Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Débrief avec Fabien Fortassin après Soyaux-Angoulême

mardi 7 septembre 2021 par Rédaction

Ils ont complètement réduit la voilure

Les Charentais n’ont pas mis le feu aux quatre coins du terrain comme ils ont l’habitude de le faire. On a trop peu vu les hommes de Vincent Etcheto faire voler le ballon, face à une équipe tarbaise, très agressive et bien en place défensivement. Cette pâle prestation offensive d’Angoulême n’étonne qu’à moitié Fabien Fortassin. « Oui et non et je dirai non et oui, parce qu’ils ont un peu essayé au début de jouer leur jeu, de déplacer le ballon. Mais ils ont fait des erreurs techniques et ils ont fait tomber des ballons faciles. A un moment donné, ils se sont rabattus un peu sur nos fautes de discipline qui les ont fait aller en touche. Ils ont vu, sur les mauls, qu’ils nous mettaient en difficulté et à partir de là, ils ont insisté là-dessus et ils ont complètement réduit la voilure. » La faute à une défense tarbaise très agressive. « Dans leur jeu, on était bien en place et on les contrait bien. Ils ne nous mettaient pas trop en difficulté dans le jeu et forcément, ils se sont rabattus là où ça marchait. Ils ont joué des pénaltouches, des mauls et c’est ça qui nous a mis un peu en difficulté. On a trouvé des solutions, on a réussi à contrer deux, trois ballons en l’air, à moins subir sur les mauls et dans l’organisation collective on a été bien en place. Avec un petit réglage de discipline pour prendre moins de pénalités, je pense qu’on aurait pu s’éviter quelques palpitations un peu élevées. »

Un banc qui fait la différence

Le jeu direct et les percussions à pleine vitesse, même si la défense n’a pas cédé, a laissé des traces. « Oui, ils nous ont marqué. Nos garçons sont quand même fatigués. On a senti un petit coup de baisse à un moment donné et on subissait. C’est une belle équipe, avec des joueurs massifs qui vont vite. On a marqué le coup et c’est là, que le banc nous a apporté un second souffle. La différence avec l’an dernier, c’est qu’on a une équipe un petit peu plus homogène. Quand le banc rentre, ça avait été déjà le cas contre Suresnes, le niveau ne baisse pas. Au contraire, il s’élève et ça, c’est super intéressant pour la suite. » Et ce, malgré des joueurs plus jeunes, parfois moins expérimentés et moins massifs que les titulaires. « Oui, moins massif mais plus frais et plein d’envie. Tous les Garçons qui rentrent, s’accrochent partout. Ce sont des ronces, à l’image du jeune Jonathan Duffau qui, match après match, m’épate. Il progresse, il plaque, il défend, il se relève, il joue, il est partout. Pareil pour le petit Flo Lamothe et pour tous ceux qui sont rentrés, Alex Combier, Alex Duny, Léo Saint-Guilhem, Paul Sajous, Jo Paulet, Thomas Millet. Tout le banc a fait sens. Sincèrement, on est content parce qu’on valide le travail et qu’on voit que sur le recrutement, on ne s’est pas trompé. On est allé chercher là où on avait des failles. On a bien travaillé et on a été récompensé. »

Propos recueillis par Jean-Jacques Lasserre