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Elections Régionales : Aurélien Pradié ‘’Du Courage pour l’Occitanie’’ à Tarbes avec Romain Giral et Gérard Trémège

jeudi 24 juin 2021 par Rédaction

Aurélien Pradié, tête de liste ’Du Courage pour l’Occitanie’’  pour les élections régionales était à Tarbes ce jeudi. Lors de la conférence de presse qui s’est déroulée au café La Colonne, place Jean Jaurès, Gérard Trémège, maire de Tarbes a pris la parole : « C’est un grand plaisir d’accueillir mon ami Aurélien Pradié à Tarbes aujourd’hui, que je connais depuis pas mal d’années. Je suis convaincu que l’avenir appartient à Aurélien Pradié et appartient aussi à notre formation (les Républicains). Les résultats de dimanche dernier démontrent que les Républicains ne sont pas morts et dans ce département et à Tarbes en particulier. Je remercie Romain Giral pour ses excellents résultats. C’est une grande satisfaction pour moi et pour mon équipe qui est engagée derrière Romain et Aurélien. J’espère que dimanche soir nous fêterons le succès de quelques uns de nos candidats. Il faut être courageux pour mener le combat que tu mènes Aurélien avec talent et une présence incroyable sur le terrain, dans des conditions difficiles, face à une adversité redoutable. Nous sommes tous derrière toi, tu as notre confiance, notre amitié et notre affection ».

Romain Giral, tête de liste sur le département des Hautes-Pyrénées poursuit : « Je veux adresser un message de remerciements aux électeurs qui nous ont fait confiance dimanche dernier. Nous avons eu la satisfaction d’avoir un très joli score en particulier à Tarbes. Je remercie tous les élus et les militants de cette ville qui sont autour de nous aujourd’hui. Ce réseau d’élus locaux, de soutiens qui connaissent le territoire, qui en connaissent les défis, qui en connaissent les enjeux est pour nous un soutien précieux. C’est la force de notre liste que d’avoir à nos côtés tous ces élus et toutes ces personnes engagées. Plus de 500 élus locaux de la région dont plus de vingt sur le département sont à nos cotés. C’est particulièrement  important. Le message que je veux délivrer aussi ce matin est un message de mobilisation. La semaine dernière, trop de nos concitoyens se sont détournés des urnes, nous considérons que l’enjeu de dimanche prochain c’est la mobilisation. Nous sommes convaincus à Tarbes comme dans le reste du département qu’une grande partie des électeurs de la droite et du centre peuvent encore nous rejoindre dimanche. Dimanche, le choix il est clair, c’est une triangulaire et je lance un appel à toutes celles et à tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans la liste de Carole Delga ni dans celle du Rassemblement National. Nous sommes la seule force d’alternance et il faut impérativement que toutes celles et tous ceux qui la semaine dernière ne sont pas venus aux urnes sachent et connaissent les enjeux du second tour et nous rejoignent ». 

Aurélien Pradié enchaine : « Je suis très heureux d’être à nouveau dans ce beau département des Hautes-Pyrénées et tout particulièrement à Tarbes. Je remercie Gérard Trémège qui depuis le premier jour de cette campagne nous a suivis avec fidélité, détermination et constance, la fidélité est une valeur qui se perd et Gérard Trémège a cette valeur de la fidélité quand les choses vont bien mais aussi quand elles vont moins bien, c’est là que l’on voit la solidité des hommes . Je veux aussi remercier Romain et l’ensemble de son équipe. Romain a fait avec ses équipes un travail formidable, c’est sûrement un des départements dans lequel la campagne a été la plus dynamique et la plus énergique, c’est un travail exceptionnel qui a été fait. C’est pourquoi, d7s lundi matin quand j’ai repris mon bâton de pèlerin pour refaire le tour des départements ? pour mener à nouveau cette campagne que nous avons commencée il y a 3 mois, j ai estimé qu’il était nécessaire que je vienne ici à Tarbes. C’est un symbole d’attachement » .

Aux habitants à cette ville et à ce département.

« Depuis trois mois, nous aurons parcouru plus de 70 000 km, rencontré quelques milliers de nos concitoyens, depuis 3 mois nous avons labouré cette région comme jamais. Le résultat de dimanche dernier, c’est une belle performance, un bel espoir et un bel encouragement. Beaucoup nous disaient que nous allions disparaître . Nous n’avons pas disparu. Nous avons été qualifiés nettement pour le second tour avec de bons résultats et notamment dans les Hautes-Pyrénées  ».

 « Nous devenons les candidats du rassemblement. Au second tour il faut aller encore plus loin. Il faut que la droite républicaine et le centre doivent être la force qui pèse dans cette région. Ressembler, c’est aussi rassembler tous ceux qui n’ont plus de candidats car les leurs ont été éliminés au premier tour.

Je veux m’adresser aux électeurs de La République en Marche, aux électeurs écologistes du premier tour ainsi qu’aux électeurs de gauche du premier tour, en leur disant que nous n’avons pas toujours les mêmes idées mais que l’enjeu c’est de s’assurer que Mme Delga n’a pas les pleins pouvoirs, qu’elle n’a pas le monopole dans cette région, Mme Delga ce n’est pas la reine d’Occitanie, la région ne lui appartient pas. Si on veut demain que sur beaucoup de projets, de dossiers, de sujets, elle ne soit pas la seule à décider comme une reine, alors il faut des femmes et des hommes qui pèsent dans l’assemblée régionale.

Au second tour, la seule manière de peser pour qu’il n’y ait pas un  monopole socialiste, c’est de voter pour notre liste et nous saurons les représenter. »

Il s’est ensuite adressé aux électeurs du Rassemblement National : « Autant je peux être très dur avec les candidats du Rassemblement National parce que je considère qu’ils sont des imposteurs, autant j’ai du respect pour tous les électeurs y compris ceux qui par colère vont voter Rassemblement National et nous voulons les représenter.

Nous savons que dans cette région le Rassemblement National ne gagnera jamais. Ils ont perdu près de la moitié de leurs voix entre 2015 et aujourd’hui. Ils ont pris une claque phénoménale, parce que les habitants de cette région se rendent compte peu à peu que les candidats du Rassemblement National sont des parachutés qui ne connaissent rien à la région et qui se contrefichent de l’avenir de cette région.

Le bon candidat de la droite, c’est moi. Le mauvais candidat de la droite, c’est M. Garraud .Il vaut mieux voter pour une nouvelle génération de droite que voter pour un candidat du passé et de l’extrême droite. A ce deuxième tour, ils doivent nous rejoindre et ils pourront faire entendre leur voix. Je suis convaincu que dimanche en étant capable de rassembler nous pouvons créer la surprise ».

Et de poursuivre : « Un des grands enjeux de notre région c’est de porter une nouvelle génération. Il est temps que nos concitoyens fassent confiance à une nouvelle génération. Ça fait 25 ans que Carole Delga et ses amis socialistes gèrent cette région. 25 ans, c’est trop long. Il faut que les électeurs rééquilibrent les choses et je pense que c’est avec une nouvelle génération que l’on peut le faire, ça va donner une nouvelle respiration ».

Pour conclure Aurélien Pradié commente : « Je pense qu’au deuxième tour il y aura un coup de volant. Il n’y a plus le danger du Rassemblement National, ils ont pris une claque comme jamais, même leurs soutiens fidèles disent que ce sont des mauvais candidats. Dimanche soir Robert Ménard a clairement dit que M. Garraud était un mauvais candidat. Que le Rassemblement National avait un problème, que c’était un plafond de verre et qu’il ne gagnerait jamais et qu’il fallait se remettre en cause. Je suis convaincu que le Rassemblement National va continuer à dégringoler. Je crois qu’on nous a beaucoup enfumés avec le Rassemblement National. A chaque fois que nous avons eu des débats avec le candidat du Rassemblement National, j’ai constaté que c’est un nul. Un nul car il n’a aucune idée sur la santé, sur la sécurité, sur l’agriculture, la jeunesse…. Et à chaque fois que nous avons eu des débats j’en étais triste pour lui ! Il était incapable d’aligner deux propositions concrètes. Comment peut-on faire confiance à quelqu’un lorsqu’on lui parle santé, il dit qu’il faut se faire soigner par des vétérinaires, c’est ce que monsieur Garraud a dit dans un débat et disant qu’il avait trouvé une idée formidable. Quand il était député, il s’était battu pour faire reculer le droit des femmes, moi j’ai fait exactement l’inverse.

On ne peut pas leur confier notre avenir et celui de nos enfants. Le soir du premier tour, Marine Le Pen s’est mise a hurler sur les Français comme un chien sauvage et disant que les Français étaient des imbéciles parce qu’ils n’étaient pas allés voter pour elle, c’est stupéfiant et M. Garraud qui engueulait les Français  en disant que c’étaient des idiots, qu’ils ne méritaient pas qu’on les défende parce qu’ils n’avaient pas voté pour lui !

 Au fond les électeurs de droite qui sont nombreux se disent : il vaut mieux une jeune génération de droite qui s’assume, qui a le courage de ses idées qu’une vieille génération d’extrême droite ! Tout cela va faire plaisir à M. Garraud qui m’aime déjà beaucoup. »

Nicole Lafourcade