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La ministre de la transition écologique Barbara Pompili en visite dans le département

lundi 21 février 2022 par Rédaction

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, était dans les Hautes-Pyrénées ce lundi 21 février. Après avoir visité Tarmac Aérosave, une entreprise de démantèlement et de recyclage d’avions de ligne, qui a bénéficié de financements dans le cadre du plan France Relance, elle s’est rendue à Alstom à Séméac , une multinationale française pionnière de solutions d’éco-mobilité, qui innove notamment dans le secteur des trains alimentés par des piles à l’hydrogène. Alstom incarne ainsi l’ambition du plan d’investissement France 2030, qui mobilise 2 milliards d’euros pour faire de la France le leader d’hydrogène vert.

A l’arrivée de Barbara Pompili, Benoît Carniel, le directeur d’Alstom, a présenté l’entreprise en indiquant que l’usine tarbaise participait à la mobilité de demain avec des innovations et des technologies comme l’hydrogène qui ont permis au groupe Alstom à travers le monde de générer des marchés, de remporter des offres et de mettre en avant l’excellence française. Il a expliqué que sur le site tarbais il y avait plus de 40 projets en cours d’exécution, pour les locomotives au Kazakhstan, en Suisse, le train à grande vitesse aux Etats-Unis ou le train à hydrogène en Allemagne et surtout les projets que l’usine exécute pour la France.
Le site tarbais contribue à la totalité des projets en France et notamment sur de grands contrats tels que le TGV du futur, l’IM14 et bien d’autres.

Il a expliqué que c’est à Tarbes qu’il a été développé la traction du 1er train hydrogène au monde actuellement en circulation en Allemagne, que depuis 3 ans Alstom développe le 1er train régional hybride et travaille sur le prochain train régional hydrogène de concert avec la SNCF et les régions Occitanie, Auvergne, Rhône-Alpes, Bourgogne, Franche-Comté et Grand Est.

Le directeur a précisé qu’actuellement, 900 personnes travaillent sur ce site tarbais et qu’Alstom génère 2000 emplois indirects en France auprès de ses fournisseurs. Sur les 3 dernières années le site à embauché plus de 150 personnes.

Pour le directeur, «  l’hydrogène est une solution porteuse pour tenir nos engagements sur le climat. Nous comptons sur le plan hydrogène du gouvernement pour pérenniser notre position de leader et celle de cette filière qui nous semble stratégique pour l’avenir de la mobilité ».

Avant de procéder à la visite d’ateliers, le directeur à présenté sur un écran les éléments techniques constitutifs d’une chaine de traction.

La ministre s’est ensuite exprimée : « Le train est peu émetteur de gaz à effet de serre mais il y a encore des TER diesel. Nous avons besoin d’innover et d’inventer, ce que fait Alstom avec les tractions à hydrogène et les différentes possibilités avec les tractions bi-mode qui permettraient de faire soit à l’électrique soit à l’hydrogène ayant fait l‘objet d’une commande groupée de 4 régions et 12 rames qui vont sortir et qui vont être mises en service pour un financement de l’Etat qui a voulu soutenir cette initiative de 45 millions d’euros.
Le déploiement de l’hydrogène fait l’objet d’une politique volontariste de l’Etat qui a mis près de 9 milliards d’euros pour développer une économie de l’hydrogène en France dont la fabrication de l’hydrogène mais aussi des utilisations comme on le voit ici sur le site Alstom, c’est toute une économie qui se met en place et nous voyons que nos entreprises françaises se saisissent et portent des innovations .
L’idée : développer la production d’hydrogène pour créer des formes d’écosystèmes
 ».

En ce qui concerne le plan énergétique présenté par le président Macron, la ministre a précisé que c’était un plan à 3 piliers :

1-les économies d’énergies avec des mesures d’isolation de logement pour dépenser moins pour le chauffage.

2-les énergies renouvelables : la France est très en retard. Le président a annoncé un coup d’accélérateur sur le photovoltaïque : multiplié par 10 le nombre de panneaux installés, l’éolien terrestre multiplié par 2 et l’éolien offshore, prévision de 50 parcs d’ici 2050.

3-lancement de nouveaux réacteurs nucléaires pour relancer les centrales qui vieillissent.

Nicole Lafourcade