qu’on a connu dans les matchs précédents et qui se répète. » Des Tarbais qui ont aussi manqué d’attention, face à une équipe prompte à jouer rapidement les touches ou les pénalités à la main. « On domine, on est dans leurs vingt-deux mètres, on se fait gratter le ballon avec pénalité pour eux. Personne ne regarde, ils la joue vite à la main et on prend soixante-dix mètres et on se retrouve avec une pénalité contre nous dans nos vingt-deux mètres. On savait que ce genre de scénario pouvait arriver, on savait qu’ils jouent sur leur vitesse et on n’a pas été attentif », déplore le Basque du TPR.

Propos recueillis par Jean-Jacques Lasserre