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Retour sur Valence-Romans

lundi 14 février 2022 par Rédaction

Trop lourd quand même

Au-delà du score (43-24) qui peut paraître lourd, les Tarbais n’ont pas à rougir de leur prestation, car au final, il n’y a que 19 points d’écart au tableau d’affichage, avec deux pénalités laissées en route et deux essais « casquettes » et contestés par les Bigourdans. Fabien Fortassin qui, d’habitude ne critique jamais l’arbitrage, a lâché au micro du Dauphiné « Il y a eu des décisions arbitrales, des cadeaux de notre part. » Un avis partagé à chaud par William Pees à la fin de la rencontre qui conteste deux essais, un pour une faute sur le lancer et un pour un en-avant. « Si on enlève ces 14 points, qui nous coûtent chers, on est dans le match. »  Certes Tarbes a encaissé six essais, dont deux « contestables » mais il en a marqué trois, face à la deuxième défense de Nationale. Une défense qui n’a encaissé que vingt essais depuis le début de la saison dont la moitié à domicile, dont trois contre Massy, quand le VRD était au plus mal. Tarbes est la seule équipe, avec le leader, à avoir franchi trois fois la ligne de l’en-but drômois. Des Drômois qui ont retrouvé leur superbe et qui restaient sur trois victoires consécutives, dont la dernière à Chambéry. Cognac a été battu par 45 points d’écart (58-13), Aubenas par 38 points d’écart (45-7), Blagnac par 24 points d’écart (34-10) et Dax, il y a peu, par 29 points d’écart (34-5).

Un état d’esprit retrouvé

A part l’absence de ses deux talonneurs, Jenneker (blessé) et Boudjema (malade), le VRD présentait pratiquement son équipe type face à un Stado TPR qui était privé de huit de ses cadres (Aulika, Combier, Ricart, Méron, Mamao, Stanaway, Oltmann, Rubio) et qui alignait neuf Espoirs sur la feuille de match (Palisse, Lamothe, Réal, Agueb, Dulucq, Millet, Cantan, Duffau, Belair), dont cinq dans le quinze de départ. Et ce contre Valence-Romans, qui dispose d’un des plus gros effectifs de Nationale, avec trente joueurs non Espoirs (plus de 23 ans) contre 20 à Tarbes. Vendredi, le VRD alignait trois Espoirs Zouhair, Lalevée, Moura, dont deux dans le quinze de départ. La prestation tarbaise est donc à souligner comme n’a pas manqué de le faire Fabien Fortassin qui était plutôt satisfait du contenu. « On était venu pour se challenger, être acteurs, on l’a été. On a bien mieux fini qu’eux. L’état d’esprit était là, on n’a pas lâché à 31-10, on a provoqué, créé des choses, le banc a ramené du sang frais, etc., on a des choses sur lesquelles s’appuyer pour progresser. » Le capitaine tarbais, sur le terrain, a ressenti les mêmes choses. « C’est une belle équipe mais je ne pense pas qu’on ait démérité. On a eu de bons moments et de mauvais moments mais on a quand même su gérer quelques temps forts. Mettre 24 points à cette équipe, c’est une satisfaction quand même mais c’est rageant de perdre. » Les Bigourdans sont ressortis frustrés de cette rencontre mais aussi confortés dans leurs convictions. « On n’était pas venu pour ça, on était venu ici pour prendre des points et malheureusement, on repart fanny. C’est dommage mais on ne va pas lâcher. Le Groupe ne lâchera pas. » Alexis Armary, le capitaine drômois rendait hommage à ses anciens coéquipiers. « Tarbes s’est bien accroché je les félicite, ils n’ont pas failli à leur réputation. Ils ont vraiment rien lâché. C’est un club qui a de grosses valeurs de combat, d’agressivité, on l’a vu. Ils ont envoyé du jeu jusqu’à la fin et ils terminent en marquant des essais, félicitations à eux. »

Une attaque retrouvée

L’autre satisfaction, c’est une attaque retrouvée. A part huit essais à Cognac et trois essais contre Suresnes, l’attaque tarbaise n’a jamais été aussi productive que sur ses deux dernières sorties, ponctuées de six essais. A Dijon, c’est le pack, par le biais de Mondon, qui s’est mis en évidence là, ce sont les trois-quarts qui ont régalé. C’est tout bon pour la confiance et pour l’état d’esprit. Les avants savent qu’ils peuvent compter sur leur trois-quarts pour finir le boulot. Des trois-quarts qui n’avaient plus franchi la ligne depuis Suresnes et qui totalisent 12 essais contre 19 aux avants. Des avants qui avaient toujours fait la différence jusqu’ici, à part à Cognac où ils avaient partagé le nombre d’essais. De bon augure pour ce cinquième bloc qui s’avère très compliqué avec les réceptions de Massy et de Cognac et les déplacements à Nice et à Dax.

Jean-Jacques Lasserre